Modérateurs: Dunandan, Eikichi Onizuka
Difficile de résumer en quelques phrases un ouvrage dont la densité satisfait autant l’intelligence du lecteur qu’elle sollicite en permanence son attention. Alain Damasio joue sur de multiples niveaux de lecture : intrigues imbriquées, typographie très élaborée qui suit de près les états d’âme des héros, polyphonie où la voix de chaque personnage est identifiée non par des guillemets mais parce qu’il parle par des signes qui lui sont propres, néologismes et mélange de diverses langues — dont l’une est inventée et nous est longuement expliquée… Alain Damasio nous emporte ainsi dans une aventure violente et spirituelle, dénonçant la société du contrôle à laquelle nous acceptons de nous soumettre par le biais de la technologie, et chantant des lendemains insurrectionnels.
https://www.telerama.fr/livres/les-furtifs,n6226150.php
Et je suis loin d'être convaincu comme le l'explique longuement dans la critique.
Oui, Damasio est un écrivain qui compte mais c'est un écrivain qui est en train de prendre l'eau à mon sens. Celà même alors que j'avais adoré La Horde du Contrevent.
J'ajoute qu'il me paraît éminemment drôle de voir Télérama, Libération, Le Monde et autres Huffington post le déclarer comme un chef d'oeuvre et une révolution de la SF française quand ceux-ci boudent habituellement la SF française. Alors oui, c'est bien qu'ils en parlent, c'est même très bien, mais si Damasio n'avait pas vendu 250.000 exemplaires de la Horde, ça serait vraiment pareil ? J'en doute fortement.
Après je lui souhaite beaucoup de succès mais je me dois aussi d'être honnête sur ce que j'ai vraiment pensé du roman, c'est le jeu.
Au pire, si vous ne savez que croire, c'est parfait, ne croyez pas et lisez le roman. C'est comme ça qu'on se forge son propre sentiment. Le rédateur de JUST A WORD sur sa page perso facebook.
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