[Alegas] Mes Critiques en 2019

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar pabelbaba » Mar 27 Aoû 2019, 16:42

Voire carrément nuls. :chut:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar maltese » Mar 27 Aoû 2019, 17:37

Ce serait contre ma religion de dire ça, mais... :chut:

(Non allez ça a quelques qualités)
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar pabelbaba » Mar 27 Aoû 2019, 17:49

Ouais, y a de jolis paysages dans Two Mules... :chut:
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Dikkenek - 2/10

Messagepar Alegas » Mer 28 Aoû 2019, 10:52

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Dikkenek de Olivier Van Hoofstadt
(2006)


Comme Idiocracy, j’ai maté ce film parce qu’on arrêtait pas de m’en parler à une époque. Pendant mes années lycée, je me souviens qu’il y avait un gros délire général sur ce film, au point que ça en venait à citer les répliques avec l’accent belge entre les cours. A l’époque, je m’en foutais, et j’aurais dû continuer comme ça parce que, comme Idiocracy, c’est vraiment de la merde. Là encore, c’est toute une comédie qui repose sur un concept : faire rire le public avec des gogols qui parlent avec un accent rigolo. Et...c’est tout. Mais genre vraiment. Faut vraiment pas être difficile pour rire devant un film pareil. Ça se se la joue Guy Ritchie des premières œuvres, mais au final ça donne un truc complètement embarrassant et décousu, avec des storylines qui se croisent n’importe comment et sans réel but. Le pire étant quand même de constater que le film n’a pour lui que deux choses : un duo de personnages WTF (Damiens et Couchard, dans le surjeu le plus total, marrant dix minutes puis saoulant sur la longueur) et une Mélanie Laurent qui se la joue atout charme (y'a pas à dire, elle était vraiment mimi à cette époque). Le reste, c’est vraiment triste à voir, entre Foresti qui se croit dans un de ses sketches (le coup des citations de chansons, pitié...), Cotillard qui ne sert à rien et Pinon qui se demande ce qu’il fout là. Passée la première demi-heure, j’avais envie de me pendre, et je me demande encore comment j’ai pu terminer une épreuve pareille. Faut vraiment que j’arrête de vouloir regarder le moindre film dont on me dit du bien.


2/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar Mark Chopper » Mer 28 Aoû 2019, 10:54

Damiens me fait vraiment marrer dans ce film :chut:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar maltese » Mer 28 Aoû 2019, 10:55

Faut être Belge pour comprendre :mrgreen:
François Damiens, c'est respect éternel, j'explose de rire dès qu'il apparaît à l'écran :eheh:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar pabelbaba » Mer 28 Aoû 2019, 11:05

Et un film où Jérémie Renier s'en prend plein la tête, c'est direct la moyenne. :chut: :mrgreen:
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Re: Dikkenek - 2/10

Messagepar Alegas » Mer 28 Aoû 2019, 11:07

Alegas a écrit:Faut vraiment pas être difficile


:chut:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar osorojo » Mer 28 Aoû 2019, 11:08

Ben, faut surtout aimer rigoler et se laisser régresser jusqu'au QI négatif, c'est pas pour tout le monde ^^
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar Mr Jack » Mer 28 Aoû 2019, 12:03

Pas pour Monica Geller, en tout cas. :chut: :mrgreen:
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You have to believe.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar pabelbaba » Mer 28 Aoû 2019, 13:09

:eheh:
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Pi - 7/10

Messagepar Alegas » Mer 04 Sep 2019, 14:36

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Pi de Darren Aronofsky
(1998)


Un premier film plutôt exemplaire de la part d’Aronofsky : il y avait déjà toute une partie de son cinéma avec des moyens dérisoires (60 000 dollars), et même encore aujourd’hui ça continue à se regarder avec beaucoup d’intérêt. Globalement c’est un film assez proche du Following de Nolan sur plusieurs aspects : utilisation du noir et blanc, ambiance paranoïaque, beaucoup de détails formels et thématiques qui reviendront dans les films suivants des auteurs, mais pour le coup Pi a vraiment une approche expérimentale qui doit beaucoup à ces influences. Car bon, quand je l’avais découvert, je rapprochais son montage ultra-cut uniquement à son film suivant, Requiem for a dream, mais j’ai depuis vu Tetsuo, et il y a clairement l’ombre de Tsukamoto sur l’ensemble du premier essai d’Aronofsky (dans le montage, mais aussi dans l’utilisation du noir et blanc très contrastée et certains décors comme l’appartement).

Dès le premier film, Aronofsky s’imposait avec beaucoup d’évidence comme quelqu’un de parfaitement capable pour poser des ambiances (la première BO de Mansell et la photo de Libatique aidant beaucoup), diriger un casting et trouver un juste milieu et l’expérimental et un récit paranoïaque classique. Alors forcément, ça a les limites du premier film habituel, et au final ça ressemble plus à un exercice de style qu’autre chose, mais ça s’avère néanmoins réussi, et ça annonçait clairement ce qui allait suivre, des inserts de Requiem for a dream jusqu’à la caméra portée de The Wrestler en passant par la dimension religieuse de la totalité des films du réalisateur. Si on me demandait de conseiller des premiers films où on fait beaucoup avec pas grand chose, Pi en ferait clairement partie.

