Reservoir Dogs : ?/10
Pas revu depuis
très longtemps... Je ne vais pas revenir sur le fait que la découverte de
City on Fire a un peu tué ce film pour moi. Seule fois de sa carrière où Tarantino fait plus dans la copie que dans l'hommage/l'inspiration.
Pulp Fiction : 5,5/10
Quand Samuel L. Jackson n'est pas à l'écran, j'ai l'impression de voir quelque chose d'assez creux et vide... Le jeu sur la structure chronologique sert plus d’esbroufe et de cache-misère à mon sens.
Jackie Brown : 8,5/10
C'est un cliché, mais voilà : Tarantino a signé le
film de la maturité. Et à seulement 34 ans, rien que ça. Le casting est magnifique, les rôles attribués à Pam Grier et Robert Forster sont beaux. Et dans les seconds rôles, Jackson et De Niro sont énormes. Et c'est sa meilleure soundtrack (ce qui n'est pas rien).
Kill Bill vol. 1 :
9/10Ça peut paraître impensable aujourd'hui, mais après
Jackie Brown, on imaginait que Tarantino ne pouvait écrire que des polars (à sa sauce certes, mais seulement des polars) et qu'il était plus un scénariste qu'un véritable metteur en scène (si si, je me souviens bien des critiques de l'époque). Mais ce film incroyablement ambitieux, qui pour le coup rend
réellement hommage à certains genres que j'affectionne plus que tout, a totalement changé la donne (en plus de booster les sorties asiatiques en DVD). Là, QT est entré dans une autre dimension.
Kill Bill vol. 2 :
7,5/10La seconde partie du diptyque apporte plus de profondeur... Mais certains dialogues me paraissent interminables et assommants. Et David Carradine, ce n'est pas un acteur
Boulevard de la mort : 7/10
Souvent considéré comme le film plus faible de QT... Le projet
Grindhouse était sans doute commercialement suicidaire, d'où la scission
Planet Terror /
Boulevard de la mort (et remontage à la clé) hors des Etats-Unis (sans doute un coup de Weinstein ?). Le film reste une bonne récréation (tout comme le Rodriguez d'ailleurs), assez jouissive jusqu'à la poursuite démente en milieu de métrage (et Kurt Russell est mortel, un personnage iconique). La deuxième partie, par contre, voit QT s'enliser dans l'autocitation et les dialogues assommants. Mais ça reste fun.
Inglourious Basterds : 5,5/10
QT a toujours été libre et protégé par ses producteurs dans sa carrière (la Palme d'Or dès le deuxième film a bien aidé)... Mais là, j'ai l'impression que l'échec de
Grindhouse lui a mis la pression et que le production a été précipitée, voire bâclée... Le scénario aurait mieux fonctionné au théâtre, avec sa structure en saynètes. Le film alterne le chaud et le froid : casting mortel (Waltz est une révélation, Diane Kruger est épatante) ou à côté de la plaque (le jeu de Brad Pitt, sérieux, ça ne fonctionne pas, et je ne parle pas de Mélanie Laurent, de Daniel Brühl ou d'Eli Roth qui est censé faire pisser les allemands de peur avec son regard de mérou). Certaines scènes, comme la première, restent inoubliables, mais j'ai trop souvent l'impression de voir des saynètes qui s'éternisent en dialogues assommants dans des décors bien cheaps. Une déception, pourtant j'ai essayé de l'aimer.
Django Unchained :
7,5/10Si on excepte un dernier acte qui n'en finit plus de finir (petit souci d'écriture de ce côté-là), c'est du tout bon : QT a réussi son passage au western avec un film qui porte bien sa marque. Mention spéciale à Samuel L. Jackson dont le petit rôle est assez savoureux.
Les Huit Salopards : 4/10
Vu une seule fois et quelle déception... Là encore, ça aurait pu fonctionner au théâtre, mais là je l'ai subi et c'est un euphémisme. Et c'est peut-être bien la première fois que Tarantino fait dans la violence gratuite (my god, la scène de viol
)... Aucune envie de revoir ce machin.
Once Upon a Time… in Hollywood : 9/10
Va falloir le digérer un peu celui-là... Mais c'est brillant, DiCaprio et Pitt sont grands, l'hommage à l'époque et au cinéma est magnifique. J'ai adoré cette promenade dans le Hollywood de 1969.