REBECCA
"Last night, I dreamt I went to Manderley again"
Premier film Américain du Maître du Suspense, Rebecca nous raconte l’histoire d’une jeune fille au service d’une vieille femme âgée, qui va rencontrer un homme, Mr De Winter, dont elle tombe amoureuse. Veuf, il finit par la demander en mariage et l’emmène dans sa superbe demeure de Manderley. La jeune fille fait alors la connaissance de la Gouvernante, Mrs Danvers, Une femme mystérieuse qui n’accepte pas que l’ex Mme De Winter soit remplacée.
Hitchcock fait étalage de son talent sur Rebecca. Au-delà de l’histoire, sa mise en scène est vraiment chouette. Dès l’ouverture, le réalisateur nous plonge dans cet énigmatique lieu qu’est Manderley, avec cette voix off et cette caméra survolant un lieu triste et décharné. Après un petit passage par Monte Carlo, on se dirige vers la demeure de Mr De Winter où Hitchcock va s’en donner à cœur joie. Entre jeux d’ombres, grands plans de la demeure et cadres resserrés, le film est un plaisir pour les yeux ! Le noir et blanc du film est d’ailleurs un atout indéniable sur le rendu.
Et niveau acteur, c’est tout aussi bon (quoique, je n’ai pas trouvé Laurence Olivier au top). La palme revenant à Judith Anderson, flippante Gouvernante, dont la gestuelle sera reprise par Disney dans Cendrillon.
Rebecca est une belle découverte. Le film est un peu trop long, mais il rejoint sans problème la liste des meilleurs Hitchcock.
7.5/10