[Scalp] Critique made in YOLO 2018

Modérateur: Dunandan

Re: [Scalp] Critique made in YOLO 2018

Messagepar Heatmann » Ven 20 Avr 2018, 18:15

ca c'est parcque tu est encore dans l'Oasis
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Re: [Scalp] Critique made in YOLO 2018

Messagepar Jed_Trigado » Ven 20 Avr 2018, 18:18

Merde j'avais pas capté sur le coup. :eheh:

Rho le gros relou qui lâche pas l'affaire sur un petit détail ce film quand même, mais bon 5 a cette bouse de Taxi 5, là ça mérite sa place dans le Hall of Shame du forum.
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Kodachrome - 8/10

Messagepar Scalp » Sam 05 Mai 2018, 10:45

8/10

Kodachrome de Mark Raso - 2018

Chez Netflix on préfère mettre en avant un film avec un cochon mutant ou un truc avec une forêt fluo et des Portman qui fait la gueule, alors que quand on a un vrai bon film simple et humble, on communique pas dessus.
Alors Kodachrome ne propose assurément rien d'original, on sait même exactement comment ça se terminera mais c'est pas la destination qui compte mais le voyage. Sur un prétexte, pour le coup, original, à savoir la ruée vers une petite du Kansas en 2010 pour développer les dernières pellicules de photos Kodachrome avant la fermeture du dernier labo utilisant ce procédé. A partir de là on a un road movie avec un père mourant qui avant de partir veut revoir son fils avec qui il est brouillé depuis des années, à partir de là on sait exactement ce qu'on va voir mais rapidement ça fonctionne, dès la première scène entre Harris et Sudeikis la magie opère et on entre dans le film pour ne plus en sortir.
Ce dernier voyage en forme de rédemption à la recherche du temps perdu a le mérite d'être avant tout humain et simple, la situation de base est suffisamment triste pour ne pas qu'on en rajoute, ainsi ce ne sera jamais larmoyant et par moment c'est même très sarcastique grâce au duo d'acteurs qui s'échange des dialogues assez cyniques par moment.
En soit il va pas se passer grand chose, y a plusieurs étapes, et chaque étape les rapproche un peu plus sans que ça fasse fake, on y croit et ça rend cette fin inéluctable encore plus touchante, la fin est d'ailleurs toute en sobriété, c'est appréciable et réussie.
Au duo on rajoute un perso d'infirmière avec la belle Olsen qui fait comme toujours le taf, le rôle est un peu cliché mais le personnage reste attachant et utile.
Ce qui pour le perso de Sudeikis était au départ un voyage par intérêt (il y va pour signer un groupe de rock pour son label), se transforme en réel voyage existentiel pour lui et son père. Alors si tout est convenu sur le papier, les dialogues brillants et le jeu des acteurs font qu'il se dégage une réelle authenticité de tout ça et on y croit (les dialogues de Harris c'est de l'or).
Ed Harris livre une prestation ENORME, ça faisait longtemps qu'il avait pas été aussi bon, alors il est clairement toujours bon mais là y a vraiment un truc en plus, on sent vraiment la culpabilité qui se dégage malgré toutes ses remarques blessantes, Sudeikis se révèle de plus en plus à l'aise dans les rôles dramatiques, bien plus que dans les rôles comiques, et le film doit beaucoup au duo. On a aussi Bruce Greenwood qui passe dire bonjour lors d'une scène de diner un peu embarrassante.
Sur la forme, le réal se met au service de ses acteurs mais on sent le mec qui sait exactement quand cut une scène ou quand la faire durer, c'est de la réal invisible mais clairement efficace.
Tout simplement un beau film sur la culpabilité d'un père qui ne sait pas vraiment ce qu'il a raté, les 2 dernières minutes font qu'on reste encore plus sur une belle impression.
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Re: [Scalp] Critique made in YOLO 2018

Messagepar lvri » Sam 05 Mai 2018, 11:17

Ça donne envie :super:
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Re: [Scalp] Critique made in YOLO 2018

Messagepar Criminale » Lun 07 Mai 2018, 12:32

Ouaip pareil. Un film Netflix vendu par Scalp ça doit être bien sympa.
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Boss (Le) - 6/10