7/10
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Portrait de Jennie (Le) - 6,5/10

Messagepar Alegas » Jeu 05 Sep 2019, 11:31

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Portrait of Jennie (Le Portrait de Jennie) de William Dieterle
(1949)


Sympathique mais j’en attendais sûrement trop. La première fois que j’ai entendu parler de ce film, c’était venant d’un vendeur de dvd avec qui je parlais de ma découverte de Peter Ibbetson, et qui m’a donc conseillé ce Portrait of Jennie avec qui il partage plusieurs points communs. Alors oui, sur le papier c’est plus ou moins la même came (une histoire d’amour avec des éléments fantastiques qui vont arriver au fur et à mesure de l’avancée du récit) mais j’ai l’impression que c’est moins libre et plus lisse dans le traitement, sûrement parce que c’est une production Selznick et que, par conséquent, ça se veut être un divertissement dans une certaine tradition hollywoodienne. Après, loin de moi l’idée de dire que c’est un film conventionnel, car si ça l’est dans les valeurs que ça dégage ça l’est déjà beaucoup moins formellement, puisque ça se veut assez novateur, que ce soit via la photographie hyper stylisée (qui a raté l’Oscar cette année là au profit de la photo plus réaliste de Naked City) ou quelques expérimentations visuelles pour le moins intrigantes (certains plans tournés à travers une toile de peintre, ou encore un climax final avec filtres de couleur et un son spatialisé).

Pour le coup, c’est clairement la forme qui fait se distinguer le métrage, car pour le reste je dois avouer avoir eu du mal à m’accrocher aux personnages. Ça manque globalement de naturel dans les dialogues, ça fait très théâtral, et on a souvent une longueur d’avance sur le personnage principal concernant la compréhension des éléments fantastiques. En plus, je suis pas super fan de Jennifer Jones, il lui manque un côté attachant que je ne saurais décrire pour la rendre réellement intéressante, Joseph Cotten, lui, est déjà bien plus convaincant dans ce rôle de peintre fauché (la classe quand même d’avoir la même année ce film et The Third Man). A l’arrivée, on a donc une joli romance sublimée par sa mise en scène, mais dans l’ensemble je conseillerai bien plus le film d’Hathaway, qui me paraît plus confidentiel mais pourtant bien plus réussi émotionnellement.


6,5/10
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Wrestler (The) - 7,5/10

Messagepar Alegas » Ven 06 Sep 2019, 11:38

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The Wrestler de Darren Aronofsky
(2008)


Après l’échec financier de The Fountain, Darren Aronofsky est contraint de mettre ses ambitions de côté. Exit le projet Noah (qu’il reprendra néanmoins par la suite) : Aronofsky doit prouver à nouveau qu’il est capable de créer des petits films événements comme à ses débuts. Au final, cette obligation de revenir à des moyens plus modestes fera du bien à son cinéma, notamment sur le plan visuel. The Fountain, avec sa mise en scène très stylisée et son montage dense s’inspirant de Satoshi Kon, était clairement l’aboutissement des directions formelles que Aronofsky avait pris depuis ses débuts, et un renouvellement s’imposait. Retour donc à une réalisation plus proche de Pi, avec caméra à l’épaule proche des personnages et image granuleuse, mais avec une différence de taille : ici, pas question d’un montage cut à la Tsukamoto, Aronofsky va, au contraire, préférer des longs plans ininterrompus pour renforcer le côté réaliste qu’il souhaite donner à son récit. Une approche formelle qu’il gardera ensuite en partie pour la majorité de ses films suivants. La volonté de quelque chose de plus intimiste se fait clairement ressentir, en accord avec le sujet (la plongée dans le quotidien d’une vieille légende du catch qui doit faire face à sa retraite suite à des problèmes de santé, l’obligeant à faire un point sur sa vie), et ainsi The Wrestler devient certainement l’un des films les plus touchants de son réalisateur.

Forcément, ça doit beaucoup à la présence de Mickey Rourke, qui livre non seulement une prestation de premier ordre (le mec méritait clairement l’Oscar, surtout face à SeanPenn/Harvey Milk complètement surcoté à l'époque et oublié depuis) mais surtout qui établit un parallèle intéressant avec sa carrière, le film parlant constamment de la célébrité, de ses revers et conséquences, ainsi que du come-back. Ça donne un second niveau de lecture à un film plutôt fascinant dans son équilibre constant pour ne pas tomber dans le misérabilisme facile et gratuit, c’est toujours très juste dans la façon de montrer un homme pas glorieux pour un sou (le mec a délaissé complètement sa famille pour sa carrière, il gère la mise en scène mais se paume complètement dès qu'il est confronté à la réalité) mais toujours sincère dans ses intentions (très belle relation avec le personnage de Tomei, elle qui trouve sans doute le meilleur rôle de sa carrière). J’avais complètement oublié la dimension tragique du final, avec ce côté sacrificiel quasi christique, et en cela ça rejoint la dimension religieuse de la filmo d’Aronofsky : le film pourrait s’apparenter à un chemin de croix, et finissant sur l’acceptation d’une destinée. A la sortie, je me souviens que je considérais le film comme une sorte d’OVNI dans la carrière d’Aronofsky, mais avec le recul et les films suivants, c’est finalement une évolution logique de son cinéma, autant formellement que thématiquement. Un beau film qu’on réduit malheureusement trop souvent à sa performance d’acteur, alors qu'il est bien plus.


7,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar Mark Chopper » Ven 06 Sep 2019, 11:49

Je crois que c'est Heatmann qui avait eu l'idée d'un spin off sur le personnage de Marisa Tomei.

Le rêve :love:
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