ONCE UPON A TIME... IN HOLLYWOOD de Quentin Tarantino

L'actualité cinéma

Modérateur: Alegas

Re: *2019* Classement annuel des BKRiens

Messagepar maltese » Dim 18 Aoû 2019, 14:39

Tout à fait, et d'ailleurs:
Val a écrit:Le tournage de la scène entre DiCaprio et Timothy Olyphant, quel pied aussi ! DiCaprio qui se plante dans sa réplique, la caméra qui revient "sur ses pas" et Olyphant qui rejoue sa scène. Comment c'était classe. 8)


Clair que cette scène a un côté assez dingue parce que Tarantino pousse à ce moment-là bien loin le concept du film dans le film, tout à coup tu es complètement pris dans cette scène et cette histoire qui n'a rien à voir avec ce que tu regardais 10 minutes avant. Et tu es brusquement rappelé à la "réalité" par le "Line! Line!" de DiCaprio puis effectivement le mouvement de caméra, le visage d'Olyphant concentré mais hésitant...C'est à la fois une plongée dans la fabrication des films/séries en même temps qu'un commentaire sur la frontière entre le réel et l'imaginaire et la façon dont on se construit des barrières mentales pour adhérer à ces histoires, c'est très fort.

Et c'est vrai que dans les séries, on recherche plus généralement une "bonne histoire" plutôt qu'une "bonne manière de la raconter", ce qui n'a rien de péjoratif d'ailleurs. Mais ça explique sans doute en partie pourquoi les critiques (et certains spectateurs) luttent tellement contre l'idée que la saison 3 de Twin Peaks est une série :mrgreen:
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Re: ONCE UPON A TIME... IN HOLLYWOOD de Quentin Tarantino

Messagepar Waylander » Dim 18 Aoû 2019, 15:29

Val a écrit:
Je ne regarde sans doute pas autant de séries que certains, mais j'en regarde tout de même et Thoret a entièrement raison. C'est une analyse que je partage depuis longtemps et que je pourrais faire aussi sur la littérature. Les gens veulent une bonne (belle) histoire mais se foutent complètement de comment elle est racontée (je suis très bien placé pour le savoir, c'est mon métier). Le style, la création littéraire, l'expérimentation, trouver la phrase qui n'a jamais été écrite et qui puisse dire plein de choses, cela n'intéresse personne. C'est la même chose pour les séries : on veut quelque chose qui nous tiennent en haleine, nous émeuvent, mais la manière de le raconter est interchangeable d'une série à l'autre. Il y a des contre-exemples, bien sûr, mais ils sont rares et se font généralement démonter (John from Cincinnati, Twin Peaks The Return).

On peut dire ça sans être taxé de snobisme ou de prétention. Encore une fois, je suis moi-même amateur de séries et de bonnes histoires donc je ne critique pas le fait d'aimer suivre une bonne série ou de lire un bouquin divertissant, je suis le premier à le faire. Mais à choisir entre une bonne histoire racontée platement et une histoire plus banale et passe-partout racontée d'une manière personnelle et nouvelle, je choisi la seconde solution. Alors, bien sûr, parfois on a la chance d'avoir une bonne histoire et une narration unique est c'est formidable mais cela devient rare...


Ton métier n'est pas d'écrire des histoires, mais de vendre des bouquins, dans une librairie, pas 40, donc ton regard n'est pas non plus totalement objectif (j'ai bossé dans une librairie spécial BD et les plus gros consommateurs achetaient des trucs bien chelous et pas du tout Tintin Lanfeust ou Astérix) . Les ventes d'une librairie, faut prendre aussi en compte le lieu où elle crèche, la fréquentation etc... (dans le 16ème tu vends pas les mêmes oeuvres qu'une librairie dans le 93). Les" gens" ça ne veut rien dire. On est tous des gens ici et pourtant, on aime tous ce que tu dis que les gens n'aiment pas. :mrgreen: De plus, le "comment " est raconté une histoire c'est toujours pareil ça veut tout et rien dire. L'écriture que toi tu trouves "plate", beaucoup la trouve justement très efficace. Depuis que j'écris et que je lis des bouquins sur l'écriture ou que j'écoute des tas d'interviews et de podcasts sur l'écriture, je me rends compte que la plupart des conseils visent justement l'efficacité, même venant de la part grands auteurs. Dans ce que tu toi tu aimes et recherches, on peut aussi y voir de la fioriture et des effets lourdingues. Une histoire doit avancer, et souvent, je constate que pas mal d'auteurs divergent trop, prennent trop leur temps et pondent des pavés imbuvables. A l'inverse, j'ai lu des nouvelles (par exemple d'Asimov ou K-dick donc pas forcément réputés pour être géniaux en terme d'écriture) me scotcher et me faire réfléchir 10 plombes après avoir refermé le truc. Déjà parce que c'était inventif, sur des thèmes importants et surtout, l'écriture dites "simplistes" était en réalité ultra efficace. Pas un mot inutile. Pas un truc lourdingue. Une dernière phrase de 10 mots qui te fout le cul par terre (pas forcément un cliff hein, mais ce que j'appelle une "idée". Une idée du futur de l'humanité ou du monde, ou une idée sur l'évolution).