Messagepar Scalp » Lun 28 Mai 2018, 10:22

6/10

Il Boss de Fernando Di Leo - 1973

Di Leo je suis pas spécialement fan, un peu trop vendu comme le Melville italien, malheureusement il arrive pas à concilier le coté bis inhérent au polar rital de cette époque et le coté sérieux et revendicatif qu'il voudrait donner.
L'ouverture du film fait penser au Flingueur avec Bronson, un tueur méthodique va remplir son contrat, bon Henri Silva est un peu plus bavard que le Bronson du Winner mais il est aussi méthodique. La suite c'est du film de mafia classique où elle est pas montré sous un beau visage, comme tout le monde d'ailleurs car c'est pas mieux des autorités, toutes plus ou moins corrompues. Ici on est pas devant un film à la gloire des mafieux. D'ailleurs c'est à la gloire de personne, puisqu'il y a pas un seul personnage pour rattraper l'autre, même la fille kidnappée a un traitement qui passerait mal aujourd'hui, c'est pas très féministe comme traitement, la meuf se révélant presque plus détestable que ses kidnappeurs.
Bon par moment faut pas avoir peur du n'importe quoi avec entre autre une scène d'enlèvement complètement WTF qui ressemble plus à une scène coupé des télétubbies que d'un polar. Le soucis du film c'est qu'il y a une distanciation qui se créé rapidement et on regarde sans en en ayant un peu rien à foutre des enjeux et de qui va survivre, on attend juste de voir qui trahira qui en premier. Et puis les scènes dialoguées quand on enlève celle avec Silva, bein elles sont guère passionnante, ça tourne toujours autour de la même chose et c'est loin d'être toujours intéressant.
Di Leo ne fait pas dans l'esthétisme, c'est souvent cash et son style colle avec le coté sans concession du film, du coup on a une réal sans chichi mais aussi très peu inventive, on a vu mieux du coté des italiens mais ça a la mérite d'être cohérent avec ce que ça raconte. Silva quand il bute quelqu'un il est stoïque et ne se perd pas dans des dialogues ou des gestes superflus, il appuie juste sur la détente.
Henri Silva c'est comme Jack Palance, il a même pas besoin de jouer, il a juste à être à l'écran pour être crédible, son coté monolithique n'a jamais été un défaut, c'est un bloc imperturbable, faut le voir disserter sur la mort ici, donc en hitman de la mafia on y croit direct, c'est le seul personnage conscient de son sort il sait comment il finira, Richard Conte j'ai jamais été bien fan quand il était jeune dans les films noirs, il lui manquait un truc, en vieillissant il est plus convaincant en vieux parrain.
Un truc qu'on pourra jamais enlever à tout les films italiens des 70's c'est leur BO, quand on aujourd'hui on s'extasie devant des merdes de Giacomodo (c'est pas parce qu'il a un nom italien qu'il est doué) ça fait mal au cul, ici on a donc encore un boulot de premier ordre de Bacalov.
L'excellente réputation de ce genre de film c'est surtout qu'ils ont été vu par 4 pèlerins du coup c'est vite survendu, en l'état c'est sympa à voir mais y a rien de bien transcendant, reste le charisme de Silva.
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Film: Boss (Le)
Note: 8/10
Auteur: osorojo

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Re: [Scalp] Critique made in YOLO 2018

Messagepar pabelbaba » Lun 28 Mai 2018, 10:28

J'aimerais te dire que t'es sévère, mais ça fait tellement longtemps que je ne les ai pas revus...
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Scalp] Critique made in YOLO 2018

Messagepar Jed_Trigado » Lun 28 Mai 2018, 10:33

Je l'aime beaucoup celui-là, certainement le plus ambitieux des polars de Di Leo.
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Re: [Scalp] Critique made in YOLO 2018

Messagepar osorojo » Lun 28 Mai 2018, 10:34

Di Leo je suis pas spécialement fan, un peu trop vendu comme le Melville italien


Qui le vend comme tel ?
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Re: [Scalp] Critique made in YOLO 2018

Messagepar Scalp » Lun 28 Mai 2018, 11:01

Le vieux made spécial ciné italien.
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Re: [Scalp] Critique made in YOLO 2018

Messagepar osorojo » Lun 28 Mai 2018, 11:05

J'aime beaucoup les 2 réal mais je n'aurais jamais assimilé Di Leo à Melville, ça me paraît un peu saugrenu quand même.
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Re: [Scalp] Critique made in YOLO 2018

Messagepar Scalp » Lun 28 Mai 2018, 11:07

Y a même une interview de lui où il dit qu'il avait vu Melville pour faire un film ensemble, ou un truc dans le genre, bon j'ai lu ça y a un bon moment, donc ptet que je dis une connerie :mrgreen:
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Sans un bruit - 6,25/10

