La série qui a permis d'imposer Tartakovsky comme un grand nom de l'animation contemporaine.
Ça raconte l'histoire d'un samouraï qui, en tentant de détruire Aku, une force démoniaque, se retrouve projeté dans le futur par ce dernier. Le bonhomme se retrouve donc dans une ère dont il ne connaît rien, où l'emprise d'Aku est totale, et du coup il va devoir trouver un moyen de revenir à son époque pour détruire le mal à la source.
Alors forcément, Tartakovsky oblige, ça a un visuel très particulier qui pourra en rebuter beaucoup, mais à côté de ça c'est clairement l'une des meilleures séries d'animation occidentales ever, à ranger à côté de Avatar : The last airbender et Clone Wars.
Formellement, c'est juste dingue. Le dessin minimaliste permet toutes les folies possibles, que ce soit des grandes séquences d'action (plusieurs par épisode généralement) ou des choix formels audacieux (notamment du côté du changement de format, pour souligner ce qui doit être mis en valeur). Du point de vue de la rythmique ou du storytelling, c'est du travail de dingue et c'est particulièrement original pour une série qui cible aussi les plus jeunes : nombreux sont les passages totalement muets, mais où tout est compréhensible par l'image.
Rien que le pilote, c'est de l'économie de dialogues à l'état pur, avec des références variées comme Star Wars ou Conan. Bref, Samouraï Jack, c'est vachement bien.
Comme beaucoup, j'avais découvert la série en 2001 à l'époque de sa diffusion sur Cartoon Network, mais malheureusement je n'ai jamais pu regarder la série en entier, et surtout dans l'ordre, mais ça c'était avant aujourd'hui.
Car Adult Swim va lancer le mois prochain la cinquième et ultime saison du show. En effet, Tartakovsky avait quitté Cartoon Network en 2005, empêchant du coup la fin des aventures de Jack, et finalement, 12 ans plus tard, le rêve se concrétise avec quelque chose de clairement plus mature et violent si on en croit les premières images.
Du coup, je profite de l'occasion pour me refaire toute la série dans l'ordre.