[Pabelbaba] Mes critiques en 2017

[pabelbaba]

Les boobs.

Toujours les boobs.

[angel.heart]

Je trouve Coffy assez surcoté, mais (de mémoire) Foxy Brown est vraiment cool.

[Alegas]

Pedicab Driver de Sammo Hung - 1989

Rétrospective Sammo Hung

La filmo de Gros Sammo recèle encore de pas mal de trucs que je n'ai pas vus. Mais celui-là, je savais que c'était un morceau de choix.

Pourtant sa structure est celle habituelle de tout bon kung-fu flick des 80's qui se respecte : un combat au début, un au centre et un final qui tabasse. Et au milieu, on remplit comme on peut. Pour le remplissage, Sammo nous sort une double bluette pas forcément passionnante, mais un peu originale avec ce vieux qui veut se taper son employée et cette histoire de prostitution qui fout le boxon. Du coup c'est largement moins niais que d'habitude. Mébon, on n'est pas venus pour ça.

Ce qu'on veut, c'est de la tatane! Et là, Sammo régale. Déjà avec un casting de fou furieux. Si Jackie et Yuen Biaio ne sont pas là, en revanche on croirait un all-star game du kung-fu de l'époque avec en pagaille : Dick Wei, Chung Fat, Corey Yuen, Billy Chow, Meng Hoi, Lam Ching Yin (malheureusement pas exploité) et surtout... Liu Chia Liang! Pour un combat de malade en duel avec Sammo qui a fait éclater le slip du rédacteur.

Le coups ont l'air de vraiment porter, avec des impressions d'impact assez violent, des projections puissantes et qui finissent mal (sur des meubles, dans des escaliers). Le montage n'est ni trop mou ni trop cut, on en voit assez, mais les séquences ne s'allongent pas trop. En plus il y a un bon paquet d'idées (les jeux dans l'escalier ou l'utilisation des katanas). On est habitué à ce genre de choses dans le ciné de Sammo, mais c'est finalement assez rare qu'il faut bien le souligner. Ce d'autant plus que comme d'habitude on a une bonne dose d'humour débilos contrebalancée par des morts et sorties bien violentes.

Grosso modo, ce film est idéal pour le fan de coups de savate qui font mal et pour les nostalgiques des cascadeurs qui n'avaient peur de rien.

8,5/10

[Alegas]

K-19 Le Piège des Profondeurs de Kathryn Bigelow - 2002

Encore un petit film de sous-marin avec un casting qui a de la gueule.

Je ne connaissais rien à l'histoire, mais force est de constater que je ne suis jamais rentré dedans. Pourtant le scénario respecte à la lettre les codes du genre, avec les traditionnels officiers aux points de vue divergents, les catastrophes en chaîne, les retournements de situation... Cependant rien n'y fait, le sort de l'équipage ne m'a pas préoccupé un seul instant.

Peut être que la VF y est pour quelque chose. Avec Ford et Neeson dans le même film, forcément, il fallait que l'un des deux change de doubleur. Pas de bol, Neeson se paye Daniel Beretta et se retrouve donc avec la voix française de Schwarzy. Ca fait plus que le décridibiliser. Enfin je pense que si ça a joué, c'est à la marge. Car globalement, ce qui m'a le plus gêné ce sont les ficelles bien grosses tirées en permanence avec des sabots un peu trop gros. L'enchaînement un peu balourd de mauvais présages, l'officier tout frais moulu de l'école qui va se marier, les antagonismes qui pointent le bout de leur nez avant même le départ... Rien n'est fait pour ménager un peu de suspens.

Du coup le film perd tout le côté thriller du genre au profit d'un drame qui peine à émouvoir. Cela se ressent dans la réalisation, où Bigelow est à des années lumières de la tension créée par Scott dans USS Alabama. Elle essaye de dépeindre des portraits de marins courageux ou non malgré les événements, cependant cela ne passe pas. Les seconds rôles sont sans doute un poil faiblards et leur devenir trop cousu de fil blanc. Sans parler de la relation Ford/Neeson, un peu téléphonée mais avec du potentiel, gâché par une scène de tension bien molle.

Au final la déception est de mise, même si je n'en attendais pas grand chose.

5/10

[Mark Chopper]

Je l'ai découvert il y a dix jours et je suis moins sévère que toi.

Le film ne vaut pas ceux de Petersen, McT et T. Scott, mais contient d'excellents moments (tout ce qui est lié aux radiations, la hiérarchie qui pousse à faire une mission alors que le matos n'est pas au point...).

