[Pabelbaba] Mes critiques en 2020

[pabelbaba]

Hey ho, let's go!

1- Pour le Pire et pour le Meilleur - James L Brooks
2- Un Cave - Gilles Grangier
3- Bad Boys - Michael Bay
4- Ip Man Legacy : Master Z - Yuen Woo Ping
5- La Femme Flic - Yves Boisset
6- Sister Street Fighter 2 - Kazuhiko Yamaguchi
7- Fyre - Chris Smith
8- Le Roi Arthur - Guy Ritchie
9- Space Jam - Joe Pytka
10- Le Téléphone sonne toujours deux fois - Jean-Pierre Vergne
11- Play Misty for Me - Clint Eastwood
12- Garden State - Zach Braff
13- La Poursuite Infernale - John Ford
14- Iron Monkey - Yuen Woo Ping
15- Le Grand Duel - Giancarlo Santi
16- Propriété Privée - Leslie Stevens
17- Les bronzés font du ski - Patrice Leconte
18- Mes Voisins les Yamada - Isao Takahata
19- Magnificent Warriors - David Chung
20- Hot Fuzz - Edgar Wright
21- Pinot Simple-Flic - Gérard Jugnot
22- Amercian Pie - Weitz bros
23- All for the Winner - Jeff Lau et Corey Yuen
24- Prof d'Enfer pour un Eté - Carl Reiner
25- Alors... heureux? - Claude Barrois
26- Créatures Féroces - On s'en fout
27- Le Brio - Yvan Attal
28- The Contract - Michael Hui
29- Meurtre à l'Italienne - Pietro Germi
30- Love on Delivery - Lee Lik Chi et Ching Siu Tung
31- Tonnerre sous les Tropiques - Ben Stiller
32- Le Royaume des Chats - Hiroyuki Morita
33- Le Grand Couteau - Robert Aldrich
34- Le Coucou - Francesco Massaro
35- Les Chaussons Rouges - Michael Powell et Emeric Pressburger
36- Hero of Shaolin - William Cheung Kei
37- Baxter - Jérôme Boivin
38- Invasion USA - Joseph Zito
39- Eté Violent - Valerio Zurlini
40- True Legend - Yuen Woo Ping
41- La Momie 3 - Rob Cohen
42- The Dragon Fighter - Tony Liu
43- La Cité sans Voiles - Jules Dassin
44- Docteur Popaul - Claude Chabrol
45- Boogie Nights - Paul Thomas Anderson
46- La Momie - Stephen Sommers
47- The Web of Death - Chu Yuan
48- Le Cavalier Electrique - Sydney Pollack
49- Faut trouver le joint - Lou Adler
50- Sleeping Dogs - Roger Donaldson
51- Security Unlimited - Michael Hui
52- City Hunter : Bay City Wars - Kenji Kodama
53- City Hunter : Complot pour 1 million de dollars - Kenji Kodama
54- Du Sang dans la Poussière - Richard Fleischer
55- Raid pour l'Honneur - Tony Liu
56- Les Hommes Préfèrent les Grosses - Jean-Marie Poiré
57- Nicky Larson : Le Parfum de Cupidon - Philippe Lacheau
58- Fletch - Michael Ritchie
59- La Fille de d'Artagnan - Bertrand Tavernier
60- Nick's Movie - Wim Wenders
61- Mr Boo Detective Privé - Michael Hui
62- The Story of Woo Viet - Ann Hui
63- Miracle Mile - Steve de Jarnatt
64- Babysitting - Lacheau et Benamou
65- Pour un Garçon - Weitz Bros
66- Etat d'Urgence - Frédéric Forestier
67- TMNT : Les Tortues Ninja - Kevin Munroe
68- Le Come-Back - Marc Lawrence
69- Ninja Turtles - Jonathan Liebesman
70- La Filature - Renny Harlin
71- Tigre et Dragon 2 - Yuen Woo Ping
72- Le Verdict - Lidney Lumet
73- The Kid with the Golden Arm - Chang Cheh
74- Kalidor - Richard Fleischer
75- American Psycho - Mary Harron
76- Game Gamblers Play - Michael Hui
77- Starsky & Hutch - Todd Phillips
78- Balle Perdue - Guillaume Pierret
79- Selle d'Argent - Lucio Fulci
80- Steak - Quentin Dupieux
81- Elle est trop bien - Robert Iscove
82- Sex Academy - Joel Gallen
83- Rango - Gore Verbinski
84- Inspecteur la Bavure - Claude Zidi
85- En Liberté! - Pierre Salvadori
86- Tire, Django, Tire - Bruno Corbucci
87- Hyper Tension - Mark Neveldine et Brian Taylor
88- Aux yeux de tous - Billy Ray
89- The Saviour - Ronny Yu
90- La Dernière Corvée - Hal Ashby
91- Dig! - Ondi Timoner
92- Derrière nos écrans de fumée - Jeff Orlowski
93- A l'Epreuve des Balles - Ernest R. Dickerson
94- Un Dimanche de Flic - Michel Vianey
95- Les Tueurs de l'Ouest - Eugenio Martin
96- Shérif, fais moi peur - Jay Chandrasekhar
97- Superflic se déchaîne - Jean-Claude Roy
98- Buckaroo Banzaï - WD Richter
99- Le Solitaire - Jacques Deray
100- France Société Anonyme - Alain Corneau
101- Les Banlieusards - Joe Dante
102- La Route de Salina - Georges Lautner
103- Shrek 4 - Mike Mitchell
104- J'ai perdu mon corps - Jérémy Clapin
105- Hitler... connais pas - Bertrand Blier
106- Hacker - Michael Mann
107- Broadway Therapy - Peter Bogdanovich
108- Les Petits Champions - Stephen Herek
109- Joyeuses Pâques - Georges Lautner
110- Turner & Hooch - Roger Spottiswoode
111- Les Tortues Ninja - Steve Barron
112- Lonely Fifteen - David Lai
113- Fout la merde... euh non... Trois Hommes et un Bébé - Leonard Nimoy
114- Sartana - Gianfranco Parolini
115- Le Témoin - Jean-Pierre Mocky
116- Les Petits Champions 2 - Sam Wiesman
117- Mulan - Niki Caro
118- Risque Maximum - Ringo Lam
119- L’Homme de l’Ouest - Anthony Mann
120- Les Trois Mousquetaires - Stephen Herek

