[Jimmy Two Times] Mes critiques 2019...ou pas...

[Mark Chopper]

La photo d'honneur du mec qui loue le plus de pornos chaque mois dans le vidéoclub

[Jimmy Two Times]

C'est vrai qu'il y a un bon paquet de conneries dans ce film

[Dunandan]

Ouais moi aussi j'ai plein de vieux trucs HK sur Netflix, ça donne envie de s'y remettre .

[pabelbaba]

On n'a pas grand chose ici. Je m'étais risqué à mater Young Tiger de 1973 avec Jackie Chan et c'était bien pété.

[Dunandan]

J'ai plein de trucs de/avec Stephen Chow pour ma part, et puis aussi du Shaw Brothers, et d'autres trucs encore. Et si j'avais pas fait mon pressé j'aurais pu aussi voir Detective Dee 3 par ce biais.

[Jimmy Two Times]

On est moins gâté de notre côté avec une cargaison complète de films Bollywood...

[Jimmy Two Times]

Running Wild - Kim Sung-su - 2006

Il est plutôt pas mal ce petit polar sud-co. Enfin petit...c'est là son principal défaut, c'est beaucoup trop long. 2h20, autant dire qu'on regarde parfois sa montre... Les boursouflures récurrentes de la production du pays du matin calme sont belles et bien présentes dans Running Wild. Pour son premier long, Kim Sung-su doit faire avec un script qui aurait gagné à tailler dans le gras de sa partie drama. Le background du flic, avec une mère malade et mourante, une fille dont on ne sait pas trop les liens qu'elle entretient avec l'intéressé à part qu'elle surveille sa mère en son absence, et une vie qu'on pourrait qualifier en un mot de merdique, ça fait beaucoup. A l'opposé, l'autre "héros" du film, un procureur, a également ses emmerdes et notamment un couple qui bat de l'aile. Heureusement pour nous, ce problème est évacué en une seule scène et ça suffit amplement pour caractériser le personnage.

Hormis ces scories, Running Wild se suit avec plaisir. L'histoire est classique, on y voit un flic (dont le demi-frère s'est fait buter par la mafia locale) et un procureur (du genre tenace et incorruptible) unir leur forces pour mettre un bon coup de pied dans la fourmilière mafieuse représentée par un chef de gang qui fausse les pistes en faisant croire à sa rédemption en participant à des oeuvres caritatives ou en prenant part à la vie politique. Evidemment, en backstage, il n'hésite pas à distiller quelques pruneaux ou à tabasser à coup de tuyaux ceux qui se mettent en travers de son chemin.Tout ceci est un bon moyen de remettre une couche de poil à gratter sur une société coréenne qui n'échappe pas à la corruption, et ce à de nombreux étages.

Le film se distingue par une réalisation franchement réussie. La photo est très belle, et Kim Sung-su s'impose d'emblée comme un excellent technicien. Hormis une poursuite caisse vs moto un peu chaotique au niveau du montage (et du coup foirée) en guise de générique, la suite ne souffre d'aucune contestation possible. Les scènes d'action viennent remuer l'audience à intervalle réguliers, et le tout se suit avec intérêt en dépit d'un certain manque de surprise...sauf dans la conclusion! Celle-ci ne fait pas dans la dentelle et apporte un sacré coup de fouet à un ensemble qui ronronnait un peu trop. L'évolution des personnages au cours des 2 heures précédentes est (presque) totalement remise en question lors d'un final sans concession. De quoi laisser un goût de satisfaction un peu plus prononcé au spectateur, et permettre au film de se placer à mi-chemin entre les chefs d’œuvres du genre et la grosse mêlée de polars coréens qui eux, ont sombré depuis longtemps dans l'anonymat.

6.5/10

[Jimmy Two Times]

L'Attaque du Métro 123 - Tony Scott - 2009

Un divertissement passable. Avec Tony Scott à la baguette, peu de chance de s'ennuyer. Armé d'un casting all star qui respire bon le siècle dernier (Denzel Washington, John Travolta, Luis Guzman, John Turturro,James Gandolfini...), on pose son cerveau en début de générique avant de le récupérer 100 minutes plus tard. Mais jamais L'Attaque du Métro 123 n'atteindra l'intensité des meilleurs films du cadet des frères Scott (Man on Fire ou True Romance en ce qui me concerne).

Reste un huis clos psychologique classique, ping-pong verbal entre les deux têtes d'affiche, et entrecoupé de quelques séquences d'action histoire de faire monter la pression. Dans les 2 cas, ça manque clairement d'enjeux. On a presque toujours un temps d'avance sur Denzel (qui fait du Denzel, tout en force tranquille) et on devine bien vite les desseins du personnage de Travolta (qui cabotine comme un cochon). Il y a même quelques séquences un peu concon, comme le convoi de flics débiles qui transporte la rançon.

