Deux filles et une Thunderbird .
Film culte et emblématique des années 90, Sarandon et Davis plus magnifique et universelles que jamais, on élever leur everyday housewifes frustrer au rang d’icônes entrer dans le folklore Américain. Thelma et Louise c’est d’une part une parabole, part road movie , part commentaire social , part buddy movie , mais aussi malgré la graviter de son synopsis , une comédie . D’ailleurs le trailer d’époque ne le vendait que ainsi.
Et ce même si certains aspects picaresques du film sont plutôt des sortes de sous-texte dans tous ces moments sérieux, voir même presque burlesque avec le perso de Darryl qui est le bouffon de service. De courts instants d’insouciance mettant le drama en pause, avant l’inévitable (le cycliste rasta , le camionneur sexiste debilos , le flic qui pleurniche comme une fillette ) .
Chaque étape de cette escapade au départ rafraîchissante et inoffensive cache enfaîte une charge sociale, leurs liberté toute neuves sera rapidement gâcher par toute les situations rencontrer qui s’avèrent être des « no-win » pour le duo précisément car ce sont des femmes.
Horrifiées par leur propre capacité a se défendre et persuader qu’on ne les croirait pas (la fine frontière entre légitime défense et homicide) elles partent en cavale, le week-end a travers le sud-ouest entre l’Arkansas , Oklahoma , Texas et Nouveau-Mexique (évidemment on est chez Scott , donc le décors mythologique est la pour sa puissance évocatrice et allégorique , le backdrop de monument valley lui permet de peaufiner ces composition de cadre et s’exprimer picturalement ) se transforme en odyssée tragique ou elles vont devoir vaincre une série d’archetype masculin negatif tous plus absurde , macho , stupide , violent , vulgaire , dominateur , mais nuancer par un Keitel ( Que Scott retrouve avec les Duellistes ) qui lui a du recule , de la compassion , il fait preuve de sensibilité et puis du faite son enquête il a tout simplement tout les éléments en main pour comprendre la situation et notre couple vedette .
Jimmy , Madsen la classe, le charisme , le flegme , aussi apporte un équilibre qui empêche de tomber dans la manichéisme, quelques moments sympathique, entre remord et inquiétude, mais c’est trop tard, elles ont déjà nulle part ou aller.
Qui dit road movie , dit forcement découverte de soit même , sous son habillage fait de figure propre au neo-western ce trouve une quête initiatique , intime , philosophique et la le formidable script nous brosse 2 personnages vraiment riche et touchant .
Louise garde la tête froide et organise la fuite au Mexique alors que Thelma dont la vie de couple a dépouillé d’autonomie réagit de manière désespérer et infantile .
Dans la dernière partie de métrage tout s’équilibre et parfois même s’inverse, Thelma a pris goût a son réveil et Louise qui révèle enfin sont passif montre ces failles , c’est vraiment un sacrer taf dans le domaine du « character driver story » .
A chaque obstacle le film montrera les 2 points de vues. Elles deviennent toujours plus courageuses, autonome et surtout moins indulgente.
A l’heure actuelle où Hollywood se précipite dans une vague aussi maladroite, qu’opportuniste et montre du doigt le passer de l’industrie comme un ère qui maltraitait nos cher femmes , en 1991 Ridley livrais le réquisitoire parfait , une déclaration féministe qui résonnera pour son époque comme Bonny & Clyde l’on fait avant eux puisque représentant de leur société d’alors et de ces accusations car finalement rien n’a changer , sous la superficialité matériel de la société qui progresse , la brutalité de l’Amérique profonde demeure .
Et la les symboles que sont cette vielle Thunderbird et les paysages prennent tout leurs sens. L’une des dernière grand classique Américaine, à avoir sa propre personnalité singulière, symbole de liberté et qui reflétait tout ce qui était attirant dans cette Amérique, avant l’uniformité moderne a la chaîne et ou les Chevrolet ressemble a des Honda .
Il y aussi plusieurs niveau de lecture formelle , On débute ainsi dans une urbanité contemporaine totale et plus le récit avance et plus on revient dans le temps, dans le passer – et la , Scott de jouer sur un double tableau formelle , puisque si on passe des grande agglomérations aux petites bourgade avant de finir dans le désert sauvage rempli de Cowboys et troupeau de bétails ( Cimino ferait de même par la suite avec sont Sunchaser ) , en revanche sur la photo c’est l’inverse , sans le savoir T&L font un voyage inéluctable vers la lumière et plus le film avance et plus les images sont éclairer jusqu'à être presque surexposer dans la dernière bobine ( alors que les pièces ou la police mène ces interrogatoires sont très sombre , bleu-vert enfumer a la blackrain-blade runner ) .
Le 1er plan plonger dans l’obscurité total , et le dernier dans une image fixe de plus en plus claire jusqu'à ne laisser qu’une lumière éclatante.
Ensuite, d’un point de vue plus pragmatique, faut aussi reconnaître que c’est un film ultra entertaining tout simplement, avec un rythme et look qui titille bien le spectateur, et ce qu’il faut de controverse. Des nanas qui se libèrent avec des guns c’est ça le symbole d’équités ? Où est-ce justement une déféminisation ? Et puis on pourrait aussi y voir tout simplement un script qui a pris 2 femmes dans des rôles normalement réserver a des hommes sans perspective féministe plus probante que ça , comme toujours , chacun peut y voir ce qu’il y cherche .
Peut importe la position de chacun, T&L demeure une grosse tranche de cinéma qui laisse l’émotion diriger la route et rempli son devoir, a savoir provoquer en même temps que divertir et par le biais du Scott , commente le message sur les conflits de la société d’alors ainsi que les actions de ces héroïne , tout ça dans le même film sans prendre le spectateur par la main et lui faire passer un moment fort , paradoxalement enthousiasmant alors que le pessimisme Scottien aura le dernier mot , plein de tendresse et instantanément pop culture, supportant a merveille les multiples revisionnages , c’est rare .
Scott s’approprie complètement ce scénario et livre un véritable film d’auteur dans le fond, qui n’avance que grâce a ces personnages qu’il n’a de cesse d’explorer, mais shooter comme un spectacle populaire à grandes ambitions, la patte personnelle esthétique aussi tout aussi présente. Niveau atmosphère c’est éloquent comme chaque spécificité des lieus traverser est étaler a l’écran par toute les manières possible.
Un langage visuel qui fourmille, supportant la narration textuel , que ce soit donc la photo , les arrière plans aussi composer que les devants avec encore des jeux de neon , vapeur , symbolisme , les changements dans le ciel , on peut s’arrêter au bord de chaque station service , faire attention aux autochtones , au détails sur lequel la camera s’attarde souvent en fesant trainer les fins de scènes , et tout ça continue d’étayer le propos .
Et puis Zimmer signe un main thème mélancolique et puissant , splendide , Scott a tellement aimer qu’il a créer la séquence des opening credits pour le mettre en valeur , au lieu d’a la fin comme prévu . Le tout enrober dans une soundtrack folk-country-rock ( de sont aveu , inspirer par American Graffiti ) a base de BB King , Marianna faithfull , Charlie Sexton , Kelly Willis , indémodable , dans mon panthéon .
…. We'll be drinking margaritas by the seaside mamacita ….