[Alegas] Mes Critiques en 2017

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Alegas » Lun 10 Juil 2017, 14:15

Merci. :D
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar angel.heart » Lun 10 Juil 2017, 22:14

Critique à chier. Comme d'hab' ... Pour le bien de tous, tu devrais sérieusement envisager d'arrêter les critiques et te limiter à uniquement poster tes notes dans le topic du classement annuel des BKRiens.

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Bon sinon il serait peut-être temps que je me motive à mater les films du coffret Costa-Gavras. :idea: :D
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Alegas » Mar 11 Juil 2017, 08:24

Bah ouais carrément, qui sait tu pourrais même faire quelques critiques. :chut: :mrgreen:
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Baby Driver - 8,5/10

Messagepar Alegas » Jeu 13 Juil 2017, 15:45

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Baby Driver de Edgar Wright
(2017)


S'il y a bien un film que j'attendais à la fois avec curiosité et impatience, c'est bien celui-là. Car bon, revoir Edgar Wright après son adaptation avortée d'Ant-Man, mine de rien, ça fait plaisir, mais d'un autre côté ce projet donnait l'impression d'être difficilement vendu par la promo, chose qui se confirme puisque cette dernière n'effleure finalement que la surface du potentiel du métrage. La relation entre Wright et la musique a toujours été quelque chose de fort dans sa filmographie, que ce soit dans le répertoire de chansons ou dans la façon de les utiliser avec un montage ultra-efficace, et ici c'est clairement le summum de cet aspect, puisque Wright cherchait justement à faire un blockbuster dans le rythme entier se ferait en fonction d'une soundtrack choisie en amont. Du coup, dès le début de Baby Driver, on connaît en quelques secondes la note d'intention de Wright, avec un montage et les actions des personnages calqués sur de la musique qui envoie du lourd, et autant cela peut paraître un peu banal quand il s'agit de filmer un personnage qui attend dans une voiture (et encore, même à ce stade il y a déjà beaucoup d'idées de mise en scène), autant dès que la course-poursuite commence, on entre dans le vif du sujet.

A partir de là, c'est du Wright en mode show-off, mais sans jamais oublier l'efficacité de la narration, et autant le film est carrément concept à première vue, avec son montage intimement lié à la musique (il y a carrément une fusillade où la moindre note correspond à un coup de feu), autant ça reste un film très humain, qui laisse parler ses personnages avant tout, et du coup on se retrouve un peu devant Drive en version Scott Pilgrim. Visuellement, autant le dire tout de suite, c'est peut-être bien le film le plus abouti de Wright, avec cette éternelle recherche du détail qui va faire toute la différence (le plan-séquence où Baby va chercher du café, et où les paroles de la chansons sont écrites dans la rue sans que ça ne saute forcément aux yeux), mais à côté de ça il y a une certaine sobriété bienvenue, qui donne du coup l'impression d'avoir un film qui a à la fois un pied dans une période 60's/70's et à la fois dans notre époque. De ce côté là donc, le film est vraiment une bouffée d'air frais à une période où la majorité des films se ressemblent, et quand on voit le peu de budget que ça a coûté on se dit que Wright gère vraiment à merveille le côté spectaculaire de son film.

Surtout qu'à côté de ça, la partie comédie est vraiment efficace (le gag sur les masques de Myers :eheh: , l'écoute des mixtapes :mrgreen: ) et enfin l'écriture est du Wright pur jus, avec des personnages très codifiés qui finalement étonnent de par leur revirement émotionnel. Même du côté des bad-guys il y a une envie de ne pas tomber dans le manichéisme et c'est tout à l'honneur de Wright qui livre un film dont le concept repose à première vue sur un gimmick de mise en scène, mais qui finalement se repose entièrement sur ses personnages (le perso du black sourd c'est le genre de perso qui fait peur de base mais qui finalement est très réussi). Côté soundtrack, Wright et concept oblige, c'est du pur bonheur, le must étant de constater qu'il n'y a pas un morceau qui se fait remarquer plus qu'un autre, non toute la BO est vraiment excellente du début jusqu'à la fin, preuve du bon goût du réalisateur. Enfin, côté casting, tout le monde est bon, même Ansel Elgort dont je me méfiais un peu, et puis ça fait vraiment plaisir de revoir Kevin Spacey dans un bon film. Baby Driver, c'est un peu la meilleure chose qui pouvait arriver à Wright : après s'être fait avoir par un studio, il livre un film qui va mettre une branlée monumentale aux blockbusters estivaux dix fois plus friqués. Comme quoi, tout n'est pas perdu.


