[Jimmy Two Times] Mes critiques 2019...ou pas...

[pabelbaba]

Placer ici une phrase bien connue de Chopper.

[Jimmy Two Times]

No hablo español

[Mark Chopper]

La mode des années 2010 consiste à faire des suites de merde qui permettent de réévaluer des purges.

[Jimmy Two Times]

C'est pas faux. Pas plus tard qu'hier, je me disais que Renny Harlin était un dieu du film d'action

[Mark Chopper]

Moi je pense que Jonathan Mostow était l'égal de James Cameron maintenant

[Scalp]

Faut pas revoir ses films alors, parce que passé Die Hard 2 et Cliffhanger c'est de la grosse merde sa filmo (et faut pas sortir au Revoir a Jamais, ça vaut que pour l'humour et Sam Jackson, l'action est perrave)

[Mark Chopper]

Bah Die Hard 2 si ça sortait maintenant, ce serait Le Parrain 2 du film d'action.

[Jed_Trigado]

[Scalp]

Sur que ce serait mieux qu'un Rampage.

[Mark Chopper]

Pourtant il y a un hélico dans Rampage.

Attaqué par un loup qui vole

[Jimmy Two Times]

Et un crocodile géant qui grimpe aux buildings!!! Et un gorille qui fait des fucks!!!

[Scalp]

2 min de film. Tout le reste c'est une comédie pétée.

[Mark Chopper]

Faut te racheter un chronomètre.

[Jimmy Two Times]

Cargo - Ben Howling & Yolanda Ramke - 2018

Une belle variation d'origine australienne autour du film de zombies, genre ultra balisé et essoré par une série The Walking Dead qui n'en finit plus et a achevé de dégoûter tout le monde. Le film est un peu manichéen avec son salopard de service pourri jusqu'à l'os mais il se démarque par son côté road movie au cours duquel une belle amitié se noue entre Martin Freeman, très bon, et la jeune Simone Landers, qui n'a pas besoin de dire grand chose pour faire passer une tonne d'émotions sur son visage. Le premier, infecté par le virus, n'a plus que 48h pour mettre sa fille, encore bébé, entre les mains de personnes de confiance, pendant que la seconde cherche à s'échapper de son bourreau et cultive un mode de vie différent, puisqu'elle est de sang aborigène.

Les thématiques du film sont ainsi toutes trouvées, Cargo prône le retour aux sources et la mise à mort de la pensée matérialiste en même temps qu'il pointe du doigt le mépris des habitants des villes à l'égard des autres cultures. Passée une introduction un peu simpliste, qui voit le personnage de Martin Freeman perdre sa femme à la suite de situations pour le moins débiles, le film prend son envol et notre main par la même occasion pour nous promener à travers les splendides décors du bush australien. Combiné au cinémascope, ça flatte forcément la rétine. Encore une fois, nous sommes face à une vision intimiste du film de zombies, le drame se joue à hauteur d'hommes, mais les amateurs de périples propres à la remise en question et de beaux personnages devraient apprécier le voyage. Simple mais réussi.

6.5/10

[Jimmy Two Times]

The Thousand Faces of Dunjia - Yuen Woo-ping - 2017

Apparemment, ce serait un remake (lointain) de son Miracle Fighters de 1982. Croisement bâtard entre le wu xia pian et la fantasy, The Thousand Faces of Dunjia intrigue en raison des grands noms qui ornent son affiche. Yuen Woo-ping derrière la caméra, Tsui Hark à l'écriture, il n'en fallait pas plus pour lancer la lecture de ce film perdu dans le catalogue Netflix. Sans être extraordinaire, le résultat est divertissant. Ça commence pourtant assez mal avec une première séquence qui rappelle fortement l'intro de Journey to the West de Stephen Chow, sans pouvoir tenir la comparaison, à savoir un fight contre un démon-poisson bien dégueulasse en termes de CGI. Très vite, on fait la connaissance d'un groupe de mystérieux combattants qui protège le monde de la venue de créatures de l'espace. Un jeune inspecteur de police fraîchement débarqué en ville va être acteur bien malgré lui d'une lutte contre les forces du mal.

Assez bordélique au début, le script devient rapidement limpide dès que les 2 super démons entrent dans la danse. On nous présente une chouette galerie de personnages mais ils ne seront que très peu développés, à l'exception de ceux interprétés par Da Peng, Aarif Lee et de la sublime Ni Ni (ah, et il y aussi la poupée en plastique Ada Liu pour les amateurs mais son rôle est très furtif) Toute la production, des costumes aux décors est plutôt chouette, la cohésion au sein du groupe de combattants donne envie de les suivre, leur périple/combat se suit sans ennui mais les enjeux restent assez minces. On a le sentiment d'être devant un trailer géant destiné à lancer une nouvelle franchise (la fin très ouverte ne laisse aucun doute là dessus). Les CGI ne sont pas toujours du meilleur goût, comme souvent dans les blockbusters chinois récents, mais l'ensemble reste digeste. Clairement dispensable, The Thousand Faces of Dunjia n'est pas désagréable pour autant. Un divertissement brainless, plusieurs coudées en dessous du Stephen Chow, mais sauvé par le travail sérieux du vieux briscard Yuen Woo-Ping.

5.5/10