Les avis de vos dernières lectures

[osorojo]

@Jack : nop connais pas, je note, merci

[Jack Spret]

J'ai lu "Hiver à Sokcho" et je suis tombé amoureux de l'auteur Elisa SHUA DUSAPIN

[Val]

Tu m'étonnes.

J'ai longtemps eu envie d'organiser une "dédicace" avec elle.

[Mark Chopper]

Et le bouquin, il vaut quoi ?

[Jack Spret]

Joli maniement de la langue, une sensibilité forte mêlée à une profonde nostalgie. Belle rencontre entre les deux personnages et c'est lu en une heure.
Du coup, j'ai acheté dans la foulée "Les billes du pachinko".
Son métissage profite énormément à son écriture je trouve.
Et elle est canon (ah je l'ai déjà dit)

[Jack Spret]

"La vie en temps de guerre" de Lucius Shepard - 1987

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Quand on ferme le livre, on a l'impression d'avoir vécu une sorte de réalité alternative: comme si "Apocalypse Now" aurait été adapté en bouquin et qu'on y avait mis une pincée de SF et un soupçon d'hallucinogènes en plus. Descente lente et profonde dans la folie et la perte de repères, ce roman tend à sacraliser la guerre et ces soldats par un chemin de croix spirituel et corporel.
Sorte de pendant guerrier du réalisme magique, ce livre laisse de très fortes images en tête mais l'intrigue n'est qu'une excuse qui permet à l'auteur de décrire ces fameux tableaux sauvages et bouillonnants de vie et de mort.

"Hiver à Sokcho" d'Elisa Shua Dusapin - 2016

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En arrivant à manier la langue française dans ce qu'elle a de plus sensible et poétique, la jeune Elisa Shua Dusapin inscrit une profonde mélancolie dans ses personnages, tous deux naufragés solitaires cherchant leur phare dans la nuit. C'est une belle rencontre qui est racontée avec un respect des cultures et des différences, le métissage de l'auteur profitant énormément à son écriture.

"Les hommes protégés" de Robert Merle - 1974

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Que serait un monde où les femmes reprendraient les rênes du pouvoir à la suite d'une épidémie éradiquant la gente masculine ? Robert Merle s'amuse du cliché des phallocrates et des féministes endurcies pour délivrer sa vision d'un monde distopique où l'homme serait une espèce en voie de disparition. Brassant de multiples thèmes, qu'ils soient religieux, politique, sociologiques ou sexuels. Avec 5000 ans de civilisation patriarcale dans le rétroviseur, on comprend aisément le ressentiment de la femme au début du roman. Mais survient alors une ghettoïsation des mâles sains qui n'est pas sans rappeler les heures sombres de l'histoire. Le roman sait être léger quand il le faut, dur dans les moments importants et c'est avec un constat bien dérangeant que Merle clôture son récit, mettant le lecteur que je suis mal à l'aise face à une vision qui, avec le violent sursaut de la femme et de sa condition dans la société, tend à rendre de plus en plus proche de la réalité. Déroutant !

[osorojo]

Je viens de lire Le portrait de Dorian Gray de Wilde et j'ai du passer à côté quand je vois la réputation du bouquin.

C'est bien écrit, mais alors j'ai carrément eu l'impression de me trouver face à une idée de génie étoffée de références historiques multiples qui sont langoureusement déployées lors d'interminables pages descriptives. Comme si le mec avait pu tout torcher en une nouvelle mais qu'il avait été sommé par une quelconque force extérieure d'en faire un roman.

Du coup, avis très mitigé, c'est clairement chouette mais beaucoup trop long à mon sens. A tel point que ça dessert l'idée de départ qui bien que cool ne reste finalement qu'à l'état d'embryon.

Et carton rouge à cette édition et ses illustrations moisies qui te racontent la suite du bouquin alors que t'as rien demandé.

[Mark Chopper]

Même avis... Je crois, sans certitude, qu'il s'agit de son unique roman : il était plus à son aise avec des formes courtes.

[osorojo]

Ah ? Ben écoute, ça me rend curieux de voir ce qu'il peut donner sur du format plus condensé, pour le coup.

[Mr Jack]

Jamais accroché non plus (mais pas fini, du coup). Et tant qu'on est dans les déceptions je suis en train de finir L'Ile au Trésor, un peu déçu, aussi.

[Mark Chopper]

Tu es aigri avant même la naissance de ta fille, Papa Jack

[Mr Jack]

Genre ça date d'hier ?
J'ai trouvé ça efficace et sympa à suivre mais j'ai pas ressenti la fougue de l'aventure, je sais pas, 'manquait un truc.

[osorojo]

D'accord avec Jack, ça maque clairement de cul Stevenson.

[Mr Jack]

Voilà. Je préfère Manara.

[osorojo]

Tiens Jack, y a un peu de cul là (soft mais sympa) :



Bon on est loin de Wilde en matière de style, ici c'est de l'écriture efficace et plus basée sur la métaphore qui file le sourire, mais ça se lit d'une traite et ça fout la banane. On n'est pas au niveau de la saga Kenzie-Gennaro mais franchement ce duo Hap-Leonard m'a bien plu, je pense que je vais lire la suite de leurs aventures.

Si vous voulez vous faire un truc léger qui se lit tout seul, que vous êtes d'humeur polarde, alors tentez le coup

J'aime bien cette collec folio policier sinon, elle a de la classe, la couv + le papier qui compose les pages intérieures sont très agréables au toucher.