lvri a écrit:Ça prouve à quel point notre système de santé est à la rue. Médecin généraliste de plus en plus à côté de la plaque qui ne savent que délivrer des médocs et être payé de plus en plus cher. ).
Hélas, c'est bel et bien le cas et je plains cette profession qui va subir les pires réformes prochainement.
Après il y a une idéologie forte autour du médicament en France.
Par exemple, si tu vas voir ton médecin pour un rhume et que tu repars sans ordonnance mais que des conseils oraux, les gens pensent que c'est au mauvais médecin.
Les petites mamies qui cumulent 20 médocs sur leurs prescriptions qui sont contentent de les cumuler car elles sont bien soignées, c'est monnaie courante. Alors qu'au contraire, il n'y a pas pire.
Mais comme les médecins ne doivent pas contre dire leurs confrères , ils préfèrent ajouter une ligne de médoc que de réévaluer l'ensemble du traitement.
lvri a écrit:Pharmacie supermarché avec carte de fidélité prêt à vendre tout et n'importe quoi ....
là aussi, 100% d'accord. Quand je faisais mes études, les étiquettes rouges et jaunes fluos étaient interdites car on ne devait pas faire de pub et il y avait un certain serment qui n'est plus appliqué de nos jours.
lvri a écrit:Ces personnes, au delà de l'aide médicale, ont surtout besoin d'une aide psychologique, d'une écoute, d'un soutien.... Certains n'ont rien, sont paumés, seuls, ... Donc oui, je maintiens qu'ils doivent eux aussi être soutenus par notre système. Mais tant qu'on continuera à leur dire "attention, faut arrêter de fumer" sans mettre une vraie aide derrière, ça changera rien.
Le problème c'est que certains ne peuvent avoir un suivi car ils ne vont même pas aux Rdvs (ils ne peuvent plus mettre un pied devant l'autre) ou n'ont plus la notion du temps. Donc il faut les hospitaliser mais ils refusent...
Pour le tabac, il y a de nombreuses aides mais c'est avant tout à la personne concernée d'avoir le déclic et faire le premier pas. A part, leur mettre une décharge électrique lors de l'ouverture du paquet, je ne vois pas comment la société peut agir pour les informer de la dangerosité. Peut-être encore plus de messages pour les plus jeunes ou arrêter carrément la vente.
En +, on vend les cigarettes électroniques avec peu de recul sur les effets secondaires, une belle idée aussi (on va dire que c'est moins pire).
lvri a écrit:Bref, une vraie politique médicale plutôt qu'une politique de renflouement des caisses des médecins et industries pharmaceutiques (qui aiment la clope, comme ils aiment toutes les merdes qu'on ingurgite chaque jour).
Un très bon reportage dessus "les médicamenteurs".
