Une Baraque à Tout Casser aka The Money Pit de Richard Benjamin - 1986
Une comédie Amblin, par le réalisateur de Hauts les Flingues, qui remake un film des années 40 avec Cary Grant, c'est autant une curiosité qu'un repoussoir. J'ai quand même tenté.
Le casting n'est pas foufou, avec Tom Hanks et Shelley Long (une actrice de la série Cheers) dans les rôles principaux, on sent que le film ne va pas être une franche comédie. Effectivement, les dialogues sont relativement plats et les acteurs n'apportent aucune plus-value aux gags. A vrai dire, ils ne sont là que pour combler les trous entre les scènes de destruction avec une trame de romcom vue et revue 100x.
Alors autant entrer dans le vif du sujet, les destructions. Là, on a du cinéma! Il y a trois grosses scènes et il faut bien avouer qu'elles font mouche. Elles sont relativement prévisibles, mais sur moi ce genre de gadin, ça fonctionne un max. C'est simple, mais relativement efficace, avec cependant une vraie prouesse pour celle se terminant dans les échafaudages où les cascades ont dû être millimétrées.
Mais globalement, trois scènes dans un film, c'est peu. Quoique, quand on aime les films de kung fu... Clairement il aurait fallu envisager d'autres gags, il y a bien les entrepreneurs escrocs et le gang des destructeurs, mais ce n'est pas assez. On doit donc se fader la romance fadasse de Hanks et Long à la place.
Du coup, j'aurais dû mettre 4/10, cependant, c'était sans compter sur la scène finale qui est un vrai petit plaisir de cinédéglingo, puisqu'Alexandre Godounov, qui joue ici un chef d'orchestre, dirige l'Hymne à la Joie extrait de la 9ème Symphonie de Beethoven, ce, deux ans avant de foutre le bronx dans le Nakatomi Plaza! Sincèrement, c'est le genre de détail qui fout le smile involontairement.
5/10