Jed_Trigado a écrit:+1
Ça me fait franchement marrer ceux qui y voient un message de vieux con dans cette conclusion, Spielberg montre bien tout au long du film qu'il faut surtout un entre-deux en fait : oui, rien ne vaut le réel mais pour autant n'aurait t'on pas le droit de prendre son pied devant des images virtuelles ? En fait on dirait l'éternel débat entre les pro/anti CGI au cinéma.
C'est clair que le film ne condamne absolument pas le virtuel, que du contraire. Mais je trouve tout de même ce message final un peu "facile" parce que je n'ai pas tellement eu l'impression que le reste du film amenait le(s) personnage(s) à réaliser qu'il était important de déconnecter par moments. Au contraire, les héros se développent dans ces deux mondes (et surtout grâce au virtuel). Pour moi, jusqu'au final, le message du film c'était plutôt ça: dépassons le clivage réel/virtuel, allons au-delà, le monde a changé et on peut se trouver/se développer grâce au virtuel également.
"Rien ne vaut le réel"; mais pourquoi?