A l'inverse j'ai lu des trucs magnifiques, super beaux et chiadés mais complétement creux avec des fins quelconques et des histoires vues revues sans vraiment d'intrigue ni d'enjeux. Du coup, j'ai tout oublié. Les livres loufoques, ou inventifs, jamais vus genre "la maison des feuilles" ce sont des exceptions. Faut que le concept soit maitrisé de tous les côtés.

Il n'y a certainement pas de recettes miracles mais les temps changent , les arts mutent ce n'est pas forcément dans le mauvais sens non plus. Écrire au plus simple, éviter les fioritures, éviter la belle phrase, c'est très difficile et je le constate tous les jours. Dans le domaine de l'écriture, c'est justement le défaut de pleisn de débutants de vouloir surécrire et passer par des narrations absconses, des phrases longues, avec des mots rares et cie. Aller au plus simple, faire avancer l'histoire, ne pas ennuyer le lecteur, si tu crois que c'est facile.... :roll: Et honnêtement, écrire une phrase qui n'a jamais été écrite c'est presque impossible voir même sans intérêt. Si derrière t'as rien à raconter, c'est vain. Si au moins tu as une historie intéressante, prenante et des bons persos, tu peux être lu et apprécié. Faire du neuf pour du neuf, faire des belles phrases pompeuses avec un truc banal derrière bon...Faut les deux. Ok pour les deux. Tu sais à quoi ça me fait penser ? Aux films style 21 grams et cie. Comme dirait Scalp, pour faire genre original narration stylée trop cool, on fout le film dans le désordre, on mélange les pages du scénario. Et donc ? Ca sert à quoi ? A se faire remarquer. Car dans le fond, ça n'a absolument aucun intérêt ni sens. Donc les narrations super originales ça existe notamment en BD ou littérature mais faut tomber dessus et souvent, ce ne sont pas les romans dont tu souviendras le plus ( pour le fond j'entends). Certains disent qu'ils préfèrent du banal chiadé et original qu'un truc original mais raconté de manière classique. Donc la forme importe plus que le fond pour eux. Je peux comprendre car j'ai parfois cet avis mais en vérité, ils passent à côté d’œuvres-univers dingues, d'histoires riches, de messages importants, de nouvelles visions du monde intéressantes etc.... mais écrites "simplement". Est-ce si grave ?

Franchement avant de se poser la question de comment raconter une histoire, faut déjà se demander si on a vraiment une histoire à raconter. Après on verra.

Tout ce débat sur la qualité des séries et des films ça me fait penser au débat littérature blanche et la SFFF...

Pour en revenir à Thoret : il parlait surtout du manque d'esthétisme. Toi tu vises essentiellement la narration.
Il n'y as pas d’esthétique dans Black Mirror ; Ni d’idées de narrations ?
Et Westworld ? Et Galactica n'a pas un style vraiment singulier ? Et the shield avec sa steady cam, son grain etc... ?
Et GOT n'a pas un vrai travail d'orfèvre en terme de décors, costumes, photo ?
Et Mindhunter ?
Et xfiles n'a pas une aura, une ambiance unique ? Une soundtrack atypique ?
Et Kaamelott ? Astier na pas révolutionné son propr eshow en balancant 2 dernières saisons radicalement différentes avec là aussi une petite idée de narration en plus ?
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Re: *2019* Classement annuel des BKRiens

Messagepar Mark Chopper » Dim 18 Aoû 2019, 16:57

Val a écrit:Sérieux, je ne sais pas si c'est l'éclairage, mais les pieds de Margot avaient l'air bien sales dans la scène du cinéma^^.
Je pensais que c'était fait exprès, pour faire "d'époque". :mrgreen:


Faute de pouvoir conduire correctement avec ses chaussures, elle les enlève et salit (forcément) ses pieds avec les pédales.

