[Scalp] Critique made in YOLO 2018

[pabelbaba]

Sur les photos dans Kramer contre Kramer, je la préfère 100x à on bon paquet d'actrices.

EDIT : je viens de checker ses photos jeunes, et en fait c'est Marion Maréchal Le Pen.

[Scalp]

Excuses moi d'avoir des critères

[pabelbaba]

De toute façon si on continue, Chopper va me sortir un dossier genre Dequenne ou autre.

[Scalp]

On peut trouver pire.

[pabelbaba]

Que Dequenne?

Ouais, y'a Rossy De Palma.

[Scalp]

Ca compte comme une femme ça ?

[pabelbaba]

Pour Wikipédia, oui.

Après, c'est que Wikipédia.

[Scalp]

Sur Wikipédia j'ai lu que Nolan Roux a gagné un ballon d'or donc bon

[pabelbaba]

Voilà, quelques approximations.

[osorojo]

On va surtout parler de Marion Game.

[pabelbaba]

Ok!

[osorojo]

J'parie que t'as mieux dans ton dossier fan2

[pabelbaba]

J'allais sortir ses fesses dans Le Cri du Cormoran le Soir au dessus des Jonques, mais elle se paye une perruque pas possible.

[Alegas]

1/10

The Snowman de Thomas Alfredson - 2017

Le nombre de film dont j'aime le trailer est tellement rare que je suis jamais déçu mais la on tient un cas d'école.
Le sujet, le réal, le casting, tout était au rendez-vous pour que ce soit bien après faut oublier que les livres scandinaves en fait c'est un peu naze.
Ici y a rien qui fonctionne, alors le real à déploré des soucis de script mais si y avait que ça. On se bouffe une enquête elliptique jamais intéressante avec un Fassbender invisible et des tas de sous intrigues qui servent à rien si ce n'est faire du remplissage, enfin quand je dis enquête c'est un grand mot, ici ça se limite à regarder des dossiers l'air concentré.
Quand l'identité arrive on a à peine l'impression d'être prit pour un con, non parce que le mec il a quand même une chouette pancarte coupable sur la tronche rapidement (et je parle pas de ses motivations car la c'est sublime) et puis c'est quoi cette idée de merde de faire des bonhommes de neige ? ??. Le pire c'est que ça dure 2h alors que ça développe rien du tout, y a 4 pauvres scènes intéressantes visuellement mais alors le reste. Trouver une quelconque cohérence narrative ici est mission impossible.
Val Kilmer c'était pas une bonne idée de le faire revenir au cinéma et ce sera sûrement son dernier rôle.
Fassbender est censé être un flic alcoolique, il a toujours la clope au bec, ça fait style, mais au lieu d'avoir l'air d'un flic au bout du rouleau il a plutôt l'air de Ryan Gosling, cet air totalement absent, ce regard hagard c'est Gosling ! Gainsbourg fait comme tout le reste du casting, elle se demande ce qu'elle fait là.
Ça essaye tellement d'être intelligent que ça en devient complètement con, ça se veut sombre et profond mais c'est une caricature.
Sinon par contre c'est chouette la Norvège, y a plein de neige

[Scalp]

6.5/10

L'Auberge Espagnole de Cédric Klapisch - 2002

Les pérégrinations d'un groupe de jeunes adultes à un tournant de leur vie, enfin c'est surtout le parcours initiatique de Xavier. Klapisch vise souvent juste en confiant à son personnage principal un rôle d'observateur amusé de tout ça. Après ça reste assez basique, hormis le perso de Xavier, tout les autres sont assez grossiers dans ce qu'ils apportent au récit mais c'est souvent drôle sans tomber dans le gras alors que les situations sont souvent cocasses.

Les interventions du frère Kelly sont un peu relou et rarement drôle dans sa façon d'appuyer sur les différents clichés (parler de Hitler à l'allemand, super originale et drôle), par contre la scène avec l'amant de Wendy est pas mal, le film se perd un peu dans les apparitions mais ça reste quand même plaisant à suivre sur la durée, et l'évolution de Xavier qui s'émancipe petit à petit est crédible. Son parcours professionnel (bon pas trop là), sentimentale et existentielle est jamais relou à suivre, surtout à grâce à l'habillage Europe bordélique qui apporte un réel truc à l'ensemble et change des comédies française se déroulant toute à Paris. Plus qu'un scénario solide l'auberge Espagnole est un kaléidoscope fait d'instantanés et de scènettes à l'énergie débordante. Bon la fin est un peu trop démonstrative et prévisible mais on reste sur une bonne note et c'est le plus important. Et puis le message reste positif, suivre ses rêves plutôt qu'un avenir tout tracé.

Au début du film on se dit que Klapisch va faire dans le too much avec un montage accéléré et quelques effets de style très début des 00's, en fait dès qu'il tente un effet de style il se rate et ça donne un coté onirisme en toc un peu désagrable. Bon le passage en split screen j'ai par contre envie de dire que c'est pas pour Klaspisch, on s'improvise pas réalisateur d'action. C'est dommage car quand il simplifie sa réal, c'est plutôt sympa et même classe par moment.

Duris c'est un peu comme Gosling, il est crédible que dans le registre de l'humour, donc ici il est bien, dans le reste du casting on retiendra Kelly Reilly en psycho rigide et Judith Godreche en desperate housewifes (enfin j'arrive pas à savoir si elle joue bien ou pas), Cecile de France comme souvent est bof et Audrey Tautou est à baffer.

C'est sympa, manque que ce soit réellement plus touchant pour que ce soit réellement marquant en fait.