[Alegas]

Pour le Pire et pour le Meilleur de James L Brooks - 1997

Pour la petite histoire, ça fait très très très longtemps que je veux voir ce film. En bon ado boutonneux et rebelle (merde je regardais Daria!) ça m'avait plu que Titanic se ramasse aux Oscars dans les catégories Meilleurs Acteurs. Et comme c'est ce film qui avait décroché la timbale, au bénéfice de Helen Hunt ( ) et de Nicholson, ça me titillait sévère. Mais je n'ai jamais vraiment tenté de le voir jusqu'à aujourd'hui.

C'est chose faite et bam, je ne savais pas que c'était encore un film sur un perso détraqué. Forcément, pour empocher des prix d'interprétations, ça aide, entre le 8ème Jour, Rain Man, Forrest Gump, Happiness Therapy... ça fait mouche quasi à chaque fois, mais ça sent aussi le réchauffé. Ici c'est un peu différent parce qu'on a un vrai acteur qui joue les tocs et que ça marche à fond. Il n'y a pas photo, le film fonctionne à 95% sur les capacités de Nicholson a être à la fois crédible et marrant. A vrai dire, il faut sans doute aussi louer Brooks pour l'avoir canalisé et qu'il ne soit pas parti en couille. Les cinq autres pour cents, c'est pour Helen Hunt.

Du coup, tout le reste on s'en fout pas mal, notamment le peintre gay, qui prend trop de place même s'il est nécessaire à la narration.

A vrai dire, je n'ai pas grand chose d'autre ajouter, la mise en scène étant hyper fonctionnelle et le scénario cousu de fil blanc. Ca donne un feel good movie assez sympa, agrémenté de nombreuses têtes connues dans les petits rôles, voire la figuration.

7/10

[Mark Chopper]

le peintre gay, qui prend trop de place même s'il est nécessaire à la narration.

Ça permet la blague sur YMCA dans la bagnole

Les répliques de Nicholson sont souvent mortelles : "Je suis en train de me noyer ducon et tu me demandes si elle est bonne ?"

[pabelbaba]

C'est vrai que y'a de la vanne bien gratos sur les gays.

Mais c'est largement compensé par la présence un brin reloue de Cuba Gooding Jr.

[Mark Chopper]

"Si c’est un soir d’élection et que vous êtes tout excité et que vous voulez fêter ça parce qu’un de vos copains de partouze est devenu la première dame du pays et qu’il veux vous emmener à Camp David. MÊME ALORS, ne venez pas frapper. Pas sur cette porte. Pour AUCUNE raison. Tu piges ma chérie ?"

[pabelbaba]

Je pense que c'es ce genre de réplique que explique son absence de diff tv.

[Val]

A une époque, il était souvent diffusé. J'ai toujours beaucoup aimé le film.

