[Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Modérateur: Dunandan

Re: [Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Messagepar angel.heart » Mer 11 Oct 2017, 19:30

Revu Opéra ce matin et je valide totalement ta critique, sauf quand tu parles de Phenomena qui a toujours été un des mes Argento préférés.

Tu te bases sur de vieux souvenirs ou tu lui as déjà redonné sa chance, sans succès?
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Messagepar Jed_Trigado » Mer 11 Oct 2017, 19:35

Je l'adorais étant gamin (ça devait être le deuxième ou troisième Argento que j'avais découvert a l'époque des Jeudis de l'Angoisse), aujourd'hui, j’accroche moins au ton "fantasy" du récit même si je trouve Jennifer Connely vraiment parfaite dans son rôle.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Messagepar angel.heart » Mer 11 Oct 2017, 19:41

Jed_Trigado a écrit:aujourd'hui, j’accroche moins au ton "fantasy" du récit même si je trouve Jennifer Connely vraiment parfaite dans son rôle.


Ah forcément, quand un/une interprète joue bien chez Argento, ça se remarque et sort tout de suite du lot... :mrgreen:

Perso j'accroche totalement à l'ambiance et je trouve le film envoûtant dès les premières secondes.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Mer 11 Oct 2017, 19:49

Le coup du heavy métal en B.O., c'est quand même atroce par moments.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Messagepar angel.heart » Mer 11 Oct 2017, 19:53

C'est vrai, c'est un peu à la ramasse. Même si perso je trouve que le Flash of the blade d'Iron Maiden passe plutôt bien dans Phenomena. :oops:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Messagepar Jed_Trigado » Mer 11 Oct 2017, 19:55

Carrément, c'est la scène de meurtre que je retiens le plus avec celle du singe au rasoir. :mrgreen: :super:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Messagepar angel.heart » Mer 11 Oct 2017, 20:09

Clair que la scène du singe au rasoir est également bien kiffante. Et ce thème du générique de fin qui la succède!.. :love:

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Blood Creek - 7/10

Messagepar Jed_Trigado » Mer 01 Nov 2017, 07:36

Blood Creek - Joel Schumacher (2008)


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Qui l'eut crû, Joel Schumacher en quasi-retraite parvient a livrer une œuvre surprenante dans sa filmographie, tous les voyants étaient au vert pour nous pondre une zèderie DTV gore immonde et sans inspiration, mais c'est mal connaitre le bonhomme qui se rappelle qu'il a eu un temps du métier au sein de la grosse machine hollywoodienne : d'une la photo est incroyablement classe et de deux, le rythme est relativement bien géré, alors que le récit compte comme seuls décors une maison et une grange perdues au milieu de nulle part. Enfin, il traite son sujet a fond en y allant franco sur les éléments graphiques, le look de Fassbender est iconique au possible, tout le côté "occultisme" là aussi est plutôt osé, c'est méchamment gore (pas l'ombre d'un petit meurtre hors champ a la con, ça fait du bien) et ce gros coquin de Schumacher place vers la fin du film une séquence a forte teneur homo-érotique où Cavill se fait lécher généreusement son dos couvert de sang par Fassbender ! :mrgreen:

Si certaines explications scénaristiques sont nébuleuses et que l'aspect huis-clos semble parfois artificiel, voir une telle réussite émerger d'un tel contexte de fabrication (vu le nombre de techniciens aux noms a consonances slaves au générique, je doute que le film ait été mis en boite au pays de l'Oncle Sam :chut:) est surprenant, d'autant qu'il profite d'un casting alors méconnu a l'époque avec un Henry Cavill qui s'avère bon mais pas transcendant mais aussi (et surtout) un Fassbender déjà a l'aise pour jouer des rôles de bad guys.

7/10
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Stardust, le mystère de l'étoile - 7/10

Messagepar Jed_Trigado » Lun 06 Nov 2017, 09:39

Stardust, le Mystère de l’Étoile - Matthew Vaughn (2007)


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Je découvre enfin le seul film de Matthew Vaughn qui était passé sous mes radars et pour cause, j'avais très peur de tomber sur un truc cucul façon Narnia, mais voilà comme souvent le bonhomme arrive a surprendre et tirer vers le haut un pitch de base pas très attrayant. Si le film demeure "a part" dans son œuvre de par le genre qu'il aborde, il montre les prémices de ce que sera son arrivée au sein des majors US : des divertissements en apparence grand public mais qui parviennent a faire passer des idées soit trashs (les princes qui meurent a tour de rôle :eheh: ) ou alors originales (De Niro en pirate gay refoulé), étant producteur a la base, Vaughn arrive a parfaitement négocier la chose et réalise un film étonnement intègre qui ne vend jamais son cul. Du coup, Stardust est un vrai film familial dans le sens où les enfants comme les adultes pourront accrocher au récit, d'autant qu'il a la qualité de ne pas se prendre toujours au sérieux (la scène de l'auberge avec le bouc transformé en homme :eheh: :eheh:).

