A CLOCKWORK ORANGE
ORANGE MECANIQUE
"It had been a wonderful evening and what I needed now to give it the perfect ending was a bit of the old Ludwig van"
La peur du coup de vieux m'inquiétais pas mal concernant A Clockwork Orange. Et c'est le cas. Ce film est clairement ancré dans son époque à tous points de vue. En soit, ce n'est pas forcément un défaut, mais honnêtement, certains côtés du films peuvent avoir un côté un peu grotesque de nos jours. Cette façon de s'exprimer, les tenus d'Alex et ces comparses, et on ne parlera pas des décors ultra seventies à coups de plastiques colorés dans tous les sens.
En quelques mots, on suit Alex et ses 3 droogies, grands amateurs de violences et de sexes. Tabasser un pauvre vieux clochard, violer une femme chez elle sous les yeux du mari, se battre contre une bande ennemie ... Ce sont les passes temps de ces 4 délinquants. Hélas pour Alex, son côté petit chef finira par lui jouer des tours auprès de ces droogies, et il finira par être jeté en prison.
Ce qui est étrange avec A Clockwork Orange, c'est qu'on passe par plusieurs phases. D'abord le côté violent d'Alex, son besoin de sexe et de sang au rythme des notes de Beethoven qu'il aime tout particulièrement. Ensuite, sa condamnation, à tous niveaux, physique et mentale. C'est sa nonchalance et sa bêtise couplée à la débilité humaine qui le mènera à cette torture psychologique. Une torture qui le dégoûtera de ces différentes "passions". Puis vient le moment où le côté sombre refait surface : on pardonne tout pour le pouvoir, l'argent ...
Il est clair que le film est visuellement très chouette. Kubrick n'est pas avare en idée de plan et de mise en scène. Néanmoins, le film souffre de sa longueur. Kubrick semble aimer les longs plans où rien ne se passe et qui, s'ils étaient raccourcis voire supprimer, ne changerait rien au déroulement du film. Du coup, il y a quelques moments d'ennuis qui casse le rythme du film. Cela n'empêche pas A Clockwork Orange d'avoir un paquet de moment devenu culte.
Cette redécouverte reste néanmoins une petite déception. La deuxième partie du film traîne trop en longueur, et certains moments sont un peu ridicules. Heureusement, Kubrick a le don pour nous attraper et nous replonger dans l'histoire.
7/10