[Alegas] Mes Critiques en 2018

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Jed_Trigado » Mer 24 Jan 2018, 21:19

Dunandan a écrit:(celui qui a précédé le Chabat, c'est même de la belle daubasse)



C'te film. :eheh:

Sim et Galabru dans le cast, c'est énorme.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar lvri » Mer 24 Jan 2018, 21:45

Comment ont-ils pu valider ce truc.... :eheh:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Danette » Mer 24 Jan 2018, 22:52

Comme dirait Deleuze, «traduire c'est trahir» :mrgreen: (pas certain que ce soit de lui mais osef)


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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Mr Jack » Jeu 25 Jan 2018, 00:46

C'est vrai qu'il est horrible le Zidi :eheh:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Dionycos » Ven 26 Jan 2018, 10:53

Film validé par Uderzo en plus, contrairement au Chabat...

Mais bon, ça se saurait si Uderzo comprenait sa propre co-création... Ses albums en tant que scénaristes étaient pitoyables.
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Créateur (Le) - 7,5/10

Messagepar Alegas » Dim 28 Jan 2018, 20:57

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Le Créateur de Albert Dupontel
(1999)


De toute la filmographie d'Albert Dupontel en tant que réalisateur, Le Créateur est certainement son film le moins connu et réputé, certainement à cause du fait que le métrage fût à sa sortie une déception au box-office. Un échec que Dupontel lui-même a eu du mal à accepter après le succès surprise qu'avait été Bernie à l'époque, et la réaction peut tout à fait se comprendre en découvrant le film, vu que ce dernier est sans aucun doute le plus personnel du réalisateur, en plus d'être un de ses plus réussis. Le script part d'un postulat assez simple, à savoir le retour de cure de désintoxication d'un auteur de théâtre alcoolique, ce dernier étant persuadé que son talent d'écriture ne vient qu'en étant complètement bourré. Alors qu'il est sous la pression d'une commande d'une seconde pièce après son chef-d’œuvre, il essaie de trouver la solution pour retrouver l'inspiration. Jusqu'ici, rien de bien sorcier puisqu'on est typiquement dans l'analyse du syndrome de la page blanche avec un personnage principal haut en couleur, mais Dupontel oblige le film va peu à peu se transformer en une farce bien méchante comme il faut, le héros devenant persuadé qu'il doit commettre les pires atrocités pour devenir ce qu'il souhaiterait être, à savoir quelqu'un de talentueux.

Derrière ce script, difficile de ne pas y voir l'auto-analyse de Dupontel lui-même qui, durant toute sa carrière a cherché à prouver à son entourage (et notamment son père) qu'il était capable d'être un artiste à part entière. Entre les réglages de compte avec la famille, le voisinage, les collègues de travail ou même sa terre de naissance (le passage où le héros va chercher à tuer un maximum de bretons, "Kenavo les bouseux" :eheh: ), il y a clairement une volonté de Dupontel de se mettre lui-même en scène dans cette comédie satirique virant carrément dans le malsain dans son dernier tiers. Globalement, le film ressemble beaucoup à Bernie dans son côté jusqu’au-boutiste, mais bénéficiant à la fois d'une rigueur d'écriture plus forte lui permettant d'avoir un fond vraiment pertinent, mais aussi d'un budget plus confortable où Dupontel s'exprime visuellement de façon plus libre (il y a un gros boulot d'éclairage sur le film, ça fait bizarre de voir une comédie française aussi chiadée). Et puis Dupontel oblige, le casting est nickel avec beaucoup de têtes revenant de l'expérience Bernie, je citerais notamment Michel Vuillermoz dans un rôle bien fun et surtout Philippe Uchan dans un rôle moins secondaire que d'ordinaire (je m'attendais d'ailleurs pas du tout au retournement final, que j'avais pourtant suspecté assez tôt dans le récit). A noter aussi la présence de Terry Jones en Dieu :mrgreen: , symbole plus qu'évident pour un Dupontel qui n'a jamais caché son amour pour les Monty Python. Un film vraiment drôle et intéressant à bien des égards, cruellement sous-estimé à mon sens, et qui mériterait d'être réévalué.


