Mr Jack a écrit:
Je suis en train de relire Zweig. Je me souviens avoir commencé par Le Joueur d'échecs mais j'ai très vite enchaîné avec les deux volumes de ses oeuvres narratives dans la Pochothèque avec ce constat à la clé : très peu de déchet dans son oeuvre. Là je viens de terminer La Confusion des sentiments et La Peur qui sont de petits chefs d'oeuvre d'analyse psychologique (Freud ne kiffait pas Zweig sans raisons). Et en le relisant je suis frappé de voir combien ce don pour l'analyse n'est jamais pesant, toujours conduit par un style simple et élégant. Arthur Schnitzler (autrichien lui aussi, et contemporain de Zweig) est par ailleurs un bon complément à ce type de récit.