[Alegas] Mes Critiques en 2018

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar pabelbaba » Mer 31 Jan 2018, 14:27

+1

C'est la cata ton flop Dio... :shock:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Mark Chopper » Mer 31 Jan 2018, 14:40

Astérix en Corse dans un flop, ça me dépasse totalement.

Ocatarinetabellatchitchix, "Elle te plaît pas, ma sœur ?", les vieux sur le banc, le fromage explosif c'est juste ultime :eheh:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar pabelbaba » Mer 31 Jan 2018, 14:42

C'est mon préféré. :mrgreen:

D'un autre côté, je crois être incapable de faire un flop 3 dans les albums du duo.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Mark Chopper » Mer 31 Jan 2018, 14:50

A la relecture, seule La Grande traversée m'a déçu alors que j'en conservais un bon souvenir...

Je trouve que ça manque de péripéties et les "glous-glous", ça va bien 5 minutes.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar pabelbaba » Mer 31 Jan 2018, 15:03

T'as sans doute raison.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Danette » Mer 31 Jan 2018, 18:13

Flop 3 : Le ciel lui tombe sur la tête, La Galère d'Obélix et La Rose et le Glaive.


J'suis ok avec ça, sauf si on compte les récents.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Mark Chopper » Mer 31 Jan 2018, 18:15

Les Conrad / Ferri ont des scénarios insipides... Mais jamais ils ne sont nuls comme peuvent l'être les derniers Uderzo.

Le Ciel lui tombe sur la tête
, c'est peut-être bien la B.D. la plus nulle de ma vie de lecteur.
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Heures sombres (Les) - 7/10

Messagepar Alegas » Mer 31 Jan 2018, 21:16

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Darkest Hour (Les Heures Sombres) de Joe Wright
(2017)


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J’ai beau apprécier, à deux films près, le travail de Joe Wright, je dois avouer que j’en attendais pas énormément de ce nouveau métrage, dans le meilleur des cas un biopic wikipédia comme on en trouve des pelletées dernièrement, en formellement plus réussi. Si mes attentes ne se sont pas trompées sur la capacité de Wright à livrer une mise en scène toujours aussi dingue (tape à l’œil, certes, mais ça fait du bien de voir du film d’époque qui ne soit pas filmé platement comme un téléfilm), j’ai été carrément surpris par le traitement du récit. Il faut dire que le biopic est un genre assez cadenassé, sur lequel il y a soit des limites historiques, soit des limites tenant compte du respect de la personne traité et de sa famille, et du coup la plupart des réalisateurs abordent leur sujet avec un point de vue assez limité. Ce n’est pas le cas de Wright qui va aborder son script de façon assez étonnante, le visualisant plus comme un thriller politique que comme un biopic à proprement parler. D’ailleurs le film ne traite que d’une courte période de la vie de Churchill, à savoir les quelques jours entre son entrée en poste en tant que Premier Ministre et son appel à la résistance au peuple britannique, ce qui permet d’aller à l’essentiel.

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Dès le début du film, on sent la volonté de Wright de mettre en valeur visuellement son personnage principal, que ce soit à travers un chapeau solitaire sur un fauteuil vide, la première apparition à la lueur d’un cigare allumé, ou encore tous ces plans où le bonhomme est filmé de façon iconique (le dernier plan, ou comment dire en une image ce que représentait Churchill pour l’Allemagne nazie). On pourrait penser que Wright en fait trop, mais le choix est tellement assumé que ça marche complètement, d’autant qu’il faut bien ça pour adhérer à un personnage traité de façon étonnante : aussi bien désagréable qu’attachant, peu confiant de lui-même malgré les apparences, et surtout faisant face à une opposition dont la présentation non-manichéenne fait plaisir à voir (ok les membres du parti sont loin d’être sympathiques à bien des égards, mais leurs arguments se valent et on en vient à se demander effectivement si Churchill ne va pas dans la mauvaise direction). Et puis pour un biopic, c’est assez surprenant de voir à quel point ça peut aller dans la séquence romancée à l’extrême, en témoigne cette jolie scène pivot du récit dans le métro, qui paraîtra complètement naïve pour la plupart, mais qui remet les pendules à l’heure sur ce que devrait réellement être un homme politique (et à l’heure actuelle, il est bien bon de le rappeler).

