AD ASTRA de James Gray

[lvri]

Pour plus être déçu, il ne faut plus regarder les bandes annonces....
(Bon, ça changera pas la qualité du film, mais au moins, il n'y a pas d'attente précise)

[francesco34]

Ca fait aussi partie du plaisir du cinéphile de voir des BA... enfin en tout cas depuis que je suis gamin et que je fréquente les salles, les BA sont quelque chose d'important pour moi, qui créent l'attente justement, et l'excitation pour un film.
Si j'ai aucune attente ou espoir dans un film, pourquoi je me déplacerais en salle pour le voir?

[lvri]

J'adorais les bandes annonces avant... Mais j'ai de plus en plus l'impression d'être face à une pub mensongère. Du coup, lorsqu'un film me tente (via son réalisateur ou son sujet par exemple), soit je zappe la bande annonce, soit je ne regarde que le premier teaser et rien de plus (du coup, ça aussi ça devient lourd la multiplication des bandes annonces ! Début de tournage, making of d'une scène, le teaser, 3 mois avant la sortie, 2 mois avant, 1 mois avant, 15 jours avant et la bande annonce finale....).

[logan]

Grosse douche froide les critiques de Venise sont très bof et le mot qui revient le plus est que le film est très basique et attendu. Qui plus est info importante que j'avais loupé c'est PG13 apparemment même les fans de gray vont être déçus.

[Alegas]

Je sais pas combien de critiques tu as lu mais perso celles que je trouve au premier abord sont loin d'être bof.
Les plus mitigés parlent effectivement d'un film attendu et d'une fin abrupte, mais de l'autre côté je lis que c'est le film logique derrière Lost City of Z dans le sens où c'est autant un voyage intérieur qu'un voyage visuel, que c'est le film le plus émouvant de Gray depuis Two Lovers, et que c'est aussi intimiste qu'ambitieux.

Another introspective but immaculately crafted adventure epic from the director of “The Lost City of Z,” “Ad Astra” is an awe-inspiring film about the fear of male vulnerability and the fait accompli of becoming your own father — whomever he might be (the more baggage you can bring to the table the better, as these characters are mere vessels for the movie’s interplanetary voyage into the heart of darkness). Despite a blockbuster-sized budget and whatever box office aspirations Disney might still have for this leftover piece of Fox’s pre-acquisition production slate, Gray’s largest film is light years removed from the crowd-pleasing likes of “Gravity” and “The Martian.”

This is spare and mythic storytelling; the more expansive its vision gets, the more inward-looking its focus becomes. Even with a linear narrative that never slows down, a chase sequence that feels like “Fury Road” on the moon, and a suspenseful vision of the galaxy that makes room for any number of unexpected surprises (beware the claw marks inside a seemingly abandoned spaceship), “Ad Astra” is still one of the most ruminative, withdrawn, and curiously optimistic space odysseys this side of “Solaris.” It’s also one of the best.

[Mr Jack]

Ouais une critique pas trop mal non plus.

[Alegas]

Et Philippe Rouyer a vu le film :

Toute première fois..Avec #AdAstra (sortie le 18 septembre), James Gray réussit ses débuts dans la science-fiction. Entre « 2001 » et « Apocalypse Now », il fait de l’odyssée de Brad Pitt vers Neptune une quête de soi et du Père, qui raccorde avec tout son cinéma

[maltese]

Ad Astra : 9/10

James Gray qui fait son Apocalypse Now intimiste dans les étoiles, wow.
Comme espéré, c'est vraiment le parfait complément de Lost City of Z.

Ah, voilà ce que je voulais lire

[osorojo]

Il le survend. C'est aussi chiant que First man.

Mais ui, c'est beau, et Brad Pitt est Brad Pitt.

[Alegas]

J'étais à 8-8,5 sur la majeure partie du film, mais la dernier acte m'a mis à genoux. Le voyage intérieur du perso de Pitt m'a complètement chamboulé.

Par contre, je sais pas s'il y a eu remontage du studio ou si Gray a retravaillé son film pendant la promo, mais il y a un gros paquet de plans des BA qui ne sont pas dans le film (Liv Tyler avait l'air d'avoir bien plus de présence à la base).

Et effectivement ça ressemble beaucoup à First Man sur son penchant intimiste, mais vu que le Chazelle est très bien le Gray est très bien aussi.

[osorojo]

Au moins on est cohérent dans nos goûts

Moi j'ai eu du mal avec son voyage intérieur, d'autant plus qu'il la joue Brad Bond pour le débuter

[maltese]

Et hop, je suis refroidi, vu que le côté très intimiste du Chazelle m'a tout de même un peu saoulé

[osorojo]

Tu vas voir, dans ce film, il est interdit de sourire, tout le monde tire la tronche.

Mais bon, si tu t'attends à que dalle niveau histoire et que t'as envie de voir de belles images, de beaux dégradés de couleur, alors tu vas en prendre plein les mirettes.

Faut juste faire l'impasse sur un script qui te promet d'être ambitieux dans les 15 premières minutes pour se contenter ensuite de te chanter une leçon de psychologie niveau lycée.

[Alegas]

J'ai l'impression de relire ceux qui reprochaient à Lost City of Z de ne pas être un film d'aventure.

[osorojo]

Hum, et je lui reproche quoi alors ? ^^

Je trouve juste le film bancal dans sa proposition. Entre l'anticipation (la société manipulatrice, la colonisation spatiale), l'aventure spatiale, l'introspection et l'actionner même (franchement j'étais gêné pendant la couse poursuite sur la lune ou quand Pitt se bat avec les 3 astronautes après avoir nagé dans un bassin comme un béret vert et être entré par effraction dans une fusée en pleine phase de propulsion), j'ai eu le sentiment finalement que Gray ne savait pas sur quel pied danser.

Et je ne parle même pas de Liv Tyler et ses scènes sponsorisées Voici qui ne servent à rien sinon encore plus nous faire bien comprendre la difficulté qu'est celle de Pittounet à communiquer avec son entourage.