Ce n'est pas plus compliqué que ça.

(vous n'avez jamais vu de femme se trimbaler avec plusieurs paires de pompes dans sa voiture ? Une pour être belle en ville et une pour conduire à l'aise ?)
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Re: ONCE UPON A TIME... IN HOLLYWOOD de Quentin Tarantino

Messagepar Val » Dim 18 Aoû 2019, 17:22

Je ne sais pas par quoi commencer tellement ton obsession infantile de la contradiction te fait partir dans tous les sens.

Pour commencer, j'ai horreur de faire ça mais comme je n'ai pas envie de me fatiguer, je vais m'y abaisser mais pour ce qui est de mon métier. J''ai travaillé dans des endroits très différents : aussi bien petite librairie indépendante avec une très grande réputation dans "le milieu" et à la clientèle très bourgeoise et cultivée et aussi en grande surface culturelle à la clientèle dite "très populaire". J'ai eu la chance de rencontrer des personnes très différentes (écrivains, éditeurs, autres libraires, journalistes) et manifestement, elles étaient très satisfaites de mes services. Une des librairies où j'ai travaillé (et que j'ai en grande partie montée et fait vivre) a eu droit à plusieurs reportages télé et à été longuement évoquée dans un livre qui a été très médiatisé l'an passé. D'autres librairies ont tenté de me débaucher, ce qui n'arrive pas très souvent dans une vie professionnelle je crois (bon, ça a eu lieue 2 fois, c'est pas non plus tous les jours).
Je cesse l'auto-célébration un peu grotesque (et à laquelle je ne prête pas beaucoup d'attention et de crédit, croyez-le bien) pour aller au but. Je ne pense pas être le libraire du siècle, d'ailleurs c'est un métier très surfait et fantasmé, mais je pense ne pas trop mal me débrouiller dans mon domaine. J'ai sans doute beaucoup de choses à apprendre encore mais, si je veux progresser ou avoir un avis sur mon métier, ses réalités et ses enjeux, il y a effectivement quelques personnes qui peuvent me donner leur sentiment. Tu n'en fait hélas pas partie.

Pour ce qui est du "fond" (ahah), ton message est la preuve parfaite de tout ce que je dis (et Thoret aussi). Le style, l'écriture, la forme, c'est ce qui est l'intérêt principal de la littérature. C'est ce qui va faire que le livre se démarque et va le différencier d'un Marc Lévy. L'écriture, c'est ce qui laisse transparaître la personnalité de l'écrivain, sa sensibilité, son regard sur le monde. Cela nourri le fond, c'est à dire le propos.
Assimiler une écriture soignée et travaillée à un artifice arty et prétentieux est la preuve d'une grande méconnaissance de la littérature. Si pour toi, originalité = expérimentation (comme le laisse penser ton exemple du Danielewski), tu es loin du compte.
Les gens qui veulent raconter "une bonne histoire", c'est un peu comme les gens qui ont "une bonne blague" a raconter. Pourquoi pas, mais c'est un peu vain. La question est de savoir en quoi cette histoire est intéressante. Qu'est ce qu'elle révèle comme vision du monde, qu'est-ce qu'elle nous donne à ressentir sur la vie, l'état des choses,... Un grand texte, c'est une écriture qui révèle ce qu'aucune autre expression n'a réussi à mettre à jour. C'est un texte qui touche du doigt une vérité indicible.

Cela n'empêche pas, comme je l'ai dit, que l'on puisse apprécier simplement "une bonne histoire". Seulement, a un moment donné, on peut reconnaître que l'un des deux exercices est plus profond, plus travaillé et de plus grande valeur que l'autre. Ce qui ne veut pas dire que l'on méprise l'autre et que l'on juge ceux qui l'apprécie. Je ne suis ni juge ni curé, je ne suis pas là pour distribuer les bons et les mauvais points. Surtout, je ne juge jamais l'humanité d'une personne à ses goûts.