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Du coup, c’est agréable de se retrouver face à un biopic avec un vrai point de vue, une vraie proposition de mise en scène, et ça met de côté assez rapidement à mes yeux les quelques défauts que peut se trimballer le film (quelques incrustations, les plans un peu pompiers des bombardements ou encore le personnage de Kristin Scott Thomas qui ne sert finalement pas à grand chose). Non seulement Darkest Hour est visuellement magnifique (ce plan de l'ascenseur en surcadrage total :love: , la séquence du passage à la radio :love: ) et servi par une jolie composition de Dario Marianelli, mais il y a en plus un vrai boulot côté casting. Alors je sais que ce genre de film est souvent conspué, par moi le premier, par leur côté star vehicles conçu pour gagner un maximum de prix, mais là en l’occurrence je trouve que Gary Oldman mérite la plupart des louanges faites à son égard, trouvant là l’une des performances les plus belles de sa carrière. Le mec vole la moindre scène où il apparaît, hante celles où il n’est pas présent, et il faut bien avouer que le mec mériterait complètement son Oscar s’il venait à le remporter. Les seconds rôles font aussi bien leur boulot, et j’ajouterais une mention spéciale à Stephen Dillane et Ben Mendelsohn, ce dernier ayant une présence complètement folle dans le peu de séquences où on le voit (ses dialogues avec Churchill font clairement partie des meilleures scènes du film). Un film inspiré et inspirant de la part d’un Wright qui, à défaut de livrer un de ses meilleurs films, retrouve de sa superbe après un Pan catastrophique.


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7/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Dionycos » Mer 31 Jan 2018, 21:55

Mark Chopper a écrit:A la relecture, seule La Grande traversée m'a déçu alors que j'en conservais un bon souvenir...


Ah je l’avais zappé celui là. C’est effectivement le moins bon, à tel point que je l’avais oublié tiens.
Mais je maintiens mon avis sur Astérix en Corse, j’aime pas. Du moins, j’aimais pas du tout quand j’etais gamin et ado. Je l’ai pas relu depuis 15 ans, voire plus.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Alegas » Jeu 01 Fév 2018, 23:00

BILAN JANVIER 2018


Films vus :


USA : 12
France : 10
UK : 1
Allemagne : 1


1 : American Beauty, Sam Mendes, 1999, TV VOST : 8,5/10
2 : Valérian et la Cité des mille planètes, Luc Besson, 2017, Truc VOST : 3,5/10
3 : It comes at night, Trey Edward Shults, 2017, Truc VOST : 7/10
4 : 120 battements par minute, Robin Campillo, 2017, Truc VF : 5/10
5 : Miss Sloane, John Madden, 2016, Truc VOST : 6,5/10
6 : Astérix et Cléopâtre, René Goscinny & Albert Uderzo, 1968, Truc VF : 7/10
7 : Le Créateur, Albert Dupontel, 1999, Truc VF : 7,5/10
8 : The Beguiled, Sofia Coppola, 2017, Truc VOST : 6/10
9 : Les douze travaux d'Astérix, René Goscinny & Albert Uderzo, 1976, TV VF : 5,5/10
10 : Astérix et la surprise de César, Gaëtan & Paul Brizzi, 1985, TV VF : 6/10
11 : Darkest Hour, Joe Wright, 2017, Ciné VOST : 7/10
12 : All the money in the world, Ridley Scott, 2017, Ciné VOST : 5/10
13 : Coco, Lee Unkrich & Adrian Molina, 2017, Ciné VOST : 6/10
14 : Burn Out, Yann Gozlan, 2018, Ciné VF : 8/10
15 : Le sens de la fête, Eric Toledano & Olivier Nakache, 2017, Ciné VF : 6/10
16 : Star Wars : The Last Jedi, Rian Johnson, 2017, Ciné VOST : 8/10
17 : Downsizing, Alexander Payne, 2017, Ciné VOST : 4/10
18 : Molly's Game, Aaron Sorkin, 2017, Ciné VOST : 6,5/10
19 : Last Flag Flying, Richard Linklater, 2017, Ciné VOST : 7/10
20 : Astérix chez les Bretons, Pino Van Lamsweerde, 1986, TV VF : 6/10
21 : Astérix et le coup du menhir, Philippe Grimond, 1989, TV VF : 7/10
22 : Astérix Conquers America, Gerhard Hahn, 1994, Truc VF : 4/10
23 : The Post, Steven Spielberg, 2017, Ciné VOST : 8/10
24 : You can't take it with you, Frank Capra, 1938, Blu-Ray VOST : 5,5/10


Découverte du mois :

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Autres découvertes marquantes :

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Tout l'argent du monde - 5/10

Messagepar Alegas » Jeu 01 Fév 2018, 23:04

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All the money in the world (Tout l'argent du monde) de Ridley Scott
(2017)