"Je suis né en enfer mon pote, ma grand mère a plus de gueule que toi"
"Pour écrire comme une femme, j'écris comme un homme puis j'enlève toute logique et tout sens des responsabilités".

[pabelbaba]

Un Cave de Gilles Grangier - 1971

Conseillé par Tatav sur son blog, je me suis lancé à l'aveuglette. Parce que Grangier, c'est pas vraiment une filmo déglingo et le duo Brasseur/Keller en tête d'affiche, c'est pas méga bandant. Mais voilà, le titre rappelle Le Cave se Rebiffe et on aurait pu avoir une bonne surprise.

Le résultat laisse un goût bizarre. D'un côté, on a un film de voyou agréable à suivre avec un pitch un peu original, où Brasseur, qui a fait de la taule mais n'est pas du milieu, va aider un grand bandit par amitié puis appât du gain. Cependant, le ton ne sera jamais vraiment très noir, sans pour autant verser dans la comédie. Ce qui donne au film une atmosphère étrange avec Brasseur qui se transforme en escroc de haut de vol au fur et à mesure que l'intrigue avance.

Côté réalisation, c'est le calme plat, avec peu d'extravagances, on notera cependant quelques faux raccords assez voyants et surtout un fusil de Tchekov qui a l'air gros comme une maison et qui fait finalement plouf! A vrai dire, le film est rattrapé par une galerie de seconds rôles assez funs, entre Pierre Tornade gros patron dans l'immobilier, Balutin simple enquêteur, Henri Garçin avec sa tête de faux cul à mi-chemin entre Rocco Siffredi et Pasolini, et enfin André Weber glaçant, on a de quoi faire.

Au final, ce n'est pas un chef d'oeuvre méconnu, mais une bobine à découvrir parce qu'elle sort un peu des sentiers battus du genre.

5/10

[Mark Chopper]

Henri Garçin avec sa tête de faux cul à mi-chemin entre Rocco Siffredi et Pasolini

Ça m'avait manqué tes comparaisons

[pabelbaba]

C'était moins vrai quand il jouait dans Maguy.

EDIT : j'oubliais! Faire dire "idée fixe" à Pierre Tornade, c'est rigolo.

[Val]

Henri Garçin avec sa tête de faux cul à mi-chemin entre Rocco Siffredi et Pasolini

Ça m'avait manqué tes comparaisons

Après investigation, on est plus proche de Ugo Tognazzi quand même.

[pabelbaba]

Et comme Ugo Tognazzi a fini par ressembler à Jean-Marc Thibault, la boucle est bouclée.

[pabelbaba]

Bad Boys de Michael Bay - 1995

Tant pour Will Smith que pour Michael Bay, c'est là que tout a explosé! Pourtant je n'ai pas le souvenir que c'était un film attendu, mais il a cartonné. La recette éprouvée du duo de flic opposés (en apparence) sert de trame à un bon vieux buddy movie que Bay va dynamiter. En effet, le scénario est méga convenu, alors pour se démarquer, Bay va rendre ses deux protagonistes hyper cools avec des punchlines en pagaille et des vannes en cascade. Ce n'est pas tout, pour aguicher l'ado, il colle les potards de la vulgarité sur 11 et les blagues sont très souvent en dessous de la ceinture (les trucs racistes, ce sera pour l'épisode suivant), tout en multipliant les apparitions de femmes en petite tenue.

Mais ce n'est pas suffisant, alors Bay envoie la purée, la vraie, à savoir tous ses tics appris dans la pub pour accrocher la rétine. C'est parti pour une avalanche de grosses voitures, de filtres jaunes, de contre-plongées à foison avec le combo signature du travelling dans cette position et pour finir de bonnes grosses explosions.

D'ailleurs de ce côté, j'ai été agréablement surpris par le gros gunfight final, méga pété comme dans mon souvenir, cependant, dans ce bordel bien trop cut et surréaliste, on arrive à prendre du plaisir devant tous ces plans iconiques complètement gratuits et ces actes de bravoure non stop. C'est la patte Bay, techniquement c'est pas super bon, mais ça le fait bien.

Voilà, la suite explosera tout ça en un bigger and louder à la limite de la folie, mais c'est une autre histoire.

7/10

[Jed_Trigado]

C'est regardable mais je trouve que tu accordes un peu trop de mérite a Bay pour le coup, j'ai senti le mec encore contraint dans le cahier des charges de plus en plus désuet de ses producteurs. On dirait du sous-Tony Scott 80's.

[Mark Chopper]

Oui, il est soft là... Idem dans Rock. Sa mise en scène ne me filait pas encore la gerbe.

Pour moi, sa patte s'affirme vraiment à partir d'Armageddon (là, grosse migraine en sortant du cinoche).