*2017* Classement annuel des BKRiens

[Scalp]

Blade Runner 2049 : 9/10

Je tiens peut-être mon film de 2017

Du coup t'as prévu quoi pour 2018 ? t'acheter du gout ?

[lvri]

Si avoir du goût, c'est devenir comme toi, je préfère mille fois rester sans....

[Val]

La planète des singes : Suprématie : 7/10

Alors que je suis plus mitigé sur les deux premiers volets, celui-ci m'a plus convaincu notamment grâce à des effets spéciaux plus réussis (ceux des deux premiers sont parfois horribles, à tel point que je ne comprends pas l'enthousiasme de la critique à leur égard) et à un César pour lequel j'arrive enfin à avoir de l'empathie (le manque de sympathie pour le personnage dans les deux premiers films est vraiment handicapant pour moi). Egalement, le film est particulièrement somptueux en terme de mise en scène et de photographie.
Par contre, c'est la deuxième fois dans l'année qu'un film de singe pompe Apocalypse Now ouvertement.

[lvri]

La technologie a fait un bond énorme entre les premiers et troisième épisode, d'où cette impression d'effets plus réussis. Néanmoins, c'est loin d'être mauvais sur les deux premiers (revu il y a peu, et c'est très réussi je trouve.

Par contre, c'est la deuxième fois dans l'année qu'un film de singe pompe Apocalypse Now ouvertement.

C'est clair !

[Val]

Franchement, les SFX des deux premiers te sortent du film directement. Une des première séquences du deuxième, où l'on retrouve les singes dans la forêt, ressemble à une cinématique d'un jeu vidéo d'il y a 10 ans.

Les maquillages du film de Tim Burton sont bien plus réussis que les effets spéciaux de cette trilogie. A aucun moment on ne voit réellement des singes mais uniquement des amas de pixels. Et quand je vois César, je n'arrive pas à ne pas voir Gollum.

[lvri]

Les sfx de Wonder Woman t'ont moins choqués et sont mille fois pire pourtant....

Plus sérieusement, non, les cgi ne me sortent pas du tout du film. Je t'invite à revoir la scène d'ouverture du 2 et de la comparer à une cinématique d'un jeu vidéo de 2007... C'est en effet imparfait, mais loin d'être pourri ! (j'avais été plus choqué au premier visionnage, moins au second).
Le 2e épisode proposait de la capture sur les lieux du tournage en direct pour la première fois chez Weta (sans refaire les scènes sur fond bleu en studio). Et le résultat reste impressionnant. Le détail niveau regard, peau, fourrure, .... Dire que c'est un amas de pixels est franchement exagéré.

[Val]

Que ce soit impressionnant technologiquement, je veux bien. Mais là, je parle de crédibilité et de rendu visuel lors du visionnage. Quand un film sorti 15 ans plus tôt fait mieux, je n'appelle pas ça une avancée technologique.

[lvri]

Si tu parles de Gollum, d'une ce n'est pas mieux visuellement, et de deux, Gollum était bien "plus simple" à créer qu'un singe....
C'est surtout qu'entre temps, nos yeux se sont aiguisés. Tu es donc plus demandeur qu'il y a 15 ans. Mais bon, peu importe, je changerais pas ton ressenti.

[Val]

Je parle du film de Burton.

[lvri]

Ok, au temps pour moi. Les maquillages rendaient bien, c'est vrai... Mais les reste (mouvements, expressions, ....), c'était franchement très moyen.

[osorojo]

120 battements par minute : 7/10

Dur de retenir les larmichettes dans le dernier acte ^^

[Dunandan]

Wheelman : 6.5/10

Jim and Andy : The great Beyond : 7.5/10

[Dionycos]

120 battements par minute : 7/10

Dur de retenir les larmichettes dans le dernier acte ^^

Pour moi c'était tout l'inverse. Je suis resté totalement de marbre sur la fin, la loooongue séquence chez la mère m'a gavé.

[osorojo]

Comme quoi ... ^^

[Val]

Le Vénérable W. : 7/10

Documentaire fascinant et effroyable tourné quasi-clandestinement par Barbet Schroeder (il laisse entendre dans les bonus que Aung San Suu Kyi en personne aurait tenté d'empêcher le film de se faire) où le cinéaste franco-suisse, plus que de livrer le portrait du flegmatique et ignoble Wirathu, montre surtout comment les mécanismes de haine et de stigmatisation se construisent par strates à travers les années et les décennies pour aboutir à des massacres de masses. Parfois insoutenable (les images de bûchers humains ou de musulmans tabassés par les militaires au pouvoir), le documentaire a, depuis sa sortie, pris une tournure encore plus particulière alors que le massacre des Rohingyas connaît désormais une plus large médiatisation.