par Dionycos » Jeu 19 Sep 2019, 12:37
The Evil Within 2
Pourquoi j'ai lancé le jeu en mode survivant ? Pourquoi ? Si on joue prudemment comme je le fais, c'est beaucoup trop simple, j'ai régulièrement le max de munitions dans mes armes... Et après 5h de jeu, j'ai vraiment la flemme de recommencer en mode cauchemar.
Dommage car après un démarrage poussif à souhait (les 2 premiers chapitres), je suis bien happé par le jeu malgré une tension moins forte que dans le premier à cause du semi open world qui ne me convainc pas totalement. D'un côté, ça apporte une dimension exploration particulièrement plaisante pour peu qu'on aime le loot. Si comme moi vous adorez ramasser des trucs dans les jeux, vous allez kiffer celui-là. Il y a un vrai plaisir à parcourir la ville et rentrer dans les maisons, il y a toujours un truc à y faire, à y dénicher. On a envie de tout visiter et c'est un pur kiff. Mais bien que ce soit stimulant, ça a le désavantage de faire baisser la tension. Le fait de pouvoir aller un peu partout permet de dénicher beaucoup de choses très tôt (j'ai passé plus de 3h dans l'open world sans me soucier de mon premier objectif principal). Et avoir autant de loot dans un survival, c'est un peu opposé à la philosophie de pénurie qui caractérise ce style de jeu. On ramasse de la poudre à canon partout, des herbes, des explosifs, des munitions, des soins etc. Ca dégueule de partout pour peu qu'on sorte un minimum des axes principaux. Et si comme moi on joue au maximum la carte infiltration au couteau, on finit vite suréquipé, et pas franchement en difficulté quand on n'a pas d'autre choix que de faire parler la poudre. Là je vais seulement attaquer mon premier objectif principal dans la ville, et j'ai un un gun avec une trentaine de balles, un shotgun avec une douzaine de cartouche, un fusil de précision avec 7 ou 8 balles en réserve, une arbalète avec des flèches normales, explosives, électriques et fumigènes... Sans oublier que j'ai déjà réussi à augmenter la puissance et la capacité de presque toutes ces armes. Mais ça, c'est peut-être aussi dû au mode survivant, qui porte bien mal son nom. J'imagine qu'il y a moins de ressources à ramasser en mode cauchemar.
L'autre problème de l'open world, c'est qu'il permet trop facilement de contourner les problèmes. On repère sans mal les zones à éviter, et il est très facile de prendre les ennemis à revers, là où, au hasard, Resident Evil 2 remake nous positionne souvent judicieusement dans des goulots d'étranglements qui décuplent la tension. Bref, l'open world a ses côtés cool qui donnent une touche The Last of Us franchement plaisante, mais la peur en prend sérieusement un coup.
Heureusement, quand on rentre dans les maisons, on retrouve le survival à l'ancienne. J'ai notamment fait une rencontre complètement cauchemardesque avec une créature très dérangeante et invincible, pour une petite partie de cache cache assez mémorable. Mais c'était finalement très fugace, rien à voir avec la tension constante du tyran dans RE2.
Avec ce principe des maisons à visiter, The Evil Within a plus que jamais ce côté musée de l'horreur, où chaque maison est un petit train fantôme, tout comme l'étaient les 15 chapitres du premier jeu. Je trouve ça aussi génial (le jeu peut tout se permettre grâce à son scénario prétexte) que frustrant, car encore plus fugace qu'auparavant. Mais je n'en suis encore qu'au début, je parle peut-être trop vite.
En tout cas, même si c'est un peu décevant sur le côté purement flippe, ça reste un pur plaisir à jouer et j'ai du mal à lâcher la manette.
Homeward bound. I wish I was