8,5/10
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Okja - 8/10

Messagepar Alegas » Sam 15 Juil 2017, 18:03

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Okja de Bong Joon-ho
(2017)


Curieux tournant de carrière pour Bong Joon-ho ces dernières années : après avoir signé un blockbuster atypique dans le paysage cinématographique sud-coréen, il devient le premier réalisateur de son pays à signer pour un long-métrage produit et distribué par Netflix, confirmant ainsi son statut de cinéaste pour le moins avant-gardiste, toujours à la recherche de projets pas comme les autres. Si Okja a beaucoup fait parler de lui concernant la politique de Netflix de ne pas sortir le film en salles, c'est plutôt regrettable de constater que l'engouement est moindre quand il s'agit de parler du film et de son contenu, alors que l'on a là ni plus ni moins que l'un des films les plus intéressants de cette année. Bong Joon-ho n'a jamais caché son admiration pour la filmographie de George Miller, et tout particulièrement pour le second volet de Babe qui figure parmi ses films préférés, et cet amour se ressent grandement dans Okja, dans lequel on retrouve les codes du film pour enfant s'opposant à une vision cruelle du monde.

Exit donc les pensées cyniques ou l'attente d'un film où le cérébral l'emporterait sur le sentiment : on est ici devant un véritable film pour enfant détourné par un réalisateur possédant une véritable vision, au point de basculer dans son dernier tiers vers quelque chose de carrément glauque. Ce qui importe pour Bong Joon-ho dans son récit, c'est bien la relation entre la jeune coréenne et son super-cochon, et si le réalisateur balance plusieurs piques bien méchantes contre certaines institutions, de la corporation alimentaire aux ligues de défense animales en passant par la télévision, c'est loin d'être le propos final du métrage (pour le coup, je trouve carrément à côté de la plaque les mentions de film vegan balancées un peu partout). Comme chez Babe donc, c'est plus la relation sentimentale qui va s'installer entre le spectateur et une créature fictive qui s'avère être le cœur du métrage, et de ce côté là c'est carrément réussi. D'une part Okja est un animal numérique bluffant (peu étonnant vu l'expérience de The Host) qui met à mal pas mal de ses congénères dans des films beaucoup plus chers (et là en plus on parle quand même d'un animal présent sur plus des trois quarts du film) mais en plus il y a une nouvelle fois un merveilleux travail d'écriture de la part de Bong Joon-ho, qui gère à merveille son duo principal, et qui garde en plus ses changements de ton salvateurs.

Netflix oblige, la liberté artistique totale est de mise, et j'ai envie de dire que ça se voit tant le film va loin dans son délire (le final aux allures de découverte d'un camp de concentration, ça fout un coup au moral), mais d'un autre côté je sens un peu de retenue sur certaines storylines secondaires, comme si Bong Joon-ho ne souhaitait pas développer plus la dualité du personnage de Swinton ou encore le personnage de Gyllenhaal, dont l'excentricité n'est pas gênante au demeurant de mon côté, mais c'est plus l'utilité finale du personnage qui m'embête, vu qu'il ne débouche sur pas grand chose. Rien qui ne gâche le film donc, mais de ce côté là je préférerais le traitement du personnage de Paul Dano, qui est à mon sens le personnage humain le plus intéressant du film. Quand à la mise en scène, Bong Joon-ho oblige, c'est très classe, et il suffit de voir la course-poursuite du camion dans Séoul pour être convaincu : où qu'il aille, ce réalisateur donne constamment l'impression de savoir exactement ce qu'il fait, ce qui n'est pas donné à n'importe quel touche-à-tout. Netflix a clairement eu le nez fin en acceptant de produire ce film qui n'aurait jamais été accepté ailleurs, et le service y trouve du coup son premier grand film. Désormais, je suis plus que curieux de voir Bong Joon-ho revenir à quelque chose de plus modeste dans sa Corée natale, ne serait-ce que pour constater ce que l'expérience de deux gros films a pu lui apporter, tant d'un point de vue scénaristique que formel.


8/10
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Full Monty (The) - 7,5/10

Messagepar Alegas » Mar 18 Juil 2017, 15:06

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The Full Monty de Peter Cattaneo
(1997)


Malgré le fait que j'aime plutôt bien les comédies d'outre-Manche, je n'avais jamais regardé ce film qui s'impose depuis sa sortie comme une sorte de référence en la matière. Clairement, The Full Monty n'a pas volé sa réputation, car quand bien même il n'a rien d'un grand film, ça reste quand même le haut du panier en matière de comédie sociale, genre carrément casse-gueule qu'on essaye de faire en France depuis des années sans jamais vraiment réussir. C'est clairement pas le type de bobine sur laquelle je vais m'extasier en terme de mise en scène, pour le coup c'est même carrément du fonctionnel à fond les ballons, mais à côté de ça il faut quand même bien avouer que le script est vraiment réussi. Alors oui, c'est pas dénué de défauts, en chipotant un peu on pourra toujours dire que des persos sont moins fouillés que d'autres, ou encore que certaines situations changent trop rapidement, mais à côté de ça les personnages de losers sont vraiment attachants, et surtout tout le contexte social est vraiment bien amené (l'introduction avec le film vantant les mérites de l'industrie métallique puis le résultat vingt ans après :mrgreen: ) et très bien géré par la suite.