Et le doublage de Neeson ne m'a pas gêné.

[angel.heart]

J'en garde un bon souvenir, je l'avait préféré au Scott et trouvé un cran en dessous du McTiernan.

Sinon tout pareil que toi sur le Sammo.

[pabelbaba]

A vrai dire, il ne devrait pas être comparé au Scott ou au McTiernan, qui sont plus orientés "frissons".

[Mark Chopper]

Mais si je le compare à Das Boot, là je peut être un peu méchant.

[pabelbaba]

Sans doute. Je ne lui ai jamais consacré un visionnage, perdu dans le nombre de montages différents qui existent et compte-tenu des durées presque conditiondel'hommesques.

[Mark Chopper]

Je ne sais plus quelle version j'ai vu... Mais pour le coup, je me rappelle l'avoir regardé un après-midi de vacances et ne pas avoir vu le temps passer.

C'est le must du genre pour moi, avec le McT et le Scott qui complètent le podium.

[pabelbaba]

En plus j'écoute souvent la BO.

[pabelbaba]

Ghost Punting de Sammo Hung - 1992

Rétrospective Sammo Hung

Il s'agit du cinquième film des Lucky Stars, connus en France avec des titres de film n'ayant pas grand chose à voir : Le Flic de Hong Kong 1 et 2 ou Le Gagnant. Réalisés par Sammo Hung, ces films mettent en scène une brochette de bras cassés incarnés par la crème du ciné débilos HK (Eric Tsang, Richard Ng et John Sham en tête, même si ce dernier n'est pas de la partie dans cet épisode) et dont Sammo est un des membres.

La recette est toujours la même, à savoir une bande de célibataires pas doués qui essayent des serrer des nanas avec des subterfuges complètement nawaks et qui foirent systématiquement. Pour secouer tout ça, on nous rajoute une dose de ghost-comedy, grosse spécialité de l'ancienne colonie. Ca fonctionne assez bien et occasionne des gags un peu funs. Mais globalement les mécaniques sont toujours les mêmes avec Stephen Fung qui se fait avoir et Eric Tsang qui sert de bouc émissaire. Du coup, ça fait toujours plus sourire que rire. Y'a pas à dire ça sent pas mal le réchauffé, même avec Nat Chan en slip.

Cependant le curseur "lubrique" a été relevé de plusieurs niveaux. Y'a notamment un nombre que culottes assez délirant, que ce soit avec des frocs baissés ou des combattantes fréquemment en jupe et shootées en contre-plonger quand elles lèvent la jambe. Enfin ça ne kicke pas tant que ça, si ce n'est quelques échanges au tout début et une démonstration de force de Sammo au milieu, il faut attendre le dernier quart d'heure pour avoir quelque chose de consistant. Et forcément, ça envoie du pâté avec des gags et de beaux enchaînements particulièrement ingénieux.

Cependant, sur la longueur, ça tient tout juste et on est vraiment loin du festival d'inventivité des autres films de la bande.

5,5/10

[Alegas]

Oblivion de Joseph Kosinski - 2013

Un film post-apo.

Encore un.

Au moins il propose un design hyper soigné, des FX bétons et un univers très agréable et pas si fréquent, alliant justement high-tech et dévastation.

Malheureusement, au delà de ça, on dirait une suite d'idées piochées ça et là dans les autres films de SF. Grosso modo, le pitch est un mix de Battlefield Earth et de The Island. D'ailleurs si on a vu The Island, il est extrêmement difficile d'être surpris par les rebondissements et twists successifs qui jalonnent le scénario. Sans parler des clins d’œil à droite à gauche comme à La Planète des Singes ou à Matrix.

En plus, comme souvent dans ce genre de film, il y a un bon paquet d'incohérences scénaristiques ou physiques, la plus grosse étant à mon sens :

le vaisseau qui se sépare en deux et dont seule la tête est aspirée par le TET. La queue pouvant se barrer tranquilou...

Et c'est bien dommage, parce que visuellement ça claque et que la musique pose une ambiance mi-figue mi-raisin, nous berçant doucement dans une coquille oppressante, mais le script n'est pas à la hauteur.

5/10

[lvri]

C'est clair que le film est franchement chouette visuellement. Après, j'ai plus trop de souvenirs en fait..... Pas forcément un bon signe d'ailleurs.

[osorojo]

Et ben moi j'en ai un bon souvenir, du genre 6.5. Pour une fois que ce genre d'univers a de la gueule, j'ai vraiment apprécié.