Split Image : L'Envoûtement - Ted Kotcheff (1982)
Note aux modos : j'ai trouvé le titre français l'Envoûtement selon certaines sources, tandis que partout ailleurs le titre Split Image prédomine, finalement en matant l'affiche française d'époque, il s'avère que les deux titres sont présents, du coup, je me fierais a celle-ci pour le référencement. Après faites comme bon vous semble.
C'est assez dommage de voir la carrière de Ted Kotcheff essentiellement limitée au premier Rambo, le film aussi bon soit-il, est l'arbre qui cache la forêt d'une filmo assez bien troussée et variée. Sans même lire le pitch, uniquement sur sa présence et d'un casting a priori sympa (Peter Fonda et James Woods), je tombe sur un film plutôt surprenant par le sujet qu'il évoque, celui des sectes, mais qui plus est, traitée avec le regard de l'Amérique des années 80. Si le départ est assez craignos faisant penser a un mauvais teen movie téléfilmesque, mauvais acteurs a l'appui (le comédien principal qui est tout sauf convaincant). On se laisse prendre au départ par le lent basculement du récit dans une pseudo-analyse des rouages de l'endoctrinement, si l'idée d'une communauté new-age en pleine Amérique Reaganienne fait sourire, le choix de Peter Fonda en gourou est bien senti et ses "techniques" sur le coup changent de la caricature qu'on se tape habituellement, sauf que l'écriture est tellement mal dosée, l'ambiance assez ringarde et encore une fois impossible d'être empathique face a cette tête de veau d'étudiant qui passe du statut de mec ultra-méfiant a celui du mouton sans cervelle. Mais le plus marrant, ça reste l'aspect réac' qui ne s'assume pas vraiment avec l'entrée des persos de Brian Dennehy et James Woods (très décevant une fois n'est pas coutume) qui décident d'outrepasser les lois afin d'aller fermer leur caquet a ces hippies qui usent de leur droit de propriété privée pour avoir les forces de l'ordre de leur côté.
Au final, le récit enfile les perles et se conclut sur une note assez surréaliste, c'est bien dommage car on a eu pas ou très peu de films qui ont tenté d'évoquer un tel sujet sous l'angle psychologique, encore fallait-il ne pas sortir les bulldozers pour appuyer son propos....
4/10
C'est assez dommage de voir la carrière de Ted Kotcheff essentiellement limitée au premier Rambo, le film aussi bon soit-il, est l'arbre qui cache la forêt d'une filmo assez bien troussée et variée. Sans même lire le pitch, uniquement sur sa présence et d'un casting a priori sympa (Peter Fonda et James Woods), je tombe sur un film plutôt surprenant par le sujet qu'il évoque, celui des sectes, mais qui plus est, traitée avec le regard de l'Amérique des années 80. Si le départ est assez craignos faisant penser a un mauvais teen movie téléfilmesque, mauvais acteurs a l'appui (le comédien principal qui est tout sauf convaincant). On se laisse prendre au départ par le lent basculement du récit dans une pseudo-analyse des rouages de l'endoctrinement, si l'idée d'une communauté new-age en pleine Amérique Reaganienne fait sourire, le choix de Peter Fonda en gourou est bien senti et ses "techniques" sur le coup changent de la caricature qu'on se tape habituellement, sauf que l'écriture est tellement mal dosée, l'ambiance assez ringarde et encore une fois impossible d'être empathique face a cette tête de veau d'étudiant qui passe du statut de mec ultra-méfiant a celui du mouton sans cervelle. Mais le plus marrant, ça reste l'aspect réac' qui ne s'assume pas vraiment avec l'entrée des persos de Brian Dennehy et James Woods (très décevant une fois n'est pas coutume) qui décident d'outrepasser les lois afin d'aller fermer leur caquet a ces hippies qui usent de leur droit de propriété privée pour avoir les forces de l'ordre de leur côté.
Au final, le récit enfile les perles et se conclut sur une note assez surréaliste, c'est bien dommage car on a eu pas ou très peu de films qui ont tenté d'évoquer un tel sujet sous l'angle psychologique, encore fallait-il ne pas sortir les bulldozers pour appuyer son propos....
4/10