Resident Evil 7 Je l'avais abandonné en cours de route à l'automne dernier car je m'étais lancé dans Horizon en même temps. Du coup j'ai repris depuis le début, jeu terminé en 9h35.
J'ai vraiment kiffé, le bon exemple d'un renouveau aussi salutaire que réussi. Etonnamment, c'est avec ce changement radical de gameplay que la série parvient à retrouver son essence. Ce 7ème opus m'aura beaucoup rappelé le tout premier. Au delà des clins d'oeil évidents (le faux fusil), c'est véritablement la philosophie du RE d'origine qui se retrouve ici transposée en FPS : déplacements lourdeaux, visée chaotique, énigmes, maison/manoir.
Résultat ? Une flippe de compétition. J'ai vraiment eu les boules pendant les 3/4 du jeu. La première partie est même carrément terrifiante : Le père Baker qui nous suit et ne crève jamais, la première rencontre avec Mia, cette première descente dans la cave...
Dommage que le jeu s'écroule dans sa dernière heure sans âme. On finit armé jusqu'aux dents, à explorer une mine sans saveur, très linéaire, blindée d'ennemis qu'on défonce à coups de mitrailleuse et d'explosifs. Quant au boss de fin, c'est du script, il suffit de vider des chargeur sans réfléchir pour faire avancer les étapes.
Mais sur 9h30 de jeu, cela représente à peine plus d'une heure (il y a également un flashback assez chiant un peu avant ce dernier chapitre). Pas de quoi flinguer l'expérience dans son ensemble.
Du très bon