Enfin, la polémique sur ce qu'a dit Thoret est révélateur de notre époque. On se croirait dans White de Bret Easton Ellis. Les gens (oui, oui, j'utilise cette expression à loisir car j'essaie de partir du principe qu'avec un peu d'honnêteté intellectuelle, on comprend très bien ce qu'elle veut dire) ne supportent plus la moindre contradiction. Quelqu'un n'a pas le même avis qu'eux ? C'est alors un con, un ignare, un snob, voir, pire, un réactionnaire !!!
Cette obsession a vouloir contredire, à ne pas supporter qu'une autre opinion, une autre vision, une autre lecture du monde que la sienne s'exprime est la preuve d'une grande puérilité et d'un manque d'assurance criant. Vous n'êtes pas d'accord avec Thoret, so what ? Il n'a tué personne, n'a insulté personne. Qu'est-ce que ça peut faire ?
Cette façon de vouloir acculer l'autre en permanence à s'expliquer, à s'amender est insupportable. Comme si on ne pouvait plus concevoir que quelqu'un n'ait pas forcément la même lecture que nous, peut-être en raison de son parcours, de son expérience ou que sais-je encore.

En ce sens, il n'est pas étonnant que la littérature et le cinéma aux sens où j'en parle et où en parle Thoret n'évoquent rien à de plus en plus de monde. A la base, le goût du cinéma (et de la littérature), c'est le goût de l'autre, de son intelligence, de sa sensibilité, de son regard, c'est à dire de l'altérité. En quoi son expression peut-elle me bouleverser, me remettre en question, m'enrichir et me faire réfléchir, faire évoluer mon expérience d'homme.
Aujourd'hui, le seul réflexe pavlovien face à une expression qui ne nous brosse pas dans le sens du poil, est de dire en quoi cela heurte notre petite personne et notre petit égo. Incapacité totale à envisager l'autre, à voir autre chose que soi comme horizon possible. La société de l'infantilisation et de l'inhumanité.
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Re: ONCE UPON A TIME... IN HOLLYWOOD de Quentin Tarantino

Messagepar Mark Chopper » Dim 18 Aoû 2019, 17:27

Vaut mieux qu'on parle de pieds.

(mais je suis 100 % du côté du mec qui a dîné avec Bellanger, bien sûr)
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Re: ONCE UPON A TIME... IN HOLLYWOOD de Quentin Tarantino

Messagepar Alegas » Dim 18 Aoû 2019, 21:45

Trois jours après avoir découvert le film, j'avoue être très tenté de le revoir : j'ai beau penser que c'est le Tarantino le moins fort depuis Death Proof, je n'arrête pas d'y repenser. Quelques heures après la vision, c'était surtout les défauts qui se bousculaient dans ma tête, que ce soit les longueurs, l'arc de Sharon Tate, les nombreux plans du trailer absents du film qui laissaient présager des directions différentes. Mais là, j'ai vraiment envie de refaire une séance avec mes attentes mises à part.
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Re: ONCE UPON A TIME... IN HOLLYWOOD de Quentin Tarantino

Messagepar Val » Dim 18 Aoû 2019, 21:46

+1. Je vais essayer de le revoir en VO.
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Re: ONCE UPON A TIME... IN HOLLYWOOD de Quentin Tarantino

Messagepar Tarankita » Dim 18 Aoû 2019, 22:03

De mon coté j'ai trouvé plusieurs choses vraiment dommage: :?

-
le perso d'Al pacino qui ne sert pas à grand chose et vraiment sous exploité. Al en a encore sous le coude pour faire une scène de monologue épique (ou en duo avec Dicaprio). Le prendre juste pour ça...dommage


-
les longueurs de Sharon Tate, pour le coup vraiment inutile. j'aurai préféré quil exploite ce temps sur Charles Manson


-
Bruce Lee....mais wtf? pas compris l'interet de le ridiculiser autant. Ok pour montrer que Pitt est chaud mais à ce point la ça devient affligeant


-
La fin...bon je me doutais de ce genre de contre pied mais la encore, comme la fin de Django, c'est rapidement baclé


Ce que j'ai kiffé: :D

- L'ambiance 70+ la BO

-
les films dans les films magnifique idée; (j'aurai bien aimé autre genre que le western)


- La relation d'amitié très bien ecrite entre les deux persos.

