par Val » Mar 25 Sep 2018, 12:37
Franchement, j'ai failli arrêter le premier pendant la première demi-heure tellement je trouvais ça con et terriblement daté. Mais ça a fini par s'arranger et j'ai trouvé cet ersatz de Point Break pas désagréable en soi.
Le second, en mode bigger and louder, repousse les limites de la connerie et de la beaufitude mais force est de constater que ça se laisse regarder pour peu que l'on laisse son cerveau au vestiaire.
Le troisième m'a semblé horrible, un calvaire. Qui a eu l'idée d'engager ce babtou fragile en lead ? Toutefois, à la lumière des 4,5,6, il n'est pas impossible que je le revois à la hausse.
Le quatrième est fun franchement. Le délire family est lancé et on voit clairement un saut qualitatif. C'est plaisant de retrouver le casting original et ça commence à se calmer sur le délire tunning et compagnie, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Le cinquième envoie du bois et on est clairement dans le haut du panier du blockbuster 10's (c'est pas compliqué vous me direz). The Rock est monstrueux (sa première apparition !) et ça livre la marchandise. Bon, c'est vrai que l'obsession de Vin Diesel pour le toutéliage est un peu absurde mais ça fonctionne.
Le sixième fait retomber le soufflé mais ça reste du divertissement du samedi soir bien recommandable. La scène post-générique (l'avantage de découvrir tout ça après tout le monde est que l'on ne se fait pas spoiler) donne bien envie de voir la suite d'ailleurs et il faut reconnaître que le toutéliage fonctionne.
Je suis le premier surpris d'accrocher à cette saga parceque je ne suis pas vraiment le genre petrol head, c'est le moins que l'on puisse dire, et j'étais le premier à moquer de mes potes qui kiffaient "ce truc de beaufs" au collège ou au lycée.
Mais je dois reconnaître avec les années que je suis assez fasciné par les personnages (et les gens) qui sont transcendés par leur passion (ici, les bagnoles) et c'est ce qui m'intéresse plus que l'objet même de la passion. Une des grandes qualités de la saga, pour moi, au delà de sa générosité reste la qualité des personnages. Franchement, malgré le surnombre de personnages, on sent tous les acteurs contents d'être là et ils ont tous leur moment pour exister. Et oui, je trouve que la love story en Galounette et Sung Kang fonctionne totalement. Ils ont peu de scènes et pourtant on y croit et le sacrifice du 6 est d'autant plus marquant (quand on plus on sait qu'il ne sert "a rien"). Idem pour le duo Ludacris/Tyrese Gibson, ça fonctionne.