Corpse Bride (Les Noces funèbres) de Mike Johnson & Tim Burton
(2005)
(2005)
Revision à la baisse pour celui-là. J’avais en souvenir l’un des meilleurs Burton, et en fait ça souffre énormément de la comparaison avec Nightmare before Christmas. Là où le film de Selick transpirait l’originalité, et où la combinaison de talents donnait lieu à un chef-d’œuvre, ce Corpse Bride s’avère être à l’image de la majorité de la carrière de Burton après Sleepy Hollow : un film sans surprises, très attendu autant sur le script que sur le visuel, et où Burton donne l’impression d’être en mode automatique, ayant déjà travaillé les thématiques abordées plusieurs fois auparavant. Rien que le concept même du métrage c’est loin d’être inédit : le coup du monde vivant morne et triste à l’opposé d’un monde des morts festif et ludique ça aurait pu être original à une époque mais là ça sent le vu et revu. Et puis la courte durée du film fait que l’histoire livre le strict minimum : la totalité des personnages sont de simples schémas narratifs, sans aucune épaisseur ou psychologie, c’est particulièrement visible sur le héros qui change d’avis comme de chemise sur sa position vis à vis de la mariée décédée.
Alors le récit est joli, et en l’état ça fonctionne, mais contrairement à Nightmare before Christmas où on sent une véritable réflexion sur son sujet, là ça se contente de raconter une fable et absolument rien d’autre (et pas forcément toujours bien, cf le twist qu’on grille à des kilomètres). De ce fait, le film de destine surtout aux plus petits, d’autant que ça peut faire une bonne porte d’entrée pour le cinéma de Burton. Mais là où le film déçoit encore plus, c’est sur le manque évident d’inspiration sur la musique ou la DA. Elfman est loin de livrer une composition mémorable, les rares chansons sont toutes oubliables, et la DA c’est un peu Burton pour les nuls. Heureusement, le casting vocal en jette pas mal (beaucoup d’habitués de Burton, dont Albert Finney et Christopher Lee). Là où le film est difficilement attaquable en revanche, c’est du côté de l’animation. La stop-motion est vraiment réussie, ça use de beaucoup d’effets visuels qui marchent très bien, c’est pas étonnant du coup de voir que le studio Laïka a participé à la production. Bon, j’ai dis beaucoup de mal du film mais en l’état ça se regarde quand même bien, c’est juste qu’il faut pas attendre plus qu’un petit film d’animation qui fait le job minimum. Le film de Selick était devenu culte dès sa sortie, celui-là, 14 ans plus tard est très très loin de posséder le même statut.
Alors le récit est joli, et en l’état ça fonctionne, mais contrairement à Nightmare before Christmas où on sent une véritable réflexion sur son sujet, là ça se contente de raconter une fable et absolument rien d’autre (et pas forcément toujours bien, cf le twist qu’on grille à des kilomètres). De ce fait, le film de destine surtout aux plus petits, d’autant que ça peut faire une bonne porte d’entrée pour le cinéma de Burton. Mais là où le film déçoit encore plus, c’est sur le manque évident d’inspiration sur la musique ou la DA. Elfman est loin de livrer une composition mémorable, les rares chansons sont toutes oubliables, et la DA c’est un peu Burton pour les nuls. Heureusement, le casting vocal en jette pas mal (beaucoup d’habitués de Burton, dont Albert Finney et Christopher Lee). Là où le film est difficilement attaquable en revanche, c’est du côté de l’animation. La stop-motion est vraiment réussie, ça use de beaucoup d’effets visuels qui marchent très bien, c’est pas étonnant du coup de voir que le studio Laïka a participé à la production. Bon, j’ai dis beaucoup de mal du film mais en l’état ça se regarde quand même bien, c’est juste qu’il faut pas attendre plus qu’un petit film d’animation qui fait le job minimum. Le film de Selick était devenu culte dès sa sortie, celui-là, 14 ans plus tard est très très loin de posséder le même statut.
6,5/10