Messagepar Scalp » Mer 13 Juin 2018, 11:05

6.25/10

A Quiet Place de John Krasinski - 2018

Faire un film d'horreur aujourd'hui c'est très compliqué, les mécanismes sont toujours les mêmes, on se tape soit des films de zombies tout pétés, soit des ghost story à la con, soit les clones de James Wan, autant dire que c'est devenu un putain de ghetto où on a même pas un bon film par an. Alors c'est pas moi qui vais m'enthousiasmer avec un trailer, ici donc comme d'hab après le trailer j'en avais rien à battre, y a rien qui fait spécialement envie, y a bien un concept mais les films concepts ça a vite des limites.
D'ailleurs le trailer m'avait tellement marqué que quand j'ai lancé le film je savais juste que c'était un film où on parle pas, j'avais zappé la menace, et du coup ici je suis agréablement surpris que ce soit un monster movie et on nous le cache pas vu que le gamin se fait bouffer dès les 10 premières minutes.
Dans un film de monstre c'est bien quand le streum a de la gueule et là rien à redire sur le design et leurs caractéristiques, bon c'est un mix de pleins de trucs qu'on a déjà vu ailleurs mais ça le fait bien (Stranger Things, Pitch Black...) après c'est limité dans l'action, en gros elles sautent sur le moindre bruit.
Pour ce qui est du concept du film, à savoir on parle pas et on joue sur les silences, je trouve que c'est pas assumé totalement, alors qu'on aurait pu avoir des longues plages de silence y a toujours un truc à un moment pour ramener un peu de bruit : une zic, un jump scar, un chuchotement, c'est con car quand ça parle pas ça se tient plutôt bien et puis ça aurait renforcé la scène de la cascade où après 45 min de film les persos peuvent enfin ouvrir la bouche mais en l'état ça donne une belle scène quand même mais elle a pas la puissance voulue.
Le gros point positif du film pour moi c'est qu'on ne sait rien, on ne sait pas pourquoi il y a des bestioles, on ne sait pas ce qui s'est passé avant, on sait rien, on suit juste la famille qui essaye de survivre et ça, ça se suffit à soi même, alors du coup ça manque un peu d'intérêt par moment car finalement il se passe pas grand chose mais ça a le mérite de rester centrer sur un seul truc, de pas disserter sur du vent et de pas avoir de digression qui pète les couilles, là on suit les 4 persos et c'est suffisant. Mais le concept en soi on va pas se mentir ça apporte rien de plus au film, du coup on a un film pas bruyant c'est tout.
En fait on dirait un peu Don't Breathe mais en pas gogol et sans les coups de masses, bon même si ça joue forcément avec notre sentiment d'incrédulité par moment, ici au moins on a pas un aveugle qui devient Daredevil en 10 minutes. J'ai pas mal pensé aussi au Cloverfield tout pourri avec Goodman, mais en pas chiant donc.
Les 2 grosses scènes tendues du film sont plutôt réussi, sans effet de mise en scène de mongol et sans chichi, et l'une se termine avec une belle mort, qu'on voit venir, mais elle est bien foutue et vu qu'on s'est quand même attaché aux persos ça fonctionne. Et j'aime assez cette réalisation assez discrète, un truc à la Raimi par exemple aurait été un calvaire.
Par contre la fin, en étant gentil, je dirai qu'elle est un peu pourri, mais vu que je suis pas gentil, je vais dire que c'est vraiment une fin bien pété qui plombe le film, avec une autre fin j'aurai vraiment mit une meilleure note, là ça fait un peu aller on assume pas, on va finir avec un happy end. Mais ça fait plaisir d'avoir un film qui file droit de temps en temps.
Le traitement premier degré est appréciable aussi, ici pas de truc méta à la con, pas de blague, pas post modernisme genre on veut révolutionner le ciné car on tout vu, non le mec essaye juste de faire un bon film, bon il réussit pas tout mais il a clairement le mérite d'essayer et d'essayer de la bonne manière. La première partie là pour créer l'empathie fonctionne, alors c'est rien d'original mais c'est sincère, du coup quand les couilles arrivent on est forcément avec les persos, après faut pas trop réfléchir à ce qu'on voit, genre l'enchainement de merde et puis merde ils ont juste à fermer leur gueule pour éviter les emmerdes mais non ça merde toujours à un moment. Et super idée de faire un gosse dans un monde où il faut pas faire de bruit.
Par contre fait rare pour être souligner, le PG13 ne pénalise jamais le film.
Emily Blunt, rien à redire, c'est une des meilleures actrice de sa génération et elle est donc une nouvelle fois parfaite, Krasinski confirme lui aussi qu'il a une bonne gueule, il était déjà parfait dans le Bay et là il assure bien, le reste du casting c'est 3 gosses, enfin 2, pas trop tête à claque.
Alors j'imagine que ça va encore crier au truc trop de la balle qui tue, mais non c'est juste sympa car tout ne fonctionne pas (l'enchainement, les réactions et les gosses), ce qui est déjà pas mal pour un film d'horreur de nos jours.
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Auteur: caducia

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Re: [Scalp] Critique made in YOLO 2018

Messagepar angel.heart » Mer 13 Juin 2018, 11:14

Intriguant...

Mais du coup tu mets 6 ou 6,5? :-P
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Re: [Scalp] Critique made in YOLO 2018

Messagepar Scalp » Mer 13 Juin 2018, 11:17

Aller on coupe, 6.25
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