Tout l'argent du Monde : pas si mauvais, mais trop long ! Il y a un sacré creux en milieu de film... Dommage, le debut du film était franchement prometteur, mais ca s'embourbe au bout d'1h et ce, jusqu'à la derniere demi-heure. Par contre, je ne connaissais pas l'histoire (je n'avais pas lu le pitch), et c'est franchement flippant de voir à quel point le vieux Getty etait un bel enc... Le film manque d'ailleurs de parler de la suite et du triste destin de ce pauvre gamin... Je ne reviendrai pas sur la polémique Spacey, mais force est de constater que Plummer est incroyable ! Et c'est loin d'être un demi rôle en fait (pas étonnant que la prod ait mis autant de fric sur la table pour les changements !). Un film qui aurait pu être une vraie réussite si Scott et/ou son scénariste avait pris le temps d'élaguer tout ça et d'aller à l'essentiel. Trente minutes en moins, et ca le faisait.
Ah ouais, quand même. Je sais que je suis pas du tout le coeur de cible de ce genre de film à concept éthéré, mais alors là quand même, je suis surpris par le bon accueil de ce truc sur la toile (moins ici ouf) qui aurait sa place dans l'arrière salle d'une expo d'art contemporain où en plus de perdre 1h30 à mater Mara bouffer de la tarte tu te fais mal au cul sur l'une des 10 chaises d'écolier qui ont été placées devant l'écran en urgence.
Non vraiment, rien que le format carré à bords arrondis, tu comprends que Lowery s'est dit qu'il était quand même un peu léger avec sa pub pour les draps housses de 90 minutes.
Mon dieu, c'est juste un épisode de série TV un peu friqué. Dialogues passe-partout, réalisation digne de CSI, acteurs en carton, action ultra cut, enjeux risibles, c'est affligeant tellement ça n'a aucune ambition.
Pourtant avec la production de films en masse par un même studio dans le passé on a toujours eu de vilains petits canards tentant des trucs différents. Mais là avec Marvel, c'est de la pisse de chat à chaque coup.
Ça sort de nulle part, c'est proposé par Netflix et ça se tape un score correct sur IMDB, alors j'embarque vu que j'avais envie d'une petite comédie ce soir.
Et bien sans survendre la bête, j'ai passé un sacré bon moment et surtout je me suis bien marré. Je trouve qu'il y a dans Delhi Belly un chouette équilibre entre dépaysement total, humour pas trop con et blagues potaches complètement assumées. Pour ne rien gâcher, la direction d'acteurs est très correcte et surtout la mise en scène, pour une comédie, mais pas que, est tout ce qu'il y a de plus solide.
Une chouette découverte qui, sans échapper aux quelques travers inhérents à ce genre de bobine (certains gags peut-être un peu répétitifs ainsi que le finish mielleux), file une belle patate et parvient, ce qui est rare, à déclencher le rire sincère. Je recommande.
pabelbaba a écrit:Pourquoi on continue à regarder?
Moi j'ai arrêté depuis pas mal de temps. Je me suis fait trainé pour Black Panther (place offerte) et je me suis vraiment emmerdé devant ça. J'ai du voir un peu plus de la moitié des films du MCU et à part deux ou trois, c'est franchement pas terrible.
Sonatine : Après tant d'attente, j'ai enfin vu ce réputé film de Kitano. Et il n'a pas volé cette réputation. À l'instar de Hana-Bi, on se retrouve face à un Kitano qui reste de marbre devant les situations. Une lassitude du personnage qui se ressent dès les premières minutes du film, confirmées par certaines sorties de Kitano : un souhait de retraite, une franchise envers son boss, un assassinat en mode blasé, ... Puis c'est le retrait sur une plage suite à une attaque envers un autre clan qui ne se passe pas bien. Des jeux enfantins et des sourires se dessinent alors sur les visages (le coup de la chemise ). Néanmoins, une tension est toujours présente, palpable... Tout comme Hana-Bi, le besoin d'un nouveau visionnage se fait ressentir. On termine le film avec pas mal de sentiments différents en tête (on passe quand même par pas mal d'émotions pendant 1h30), mais également une impression de ne pas avoir tout saisi, de ne pas avoir réussi à comprendre ce personnage qui ne laisse rien passer, hormis quelques rires qui semble le délivrer de cette lassitude envers tout ce qui l'entoure. C'est le quatrième film de Kitano que je vois, et c'est la quatrième fois qu'il me scotch, qu'il me laisse comme un con au fond de mon canapé avec en tête un superbe thème d'Hisaishi. Le genre de claque qu'on prend et on ne comprend même pas pourquoi.