Du Scott sacrément mineur que voilà, et c’est dommage car on sent le potentiel qui a pu intéresser le réalisateur dans cette histoire. Cela saute aux yeux très rapidement : ce qui passionne Scott, c’est clairement la figure de Jean Paul Getty, premier milliardaire de l’Histoire, et dans lequel on va retrouver pas mal de thèmes et aspects chers au réalisateur. Mais le problème c’est que le personnage a beau vampiriser tout le métrage, ce dernier raconte avant tout l’histoire d’un kidnapping, et là pour le coup Scott traite ça en mode automatique, sans réelles idées ou ambition, et dès que le père Getty sort de l’écran on s’ennuie ferme devant un sujet qu’on a l’impression d’avoir vu déjà plusieurs fois, souvent en mieux. C’est certainement l’absence d’un point de vue véritable qui gêne ici, et là où le film aurait pu marcher en ne se basant quasiment que sur les personnages de Plummer ou Williams, il ennuie énormément en cherchant à bouffer à tous les rateliers, en montrant quasiment tout ce qu’il y a à savoir sur cette histoire (sérieux, la storyline autour du captif et de Duris ça ne sert strictement à rien au final, si ce n’est allonger le métrage et faire croire que c’est du film à suspens).

Le film repose donc quasi entièrement sur Christopher Plummer, qui vole chaque scène où il apparaît, et c’est clairement sa psychologie qui est la plus travaillée pendant que les autres personnages sont écrits de façon assez basique (c’est con car Michelle Williams a une vraie présence à l’écran, contrairement à Wahlberg qui fait du Wahlberg). Quand bien même j’aurais été curieux de voir les scènes d’origine avec Kevin Spacey, il est clair que Plummer convient beaucoup mieux pour le personnage, ne serait-ce que pour ce qu’il dégage physiquement et en terme de présence. Le film a été retourné pour inclure Plummer au montage, et ça se ressent pas mal, notamment sur des plans d’ensemble où l’on devine la carrure de Spacey, et d’autres où on a du face-replacement assez grossier (l’un des premiers plans dans le désert, mais aussi celui du buste à la fin). Globalement, même si on peut toujours s’étonner de la capacité de Scott à livrer des films plus jolis que la moyenne visuellement en très peu de temps, ça reste quand même du travail qui va s’inscrire dans la partie moins glorieuse de sa filmographie. Un film largement oubliable, trop long pour ce qu'il raconte, et sur lequel on aura fait beaucoup de bruit pour pas grand chose.


5/10
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Film: Tout l'argent du monde
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Auteur: caducia

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Coco (2017) - 6,5/10

Messagepar Alegas » Dim 04 Fév 2018, 19:27

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Coco de Lee Unkrich & Adrian Molina
(2017)


Un Pixar qui, comme je le craignais, à tendance à confirmer que le studio n'est plus que l'ombre de ce qu'il était il y a encore dix ans. C'est mignon, ça fait une gentille séance, mais c'est clairement oubliable, et une nouvelle fois on a l'impression que la puissance technique prend le pas sur l'efficacité du scénario, ce qui est vraiment regrettable pour un studio qui combinait les deux avec beaucoup de talent. Alors clairement, il y a des bonnes choses dans ce Coco, que ce soit sur son concept, sa direction artistique, ou encore ses passages musicaux qui, à défaut d'être nombreux, sont réussis, mais finalement ce qui déçoit le plus dans ce métrage c'est bien son histoire qui donne l'impression de regarder un Disney lambda. Ok, les scripts des Pixar ont rarement été des sommets d'inventivité, mais il y avait quand même avant une tendance à surprendre le spectateur, à aller dans des traitements étonnants pour du film d'animation, mais là c'est juste une simple histoire à base de suivre ses rêves et aimer sa famille, bref un truc bien cul-cul qui donne l'impression de voir une belle coquille vide.

Et puis on sent une certaine paresse dans la façon de concevoir le film, car autant visuellement c'est très impressionnant (ces émotions dans les visages) autant on sent presque du recyclage dans le récit, en témoigne le final qui est le décalque de celui-là de Wall-E (rejoindre un endroit le plus rapidement possible et tenter de retrouver la mémoire de quelqu'un avec une musique). C'est vraiment dommage, car on sent un potentiel dans le film, notamment avec le thème du souvenir qui apporte les plus beaux moments du métrage, mais encore une fois c'est tellement au service d'une histoire tout ce qu'il y a de plus simpliste que ça donne une grosse impression de gâchis. Pixar, autrefois d'une constance extraordinaire, a l'air d'être condamné à faire le yoyo entre commandes commerciales et projets plus personnels, et du coup on ne peut que croiser les doigts pour le retour de Brad Bird pour le prochain film, qui pourrait peut-être changer la donne.