-
La scène de Pitt visitant les hippies, vraiment bien real, avec cette tension qui monte
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Re: ONCE UPON A TIME... IN HOLLYWOOD de Quentin Tarantino

Messagepar Mark Chopper » Dim 18 Aoû 2019, 22:12

Non content de jouer dans des films de merde, Bruce Lee m'a toujours donné l'impression d'être un connard prétentieux...

Du coup, j'aime bien cette scène. Et ça permet de nous montrer les capacités physiques de Cliff.

Concernant Al, ce n'est pas faux... Mais on aura le Scorsese pour ça. Là, c'est clair, il n'y a que deux personnages qui intéressent Tarantino.

Et c'est parce qu'on passe autant de temps avec eux qu'ils me paraissent plus consistants que la plupart des persos de ses films depuis dix ans.
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Re: ONCE UPON A TIME... IN HOLLYWOOD de Quentin Tarantino

Messagepar Tarankita » Dim 18 Aoû 2019, 22:19

Mark Chopper a écrit:Non content de jouer dans des films de merde, Bruce Lee m'a toujours donné l'impression d'être un connard prétentieux...

Du coup, j'aime bien cette scène. Et ça permet de nous montrer les capacités physiques de Cliff.

Concernant Al, ce n'est pas faux... Mais on aura le Scorsese pour ça. Là, c'est clair, il n'y a que deux personnages qui intéressent Tarantino.

Et c'est parce qu'on passe autant de temps avec eux qu'ils me paraissent plus consistants que la plupart des persos de ses films depuis dix ans.


Ok je suis d'accord pour le coté prétentieux, quand tu regardes ses interviews d'époques ça se ressent. Moi c'est plus la représentation de l'acteur qui me chiffone. Il est clairement tourné en ridicule. Ses cries...mais merde c'était horrible. je doute fortement que Bruce Lee poussait ce genre de cri dans un affrontement hors camera...

Scorsese....j'espère de tout cœur :love:
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Re: ONCE UPON A TIME... IN HOLLYWOOD de Quentin Tarantino

Messagepar Val » Dim 18 Aoû 2019, 23:08

En tout cas, le film confirme que Brad Pitt et Leonardo DiCaprio sont quand même deux immenses acteurs. Relativement peu de déchets dans leur filmo respectives depuis quelques années et, même si on est pas obligé de tout aimer, ils choisissent toujours des rôles et des projets qui sortent des sentiers battus.

Au passage, j'ai trouvé que Brad Pitt n'avais jamais été aussi "Robert Redfordisé" que dans ce film.
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Re: ONCE UPON A TIME... IN HOLLYWOOD de Quentin Tarantino

Messagepar osorojo » Dim 18 Aoû 2019, 23:33

Perso, je n'avais pas été aussi jaloux de Pitt depuis Fight Club :mrgreen:
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Re: ONCE UPON A TIME... IN HOLLYWOOD de Quentin Tarantino

Messagepar Dionycos » Lun 19 Aoû 2019, 00:26

Brad Pitt donnerait presque envie de virer de bord dans ce film :eheh:
Plus sérieusement, chaque scène de bagnole avec lui, j'étais dans un état second tellement ça transpirait la classe. Sa scène d'auto stop avec Qualley et la musique de Neil Diamond en fond, j'étais :love:
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Re: ONCE UPON A TIME... IN HOLLYWOOD de Quentin Tarantino

Messagepar Mark Chopper » Lun 19 Aoû 2019, 06:21

Dionycos a écrit:Brad Pitt donnerait presque envie de virer de bord dans ce film


Tu veux qu'il vienne réparer ta télé, je le sens.
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Re: ONCE UPON A TIME... IN HOLLYWOOD de Quentin Tarantino

Messagepar Val » Lun 19 Aoû 2019, 07:15

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"Alors, on a des problèmes avec sa petite antenne ?"
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