[Pabelbaba] mes critiques en 2018

[pabelbaba]

Je te demande juste ce qui t'as plu dans le film.

[Jed_Trigado]

Je t'ai répondu plus haut dès le premier paragraphe dans les grandes lignes, après faut pas demander une critique détaillée, surtout quand j'ai vu le film il y a plus d'un an.

[pabelbaba]

J'attendais plus que Gere joue bien, stoo.

[Jed_Trigado]

Et le récit bien tenu, tu l'as oublié ?

[pabelbaba]

C'est vrai.

[osorojo]

Moi aussi j'ai bien aimé ce film, mais j'aime bien jouer au pendu, alors ça a du jouer.

Et pis, y avait pas de bridé dans le coin, alors papybaba était tout perdu, forcément.

[Jed_Trigado]

Moi aussi j'ai bien aimé ce film, mais j'aime bien jouer au pendu, alors ça a du jouer.

7/10

[angel.heart]

Angel Terminators 2 de Tony Liu - 1993


6,75/10

Je me le suis maté cet après. C'est pas du GwG de compèt', mais ça passe tranquillement. De là à lui mettre la même note qu'au Sens du devoir 2...

Je vais me refaire le 1 très bientôt, en espérant revoir mon jugement à la hausse.

[pabelbaba]

Le sens du devoir 2, celui qui part en live avec Tsui Hark et John Sham en roue libre?

[angel.heart]

Yeah man !

Il est quand-même mortel celui-là.

M'enfin ma comparaison est inutile, hein, c'était juste pour faire chier gratuitement...

[pabelbaba]

Je sais bien.

[pabelbaba]

Les Frères Sisters de Jacques Audiard - 2018

L'affiche était belle, du coup j'ai bougé mes fesses en salle.

Je ne m'attendais à rien de spécial puisque je n'avais pas vu la BA, ne suis tombé que sur quelques images du film et ai encore moins lu le pitch. Finalement le scénario est assez classique pour un western avec une bonne vieille poursuite. Enfin je suis curieux de connaître l'avis de ceux qui se foutent de la gueule de Fury Road.

Ce qui est plus intéressant en revanche ce sont les persos. Enfin surtout les frangins, qui ne sont pas non plus très originaux avec le cadet tête brûlée et l'aîné plus posé. Les rôles ont d'ailleurs été parfaitement distribués puisque le zinzin est joué par Joaquin Phoenix qui s'en tire sans problème et le gentil par John C Reilly. Leur relation tient bien la route sans être révolutionnaire, mais elle accompagne très bien les virages du scénario et ça rend l'histoire très agréable à suivre. En revanche Jake Gyllenhaal et Riz Ahmed, on s'en fout bien comme il faut et de toute façon ils ne dégagent pas le quart de l'émotion de l'autre duo.

Si l'histoire ne casse pas des briques, Audiard nous propose quand même un ton un peu original, à la manière des frères Coen, avec une succession de scènes violentes, intimistes ou drôles assez déconcertante. Cependant, il n'atteint pas les sommets des remakers de True Grit, même si certains passages sont hilarants, comme la contre-attaque hors champ de la concession où Phoenix ressort des bois avec le couvre-chef de son adversaire.

D'ailleurs Audiard ne s'est pas emmerdé et propose tous ses gunfights hors champs ou dans la nuit noire. Je suis un peu mitigé, parce que ça a à chaque fois un effet sympa, notamment les premiers échanges de coups de feu, mais ça fait méga paresseux. Heureusement il se rattrape avec de magnifiques paysages qu'on croirait mis en boîte chez l'Oncle Sam alors que les environs d'Almeria ont encore été mis à contribution. Enfin la reconstitution historique a globalement un sacrée gueule pour un film Hispano-roumain.

Au final, ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais on passe clairement un bon moment en compagnie de ces frangins aussi dégénérés qu'attachants.

7/10

[pabelbaba]

Barbarella de Roger Vadim - 1968

On n'a pas attendu le nouveau millénaire pour faire nimp avec les adaptations de BD. Bien avant Les 4 Fantastiques et le Hangar Magique ou même Spirou, Gentleman et Cambrioleur, surgissait, peu de temps après mai 68, cet ovni filmique.

Je ne connais pas l'histoire de cette production, ni à quel point Jean-Claude Forest a été impliqué dans ce bazar, mais le fait est que le perso n'a plus grand chose à voir avec celui de la BD. On passe d'une femme libre et aventureuse à une nunuche avec un peu de recul, qui baise ingénument avec tout le cast masculin, un peu à la manière du personnage principal du Candy de Christian Marquand, qui date d'ailleurs de la même époque.

Mais une fois passée cette trahison, il faut bien avouer que l'aspect space opera déglingo prend le dessus et que le cinéphile zinzin a de quoi faire! Dino de Laurentis a sorti les biftons et tout le monde a craqué son slip. Les décors vont du magnifique au kitsch le plus pur (cette moquette-fourrure aux murs du vaisseau... ) avec des fulgurances et des choses plus... autres. Un peu comme le scénario, qui propose des moments bien fumants comme David Hemmings dans une autre dimension, mais aussi des choses pour lesquelles personne n'est vraiment préparé comme les combats de l'espace avec un ange ou du ski-nautique sur glace avec une raie manta mais avec une trame bien linéaire.

A vrai dire, je pense que Vadim aurait pu envoyer ce film dans la stratosphère en se sortant les doigts du cul, mais il les garde bien au chaud et nous refuse tout plan ou cadre au diapason du reste, refusant ainsi de faire de ce film un vrai objet à part. Résultat, ça tient plus du Lady Oscar de Jacques Demy que du délire hallucinatoire et sexy qu'il aurait pu être.

5/10

[Dunandan]

Before Sunrise de Richard Linklater - 1995

Ayé, j'ai mis le doigt dedans.

J'ai pris le temps de lire les critiques dans la base et ça ne va pas être facile de dire quelque chose à présent... Cependant, je vais rebondir sur celle de Dunandan et ajouter qu'au sens des dialogues de Kevin Smith, il y a très clairement une justesse dans la direction d'acteurs et de l'écriture qui rappelle méchamment Klapisch. Avec ces petits moments de gêne ou de connivence et ces changements sans transition, on sent de sacrées similitudes entre leurs films, et plus particulièrement avec l'Auberge Espagnole qui a plus ou moins un contexte identique avec ces jeunes adultes loin de chez eux.

Cependant Linklater se concentre à 100% sur ses personnages. Pour cela il écarte toute velléité de comédie ou tout effet tape à l’œil et même la BO n'a pas grand chose de sexy. Ca donne au film une fraîcheur proche de l'impro, jamais ou presque parasitée par des nécessités d'écriture pour tenir le spectateur en haleine et ça fait un bien fou.

Hâte d'enquiller le suite.

8/10

[Alegas]