6,5/10
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Auteur: caducia

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Burn Out - 8/10

Messagepar Alegas » Lun 05 Fév 2018, 23:26

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Burn Out de Yann Gozlan
(2018)


Un des plaisirs que je peux parfois trouver en allant au cinéma est de me retrouver devant un film qui dépasse mes attentes. C’est encore plus vrai lorsque la chose arrive devant un film français, et ça l’est encore davantage lorsque le film en question est un film de genre. Et c’est exactement ce qui s’est passé avec ce Burn Out, qui sort un peu de nulle part et qui se range pourtant à mes yeux parmi ce que la France a pu livrer de mieux dans le genre depuis bien longtemps. Pour autant, je ne vendrais pas le film pour ce qu’il n’est pas, c’est clairement pas un grand film, ni même un truc un tant soit peu révolutionnaire sur le plan cinématographique, mais c’est juste un divertissement sur lequel j’ai finalement peu de réserves, qui fait très bien son job de tension et qui, hormis deux-trois pirouettes scénaristiques, ne m’a jamais donné l’impression d’être pris pour un idiot.

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Côté script, c’est très classique avec un motard professionnel contraint de faire le go fast durant trois mois pour effacer la dette de la mère de son enfant, mais là où le film est vraiment intéressant c’est du côté du héros qui va subir les évènements, contraints de se plier à l’exigence de ses nouveaux employeurs. En choisissant d’adhérer au point de vue d’un personnage qui ne peut rien faire si ce n’est obéir aux ordres, la tension en devient plus palpable, le danger peut réellement s’inviter à la moindre scène, et surtout ça donne un côté très appréciable avec le personnage qui tente de réussir son rêve professionnel le jour et qui procède à des trajets illégaux la nuit, le tout sans quasiment jamais dormir. Pour le coup, l’empathie fonctionne complètement, d’autant que Civil s’avère plutôt bon dans le rôle (ce qui n’était pas gagné à la base vu que c’est un acteur qui vire plutôt dans le registre comique), et de mon côté j’étais littéralement scotché à mon siège en me demandant avec appréhension ce qui allait se passer à la scène suivante, et ça mine de rien ça devient plutôt rare pour être souligné.

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Et puis là où je trouve le film admirable, c’est vraiment du côté formel, et là il n'y a pas à chier c’est clairement un des films français les plus travaillés que j’ai pu voir visuellement (assez pour me donner envie de voir le reste de la filmo de Gozlan). Ca arrive à jouer avec des codes clipesques sans tomber dans la réalisation tape à l’œil (la séquence montage qui s’accélère au fur et à mesure de la prise des drogues, j’ai pas mal pensé à du Tsukamoto/Aronofsky toutes proportions gardées) et ça arrive à livrer des passages assez impressionnants qui font plaisir à voir pour de la prod française (toute la séquence style Escape from New York où il faut infiltrer une banlieue en état de siège :love: ). C’est aussi bien filmé dans les séquences à moto ultra-immersives que dans des passages plus posés (il y a un plan de miroir qui reprend celui de Contact, entre celui là et le Dupontel on dirait qu’il y a quelques réals français fans de Zemeckis 8) ) et même côté photo c’est très réussi : c’est pas juste là pour faire joli, il y a vraiment des idées de mise en scène derrière, tout en jouant sur l’économie de moyens (le long plan-séquence de poursuite dans la banlieue où les traqueurs sont majoritairement des ombres sur les murs et des voix hors-champ :shock: ). Non vraiment je pourrais faire mon chieur et critiquer quelques points du script, mais pour le coup vu la surprise que je me suis pris je n’en ai aucune envie, et je ne peux que ardemment conseiller la vision de Burn Out tant c’est, à mes yeux, la qualité et l’ambition qu’il nous faudrait plus souvent dans notre production nationale.


8/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar angel.heart » Lun 05 Fév 2018, 23:59

J'avoue que ça donne envie. :D

Mais t'aurais quand-même pu faire ta critique quand le film était encore facilement dispo en salle... :evil:

T'arrives à faire tes critiques de mémoire quelques semaines après tes séances où tu prends quand-même quelques notes sur le moment?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Alegas » Mar 06 Fév 2018, 00:13

Je le fais à chaque fois de mémoire, et vu que j'écris généralement 2-3 semaines après vision, ça me permet d'avoir un avis plus réfléchi qu'à la sortie de salle.

Mais ouais des fois pour des sorties comme ça je devrais me bouger le cul pour balancer la critique plus rapidement, ce film méritait clairement la découverte dans une salle de ciné.
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