A plusieurs reprises ? Mortensen en parle dans une de ses lettres maladroitement, c'est quasi le seul moment.
Je t'assure, à plusieurs reprises.
La seule fois où il ramène une grosse somme à sa femme, c'est après avoir volé le chapeau d'un mafieux... Mortensen le dit lui-même, il triche dans la vie, d'où son surnom.
En bouffant des burgers aussi. Il ne dit pas du tout qu'il triche, au contraire, il insiste sur le fait qu'il ne ment jamais (tout en étant capable d'embrouiller n'importe qui).
Parce que tu réfléchis en court terme. Si Mortensen avait accepté de quitté Mahershala pour le job du mafieux, que serait devenu sa vie ? Mahershala sauve également Mortensen, d'une manière différente.
Avec ou sans Ali, il n'aurait jamais pris de boulot malhonnête : on nous le fait comprendre dès le début (la rencontre avec les mafieux dans le bar).
Il est aussi surpris que nous de voir qu'il avait vraiment un flingue...
Sans doute, mais s'il voulait lui inculquer, comme tu le penses, que la violence ne résoud pas tout, il lui ferait la morale plutôt que de sortir une blague à ce moment-là (mais parler du port d'armes dans un film US, c'est risqué, ça se saurait si le film cherchait à faire vraiment réfléchir, autant s'en sortir avec une pirouette humoristique).
Il frappe un flic qui lui dit que les Italo Américain sont comme les nègres...
Ce qui ne veut pas dire (pour tous les arguments que j'ai cités plus haut) qu'il considère les blancs comme supérieurs. Le mec est chaud, je pense qu'il aurait réagi comme ça à la moindre insulte (piquée à
True Romance ou non).
Comme le dit Dionycos, la musique. Mais également le poulet (la bouffe des noirs.... qui sera servi plus tard par des Sudistes en son honneur...). Son attitude envers le flic comme dit plus haut...
Comme je l'ai dit plus haut : c'est un problème d'éducation, pas de la condescendance ou un sentiment de supériorité. Les blancs qui se se montrent comme tel avec Ali, dès le début, il les méprise.
Le film entier est en fait montré du point de vue d'un blanc qui est un bon gars et qui est choqué / énervé dès qu'il voit un blanc profondément raciste : autrement dit, un point de vue qui rassure le spectateur blanc en le plaçant du bon côté.