Dans la droite lignée visuelle de tout ce que Tony Scott a pondu depuis Ennemi d'État, cet opus peine néanmoins à se démarquer, ça sent vraiment le film de commande accepté sans grande passion. Sans forcer son talent, le réalisateur livre un divertissement lambda, sur lequel on a pas forcément envie de cracher ni de s'attarder. Faudra que je me penche sur les Pirates du Métro, film originel apparemment bien plus fréquentable.

5/10

[Jimmy Two Times]

Tonnerre de Feu - John Badham - 1983

Typiquement le genre de film que j'avais très peur de revoir. Et bien finalement, hormis un score vraiment à chier (pourtant, j'aime beaucoup les BO typées 80's mais là c'est vraiment pas possible, le compositeur travaille sur du Fisher Price et du Bontempi... ) et quelques séquences nocturnes pas très lisibles (étrangement, ce sont les scènes qui se passent sur le plancher des vaches, celles en hélico passent crème), j'ai passé un bon moment. Avant Supercopter et toutes les déclinaisons motorisées du petit écran, John Badham (réalisateur très inégal pour rester poli), troussait cette chouette série B. La réussite de Blue Thunder tient dans son ton qui fait le pont entre 2 décennies, une partie polar très 70's dans l'esprit (avec en filigrane un questionnement sur les libertés individuelles) et un actionner bien plus en phase avec son temps (1983 en l’occurrence) dès que le script prend de l'altitude.

Roy Scheider incarne un flic de l'air expérimenté, vétéran du Vietnam, qui va se retrouver comme pilote d'essai d'un hélicoptère hightech, armé lourdement, et doté de toutes les dernières technologies (caméra, détecteur thermique, base de données informatisée et j'en passe). Sous couvert de tester la bête en prévision de son utilisation préventive lors des futurs JO de Los Angeles, il comprend rapidement que l'engin est destiné à foutre la merde dans les quartiers chauds histoire de décrédibiliser la politique urbaine d'une élue engagée. Derrière le film d'action en apparence très con, on retrouve un peu le sel de nombre de productions de la décennie précédente, chose qui deviendra de plus en plus rare, tout au long de la présidence Reagan.

Face à Scheider, impeccable en vieux briscard (son trauma n'est pas trop envahissant, c'est expédié en 3/4 micro flashbacks), on retrouve une belle brochette d'enfoirés et notamment un Malcom MacDowell qui en fait des caisses ("Catch you later! ), mais au moins, il donne envie d'être détesté et on a envie de le voir crever. J'aime beaucoup toute la première partie du film dans laquelle Scheider est accompagné d'un bleu-bite interprété par Daniel Stern. Ils passent plus de temps à reluquer une yogi qui pratique à oilpé (quelle souplesse! ), à écouter les couples qui baisent ou à plonger littéralement dans le décolleté des passantes qu'à traquer les délits Et 35 ans après, les scènes de vol tiennent encore très bien la route (hormis la séquence avec les F16, dont les incrustes font leur âge). Le long climax final est très efficace, bien shooté (merci le scope) et permet à Blue Thunder de justifier sa petite réputation. C'est d'ailleurs un peu le seul film du genre, 100% focus sur les hélicos. En tout cas, c'est un bon divertissement, qui conserve son capital sympathie pour son côté original.

7/10

[pabelbaba]

Il est dispo sur Netflix? J'ai envie de le voir depuis un bon bout de temps!

EDIT : je viens de voir que oui. Cool! Dommage en revanche qu'ils ne me proposent pas davantage de film de ce genre dans leurs recommandations bien pétées.

[Jimmy Two Times]

Il était sorti du catalogue il y a quelques semaines et ils viennent de le remettre la semaine dernière
Tu vas kiffer la première scène de vol avec la visite au domicile d'une adepte du yoga

[pabelbaba]

[Alegas]

Jimmy, comment tu as l'info sur les films qui dégagent de Netflix ?

[Jimmy Two Times]

En tapant bêtement "films qui disparaissent sur Netflix" dans la barre Google

Généralement, on trouve des plannings mensuels pour les entrées et les sorties mais ça n'est pas toujours exhaustif. Après, sur ma smart TV Samsung, il y a parfois une date de sortie de catalogue qui apparaît quand je suis sur la fiche d'un film. Par exemple, j'ai maté ces derniers jours Pelham 123, The Big Hit, Course à la Mort ou Running Wild car j'ai vu qu'ils sortaient du catalogue. C'est pratique, ça m'évite de passer 30 minutes à choisir.

Dépêcher vous de regarder Camping 2, il sort du catalogue le 15 avril

[Val]

Ou ici sinon.