Un seul deviendra invincible : Boyka - Todor Chapkanov (2017)
Bon, c'est pas du niveau des 2 grosses claques livrées par Florentine, mais ça reste bien sympa.
Bien évidemment c'est pas le scénar de l'année, mais le gros de l'intrigue n'est pas déplaisant, celui-ci s'inscrit dans la continuité logique du volet précédent sans être trop redondant, joue la carte émotive sans toutefois franchir la limite du lacrymal et propose même un peu d'innovation dans les fights (bonne idée le 1 vs 2 sur le ring exécuté à la façon d'un jeu vidéo de baston).
Niveau réal, ça n'est donc pas du Florentine mais son style est plutôt bien imité, les fights sont vifs et bien cadrés, les combattants se chargent du reste. Par-contre je suis moins fan de quelques effets de mise en scène un poil abusif et inutilement tape à l'oeil lors de scènes dialoguées, à base de travelings et zooms brusques. Rien de bien méchant, mais juste de l'inutile...
Mais dans l'ensemble ce Boyka est tout à fait recommandable et, bien qu'il en soit le moins bon volet, s'avère une honnête conclusion à la saga, en espérant que celle-ci se limite à une trilogie (je ne compte pas le Walter Hill), car, même si c'est toujours un plaisir de voir Scott Adkins distribuer du coup de tatane, je pense qu'on a fait le tour du sujet et qu'un épisode supplémentaire serait de trop.
6,5/10