7,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar pabelbaba » Dim 28 Jan 2018, 21:00

J'ai toujours eu peur de le revoir depuis le ciné. Magnifique séance au Pathé Wepler d'ailleurs où on a commencé à 4 et finit à 3. :eheh:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Proies (Les) (2017) - 6/10

Messagepar Alegas » Dim 28 Jan 2018, 23:02

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The Beguiled (Les Proies) de Sofia Coppola
(2017)


Contrairement à certains en ces lieux je n'étais pas parti pour détester ce film, au contraire je trouvais que l'idée d'un remake du film de Siegel par une femme avait possibilité d'apporter des choses intéressantes, et ça se confirme plutôt bien malgré un résultat sur lequel je reste quand même assez mitigé globalement. Je pense que si j'avais découvert le film avec le Siegel, j'aurais certainement trouvé un peu plus de qualité à cette réadaptation, dans le sens où j'aurais réellement eu l'impression de découvrir quelque chose. Car c'est clairement le gros problème de ce film de Coppola fille : la demoiselle ne s'éloigne finalement que très peu du métrage fait dans les années 70 avec Eastwood, et avec le souvenir de ce dernier plutôt frais encore en tête, j'avais vraiment l'impression de voir durant la majorité du récit un basique copier-coller. Alors attention, globalement ça reste un film qui se tient, qui se suit agréablement et qui possède même ses qualités propres, mais c'est vraiment la comparaison avec le Siegel qui lui fait du tord, et il aurait clairement fallu que Coppola ose aller dans un traitement bien plus différend pour convaincre totalement.

C'est bête car les quelques changements opérés ne sont pas si mal, on sent notamment un temps de présence pour les femmes par rapport au soldat recueilli largement plus important que dans le film de 71 (faut dire qu'ici il y a un casting féminin conséquent, ce que n'avait pas le Siegel avec juste Eastwood en tête d'affiche), et du coup on a tendance à prendre plus facilement parti pour ces dernières. On pourra évidemment juger le pour et le contre, mais il est clair que ça apporte tout de même un point de vue intéressant : là où Eastwood dans le Siegel était vu comme une victime à la fin, dans une ambiance quasiment film d'horreur, ici on va plutôt voir Farrell comme une menace évidente dès le début, et c'est seulement dans les ultimes minutes du métrage qu'on pourra prendre pitié de lui. Un récit ouvertement plus féministe donc, qui doit beaucoup à son casting (Kidman et Dunst sont parfaites dans leur rôle respectif, il n'y a bien qu'Elle Fanning qui soit peu convaincante en femme fatale), mais aussi à sa mise en image plutôt séduisante. Le Siegel avait beau être bien mis en scène, on ne pouvait pas dire qu'il était spécialement beau, et là pour le coup Coppola se distingue par ses cadres travaillés et son ambiance naturaliste, qui apporte un vrai plus à l'ambiance, encore une fois très différente du Siegel. Une réadaptation pas mauvaise donc, et même intéressante sur plusieurs points, mais c'est clairement pas un film à conseiller à ceux qui ont déjà découvert le Siegel, sous peine d'y trouver beaucoup de répétitions et peu de réelles nouveautés en guise de traitement.


6/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar francesco34 » Lun 29 Jan 2018, 18:52

Alegas a écrit: là où Eastwood dans le Siegel était vu comme une victime à la fin, dans une ambiance quasiment film d'horreur, ici on va plutôt voir Farrell comme une menace évidente dès le début, et c'est seulement dans les ultimes minutes du métrage qu'on pourra prendre pitié de lui.


C'est bizarre parce que j'ai vu l'exact opposé moi...
Là le perso de Farrell il est tout mou au début, toujours à s'excuser, et qui fait maladroitement ce qu'il peut pour s'en sortir, et c'est le perso de Fanning qui va provoquer sa chute... Du coup dans cette version c'est bien les femmes qui mènent la danse de bout en bout.
A l'inverse dans l'original Eastwood est présenté comme un manipulateur dès le début (il embrasse la gamine quand même!), un salaud près à tout pour arriver à ses fins, du coup quand il se prend le retour de baton on a du mal à y voir une victime et à le prendre en pitié...
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Alegas » Lun 29 Jan 2018, 19:32

Effectivement on voit tout le contraire de l'autre. :eheh:

Pour moi, le côté manipulateur de Farrell est super prononcé dès le début. Tu sens le mec qui se sent en territoire ennemi et qui va tenter de profiter un maximum pour rester en vie (et après effectivement c'est son appétit sexuel qui va provoquer sa chute).
Eastwood avait effectivement beaucoup de manipulation de son côté, mais j'avais plus le ressenti que c'était pour se faire un maximum de femmes avant qu'il ne se barre. D'ailleurs le baiser à la gamine je le ressens autant comme une tentative de manipulation que comme une preuve que le perso est sexuellement déviant.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar francesco34 » Lun 29 Jan 2018, 20:37