Point important de ce type de film, la qualité de la direction artistique, avec un budget d'a peine 70 millions, l'ensemble a franchement de la gueule même si les CGI accusent un peu leur âge désormais, là encore je suis étonné dont la façon dont été optimisé le budget sans jamais sacrifier le spectaculaire. Il se paye un casting assez inhabituel de plus mais franchement bien choisi : outre les inévitables habitués du réal (Mark Strong et les deux gusses présents dans les films de gangsters de Ritchie), Peter O'Toole se paye une apparition, De Niro comme je le disait plus haut a un rôle assez gonflé mais s'en sort vraiment bien et même l'acteur principal qui a zéro charisme en devient supportable sur le long terme. Bref, on se fout pas de notre gueule, c'est bien le minimum qu'on puisse exiger de ce genre de film. :super:

7/10
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Destricted - 2/10

Messagepar Jed_Trigado » Mar 07 Nov 2017, 06:37

Destricted - Matthew Barney, Marina Abramovic, Richard Prince, Larry Clark, Marco Brambilla, Sam Taylor-Wood & Gaspar Noé (2006)


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Voilà une idée qui était intéressante sur le papier : demander a 7 réalisateurs venus d'horizons divers de livrer leur vision de la pornographie a travers une anthologie de courts métrages sur lesquels ils ont le champ libre. Là dessus le contrat est respecté, on a autant de la pure fiction, du semi-documentaire et surtout des délires formels bien chelous, mais c'est bien oublier la dimension pseudo-arty du projet qui tombe les pieds joints dans l'absurde et le caricatural, quand c'est pas juste du foutage de gueule. Dès le premier plan du premier court, j'ai compris que j'allais pas être au bout de mes souffrances avec cet interminable plan fixe d'un pénis dégueu qui débande en temps réel, suivi du même gars qui s'en va frotter son sexe longuement contre un tour de potier dans une atmosphère psuedo-futuriste, passionnant. Mais là, c'est encore rien comparé a House Call, ex-aequo avec Death Valley pour la Palme du court le plus feignant, le mec il a juste pris une scène d'un vieux porno des 70's, trifouillé légèrement l'image pour la rendre encore plus sale et mis une musique angoissante, typiquement le genre de conneries warholiennes que je peux pas encadrer, sinon Death Valley c'est un long plan fixe d'un type qui se pignole dans le désert pendant 5 minutes.

Je passerais outre celui d'Abramovic, pour rester sur les seuls trucs a "sauver", premièrement le Larry Clark qui certes s'est pas trop cassé la tête en reprenant le concept des auditions de Pierre Woodman mais en essayant de se donner une vocation plus documentaire, puisqu'il convie des anonymes qu'il va interviewer a tour de rôle afin de parler de leur rapport a la pornographie (certains propos sont quand même assez flippants), avant que ces anonymes eux-mêmes jouent les intervieweurs face a des pornstars qu'ils se taperont sous l'oeil de la caméra impudique de Clark. L'idée est pas mauvaise en soi, puisqu'elle révèle une certaine frustration sexuelle de notre époque, mais derrière, je ne peux m’empêcher de trouver le réalisateur assez dérangeant quand il sort a un type de 21 ans "t'as une belle bite", on a tout de suite envie de sortir de la pièce. :eheh:
Le Gaspar Noé, là on est également dans du court sans prises de risques pour lui : c'est certes le plus travaillé sur le plan de la cinégenie, mais il ne fait que reprendre ses acquis avec une caméra virevoletante, des stroboscopes et une musique bourdonnante. Efficace et glauque a souhait, il fait figure de bon élève comparé a ce qu'on a vu.
Finalement, le plus réussi est paradoxalement le plus court et est réalisé par le plus étonnant nom de cette anthologie, Sync de Marco Brambilla (Demolition Man les gars), qui est un collage d'environ une minute de milliers de plans issus de divers pornos et qui enchainés a une vitesse ahurissante donne l'impression de voir un acte sexuel reconstruit, là pour le coup, le taf est impressionnant et vraiment interessant sur le plan pictural, si vous tombez dessus sur le net, je le conseille fortement. :super:

2/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Messagepar angel.heart » Mar 07 Nov 2017, 13:04

C'est naze ce truc.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Messagepar Jed_Trigado » Mar 07 Nov 2017, 20:46

Le truc positif là dedans c'est que je vais me faire un joli bénéf a la revente sur le dvd. :mrgreen:
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Héros malgré lui - 8/10

Messagepar Jed_Trigado » Mer 08 Nov 2017, 10:45

Héros Malgré Lui - Stephen Frears (1992)


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Un titre qui trustait pas mal les grilles de la chaine RTL9 a un moment mais dont je le prenais toujours en cours de route, je me rappelais juste de la scène de l'avion et surtout du perso de Hoffman bien jouissif, voilà l'occase de le découvrir en entier et de voir a quel point la filmo de Stephen Frears regorge de trucs différents par leur ambiance, ici on est dans une fable morale doublée d'un regard sur la société ricaine et son rapport égoïste a l'image.

