Shao Lin ta peng hsiao tzu (Retour à la 36ème chambre) de Liu Chia-liang
(1980)
(1980)
La nécessité d’une suite à La 36ème chambre de Shaolin restait à prouver, mais ça pouvait quand même donner un truc sympathique. Première mauvaise surprise : ce n’est pas une suite. Exit donc le titre français complètement à la rue (il n’est jamais question de retour puisque le personnage y va pour la première fois ), exit les protagonistes du premier film, et bonjour au remake qui ne dit pas son nom. Quasiment la même intrigue, la même construction scénaristique, les mêmes acteurs qui jouent les mêmes personnages, on se demande vraiment ce qui est passé par la tête des producteurs, comme quoi resservir la même chose aux spectateurs en espérant que ça passe, ça ne date pas d’hier (j’imagine la gueule du public de l’époque qui s’attendait à une vraie suite, ça a dû faire tout drôle ). Il y a tout de même un changement important : au lieu d’un film premier degré, on se retrouve avec quelque chose qui va plus pencher vers le kung-fu comedy comme c’était la mode à l’époque. Un choix un peu décevant au premier abord, le sérieux du premier film jouant beaucoup dans son succès, mais il suffit de voir le premier acte pour se dire que ça marche plutôt bien.
Le côté comique est exploité à fond les ballons avec Gordon Liu qui va faire semblant d’être un moine shaolin pour réparer les injustices sociales tout en évitant de combattre les mandchous. Pour le coup, ça donne vraiment les meilleures scènes du film, avec plein de trucs super drôles, entre les cordes pour qu’il saute d’un arbre ou ses amis qui font semblant de se faire éjecter . C’est pas subtil, mais ça fonctionne bien. Le souci, c’est que dès qu’on arrive au temple shaolin, le film devient beaucoup moins intéressant à suivre. D’une part parce que ce second métrage n’arrive pas à réitérer le côté passionnant des épreuves shaolin, mais aussi et surtout parce que le film donne l’impression de ne pas savoir sur quel pied danser, entre sérieux et comique assumé. Ça donne un film qui a le cul entre deux chaises, et si on ajoute à cela l’histoire dont on connaît les étapes et un Gordon Liu moins à l’aise dans la comédie, c’est pas super intéressant à suivre . Reste le combat final qui vient réveiller sur les ultimes minutes, mais c’est tout de même bien peu. Même côté mise en scène, j’ai du mal à retrouver l’ingéniosité du précédent. Oui, les combats sont bien filmés, mais j’ai l’impression que le budget plus confortable (je suppose) enlève le charme que pouvait avoir le premier film de ce côté là. Grosse déception donc.
Le côté comique est exploité à fond les ballons avec Gordon Liu qui va faire semblant d’être un moine shaolin pour réparer les injustices sociales tout en évitant de combattre les mandchous. Pour le coup, ça donne vraiment les meilleures scènes du film, avec plein de trucs super drôles, entre les cordes pour qu’il saute d’un arbre ou ses amis qui font semblant de se faire éjecter . C’est pas subtil, mais ça fonctionne bien. Le souci, c’est que dès qu’on arrive au temple shaolin, le film devient beaucoup moins intéressant à suivre. D’une part parce que ce second métrage n’arrive pas à réitérer le côté passionnant des épreuves shaolin, mais aussi et surtout parce que le film donne l’impression de ne pas savoir sur quel pied danser, entre sérieux et comique assumé. Ça donne un film qui a le cul entre deux chaises, et si on ajoute à cela l’histoire dont on connaît les étapes et un Gordon Liu moins à l’aise dans la comédie, c’est pas super intéressant à suivre . Reste le combat final qui vient réveiller sur les ultimes minutes, mais c’est tout de même bien peu. Même côté mise en scène, j’ai du mal à retrouver l’ingéniosité du précédent. Oui, les combats sont bien filmés, mais j’ai l’impression que le budget plus confortable (je suppose) enlève le charme que pouvait avoir le premier film de ce côté là. Grosse déception donc.
5/10