Tiens d'ailleurs c'est bizarre y'a pas ma critique dans la base, peut-être j'ai oublié de la mettre ici (j'en ai une sur sens critique), mais pour me quoter je disais ça dans un paragraphe:
"La différence majeure réside surtout dans le caractère du personnage du soldat. Dans le Siegel, Eastwood était placé d'emblée comme un salaud manipulateur, qui n'hésite pas à séduire une petite fille de douze ans pour sauver sa peau, puis à manoeuvrer tout ce petit monde. Le personnage joué par Farrell est beaucoup plus fade, neutre. Il subit les événements, est reconnaissant et essaie de faire profil bas. C'est finalement l'insistance des filles à son égard qui va lui faire réaliser les possibilités qui s'offrent à lui. D'un statut de victimes, les proies de la version Coppola inversent les rôles."
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Douze travaux d'Astérix (Les) - 5,5/10

Messagepar Alegas » Lun 29 Jan 2018, 22:07

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Les Douze Travaux d'Astérix de René Goscinny & Albert Uderzo
(1976)


J’étais plutôt enthousiaste de découvrir ce Astérix, à la fois parce qu’il est le dernier film d’animation portant sur le gaulois ayant été travaillé par Goscinny (et produit au sein du studio Idéfix) mais aussi parce que le film a aujourd’hui sa petite réputation, à savoir celle d’être encore l’un des meilleurs animés du héros. A l’arrivée, je ne cache pas ma déception, ou plutôt mon sentiment mitigé : j’ai effectivement bien l’impression d’avoir eu un vrai cru Goscinny/Uderzo, mais la volonté de s’éloigner des albums déjà écrits pour développer une histoire originale me paraît seulement réussie à moitié. Sur le papier, la volonté est louable, et c’était sûrement dans l’objectif de promouvoir le studio Idéfix que la décision fut prise de créer une histoire que les gens ne pourraient voir qu’au cinéma, mais autant l’adaptation était très réussie dans le précédent, autant là on sent que Goscinny et Uderzo ont du mal à transposer leur talent d’un format à l’autre. Il en résulte un film au postulat de base intéressant (Astérix et Obélix doivent remporter douze épreuves calquées sur les travaux d’Hercule, pour prouver à César qu’ils sont à l’égal des dieux) mais qui montre très vite ses limites dans la façon dont il est raconté. Une fois l’introduction passée, le script se résume à la succession des épreuves, entrecoupées parfois de courtes séquences sur César et les romains, et de cette répétition découle un film très didactique et qui manque clairement de rythme.

Heureusement, il y a une vraie proposition humoristique dans les épreuves et je crois que rarement Astérix n’a été aussi contemporain dans ses délires méta (la maison qui rend fou, la pub de lessive :eheh: ). De ce fait, pas mal de séquences restent en mémoire, mais la façon dont elles sont raccordées entre elles donne systématiquement le sentiment de voir un film paresseux, d’autant que visuellement le métrage a mal vieilli, notamment du côté de l’animation (ce qui est d’autant plus étonnant que le précédent avait plus de gueule). Le final me conforte dans cette impression mitigée : on a clairement l’impression que le duo ne savait pas comment finir l’histoire, et du coup on se retrouve avec une conclusion un peu WTF où les gaulois prennent le contrôle symbolique de Rome pendant que César prend sa retraite. Je vois bien les qualités du film (notamment visuelles : ça n’hésite pas à partir dans des délires assez étonnants pour du Astérix, comme le passage des fantômes), mais j’ai clairement du mal à considérer cet opus comme un des meilleurs animés Astérix, et j’aurais presque envie de me demander si sa réputation ne joue pas sur une certaine fibre nostalgique sur ceux l’ayant découvert plus jeune.


5,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar lvri » Lun 29 Jan 2018, 22:12

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Val » Lun 29 Jan 2018, 22:19

J'adore vraiment cet opus. La maison qui rend fou, les fantômes, le passage sur la montagne, le judoka allemand,... :eheh: Je revois toujours ce film avec un vrai plaisir.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar lvri » Mar 30 Jan 2018, 06:57

Hormis le vieillissement certains du métrage (en même temps, ils n'avaient pas le budget d'un Disney...), le reste est très bon. Un humour qui peut ravir les enfants comme les adultes, des sorties bien pensées ("Brutus, cesse de jouer avec ce couteau, tu finiras par blesser qqun"), un ton dans la lignée des Astérix, ....
Le côté nostalgique joue peut-être (comme tout animé ou film découvert gamin), mais ça mérite plus je pense... Et le rythme ne m'a jamais choqué, bien au contraire.
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