En partant de l'histoire d'un loser total qui va s'avérer le sauveur d'une cinquantaine de personnes sans pour autant s'attribuer les mérites de son geste en retournant dans son triste quotidien, avant de se faire griller la politesse par un autre que lui qui va alors profiter d'une célébrité et d'une fortune considérable, le ton est donné, ce ne sera clairement pas subtil dans le fond (on aura droit a tous les clichés ambulants sur les médias) mais le récit croisé des deux persos principaux est suffisamment distrayant et assez roublard pour convaincre, surtout que leur psychologie va a l'encontre des idées reçues (on a parfois plus d'empathie pour l'imposteur que pour Hoffman, tant ce dernier est plus intéressé qu'il n'en a l'air), ceci dit les passages de Hoffman l'emportent aisément, le voir dans les froques d'un type qui accumule toujours plus d'emmerdes et qui en plus n'essaye jamais de paraitre sympathique permet de lui offrir un de ses rôles les plus réussis (même si on pourra p'tet reprocher de manquer d'humour par instants, l'ensemble reste assez premier degré). Mais là où le film est interessant et dépasse son statut de conte a la Frank Capra, c'est dans sa conclusion douce amère, clairement pas la résolution attendue qui nous montre que l'opinion publique préférera toujours un mensonge qui la rassure qu'une vérité qui la dérangera.

Un chouette film donc, qui a le luxe d'être très bien mis en scène dans ses deux grosses scènes (la façon dont est montré le crash d'avion en se focalisant uniquement sur le visage de Hoffman ou celle du building qui par instants donne réellement le vertige sont techniquement épatants) et d'avoir un cast nickel jusque dans les seconds rôles.

8/10
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Blade of the immortal - 7/10

Messagepar Jed_Trigado » Dim 12 Nov 2017, 22:58

Blade of the Immortal - Takashi Miike (2017)


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100ème film de la part de Takashi Miike, Blade of the Immortal s'avère une vraie bonne surprise car cela faisait un petit moment que le réalisateur enchainait les œuvres peu glorieuses ces derniers temps (le summum étant surement Terra Formars que je n'ai même pas eu le courage de finir), puis surtout le voir enfermé systématiquement dans des blockbusters tirés de mangas ou de jeux vidéos laissait voir une certaine routine chez lui, or toute sa carrière était basée jusque là sur l'effet de surprise. Surprenant, Blade of The Immortal l'est sur différents aspects, primo sur le matériau choisi, ne connaissant pas le manga et me fiant a la promo, je m'attendais un délire bis un peu fou fou mais ce n'est pas du tout le cas, en dehors des outrances vestimentaires qui passent encore pas trop mal, le film est d'une tenue exemplaire qui tient plus du chambara old school que de l'actionner MTV (le rythme et les cadres sont très posés, la longueur de certains plans est étonnante) et secundo l'ensemble est profondément 1er degré (a tel point qu'on en vient a se demander si ce n'est pas le film le plus sérieux du réal avec Shield of Straw et Hara-Kiri - seuls a ma connaissance qui ne comportent aucun moment nawak) avec une violence frontale avec membres arrachés, geysers de sang et même du gamin qui se fait latter plein cadre.

Bien qu'il est le film le plus fréquentable de Miike depuis 3 ans facile, il n'en est pas moins dénué de défauts, notamment sur le rythme qui si il était parfaitement étudié dans les autres essais chambaresques du monsieur, la lenteur du récit m'apparait plus comme du maniérisme et on se rend compte qu'avec un tel pitch on aurait plus avoir quelque chose de plus resserré. Puis surtout il souffre de la comparaison avec ses ainés, car il nous refait le coup des 13 Assassins en rongeant son frein niveau action mieux nous balancer un gros climax homérique a la Chang Cheh, la scène est bonne et sonne comme une récompense offerte au spectateur patient mais encore quand on a vu l'inventivité de celle des 13 Assassins, on en était en droit d'en exiger plus qu'un simple 1 vs 100 a ciel ouvert. Malgré ça qu'on ne s'y trompe pas, cette livraison s'avère honnête et plaira a mon avis a un public pas forcément fan du réalisateur tant sa patte s'avère finalement archi-diluée.

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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Lun 13 Nov 2017, 14:11

J'en suis au tiers du manga et le ton est d'origine très premier degré.

Par contre, j'hésite un peu à mater le film maintenant, je ne sais pas combien de tomes il a adapté pour l'occasion...

Est-ce que les chemins de Manji et Lin se séparent à un moment du film ? Ou est-ce qu'ils restent toujours ensemble ?
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