LES DIABOLIQUES
Premier film de Clouzot (de mémoire en tout cas), et force est de constaté que, malgré quelques défauts, c’est plutôt très positif.
L’histoire des Diaboliques se déroule dans une école, où la Directrice, de santé fragile, subit la violence de son époux. Avec l’aide d’une de ces collègues, elle va entrainer son époux dans un piège. Inutile d’en dire plus, il ne faut pas trop en divulguer comme le demande le Réalisateur à la fin du film.
Les Diaboliques réussit à faire durer le suspense et sème le doute jusqu’à la révélation finale. Une révélation réussie, pleine de stress, lorgnant sur le fantastique (visuellement parlant). Le film n’oublie pas non plus les scènes un peu plus légères, notamment les autres Professeurs, les voisins du dessus, ou l’élève punit pour avoir dit la vérité.
Hélas, le film n’est pas dénué de défauts, notamment concernant deux personnages, …. enfin, une actrice et un personnage plutôt :
Véra Clouzot n’est vraiment pas une bonne actrice … enfin, du moins, dans ce film (je ne l’ai jamais vu ailleurs). Elle semble en faire des tonnes, et on aurait presque envie que Paul Meurisse la secoue encore plus ….
Le Commissaire Fichet, dont le rôle m’échappe complètement. Il débarque de nulle part, mène une enquête à partir de rien, et débarque sur le final comme s’il était resté caché dans le placard. Le film n’aurait rien perdu sans ce personnage, quand bien même Charles Vanel est très convaincant.
Au final, Les Diaboliques est un très bon film, qui se suit sans déplaisir malgré ces quelques défauts. La mise en scène est efficace, tout comme Signoret et Meurisse !
7/10