Là où je trouve même le film brillant, c'est dans le fait que le film parlera à n'importe qui, même ceux qui ne connaissent pas forcément le contexte politique et social de l'époque, et du coup ça donne un film familial sur un sujet qui ne l'est pas vraiment à la base (on parle quand même de chômeurs qui veulent se mettre à poil en public pour gagner du fric et reconquérir leur nana :mrgreen: ). Et puis à côté de ça, c'est très bien interprété, et gros bonus de mon côté puisque le film réunit deux acteurs que j'aime beaucoup, à savoir Carlyle et Wilkinson. La BO, qui a largement contribué au succès du film, est toujours aussi agréable à écouter. Un vrai modèle de comédie sociale, intelligente, touchante et drôle, c'est vraiment dommage que l'on ait pas ce niveau chez nous.


7,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar logan » Dim 23 Juil 2017, 11:50

Pour un homme de trop tu l'as vu en quelle qualité?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Alegas » Dim 23 Juil 2017, 12:34

MP. :wink:
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50/50 - 6,5/10

Messagepar Alegas » Dim 23 Juil 2017, 13:49

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50/50 de Jonathan Levine
(2011)


Le film me faisait de l’œil depuis sa sortie, je me rappelle même que j'étais bien dégoûté vu que mon cinéma à l'époque ne le passait pas, et au final je dois avouer être un peu déçu vu que je me retrouve face à un film sympathique au demeurant, mais assez quelconque, voire carrément oubliable sur certains points. Je m'attendais à un mix réussi entre un drame pur et de la comédie de potes, et au final si les promesses sont là le résultat est assez bancal puisque l'on a un film qui donne constamment l'impression d'avoir le cul entre deux chaises. A un moment on va se retrouver devant quelque chose qui ressemble à de la pure comédie, à un autre moment ça va être de la romcom, puis un autre du drame familial, mais jamais il n'y aura réellement d'homogénéité entre toutes ces parties et du coup on a vraiment l'impression de voir des scénettes issues de films différents.

Clairement il y a un problème d'écriture sur ce film, car autant la partie comédie est vraiment réussie (les meilleures scènes sont vraiment celles entre Levitt et Rogen, le duo fonctionne très bien), autant le reste vole quand même pas très haut avec le coup de la copine qui trompe son mec cancéreux ou encore l'amourette avec la psy, et je parle même pas du père qui a Alzheimer, ça sert à rien hormis en rajouter à fond sur le personnage de la mère. Du coup, à ma grande surprise, le film m'a beaucoup plus fait rire qu'il ne m'a ému, d'un côté c'est une agréable surprise mais de l'autre c'est pas spécialement ce que j'attendais d'un film comme ça, je reste donc assez mitigé même si la séance a été agréable dans l'ensemble. Un petit mot sur le casting, la liste d'acteurs fait plaisir (c'est toujours aussi agréable de voir Philip Baker Hall) par contre dommage de constater à quel point Bryce Dallas Howard est sous-utilisée, surtout qu'elle se débrouille bien mieux que Anna Kendrick. A voir comme une comédie sympa, mais faut pas spécialement en attendre plus.


6,5/10
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Zarafa - 6/10

Messagepar Alegas » Lun 24 Juil 2017, 15:38

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Zarafa de Rémi Benzançon et Jean-Christophe Lie
(2012)


Dernier film de Bezançon qu'il me restait à voir, celui qu'on oublie souvent dans sa filmographie, et comme j'avais pu le lire un peu partout c'est sympathique mais clairement pas du niveau des films live du bonhomme. Voir Rémi Bezançon sur un film d'animation, c'est quelque chose qui interpelle car mine de rien parmi les réalisateurs français apparus ces dernières années, c'est peut-être celui qui possède les idées de mise en scène et de montage qui colleraient bien à la liberté visuelle que peut donner un film d'animation, et du coup je partais avec des attentes assez ambitieuses. Au final, la surprise est de taille : Zarafa n'a absolument rien du film teinté d'idées comme peut le faire Bezançon avec ses films traditionnels, et on se retrouve donc avec un film très sage et très humble dans ses intentions, puisqu'il n'a pour but que de délivrer un simple et joli conte pour enfants. Basé sur un fait réel, à savoir la première girafe de France, offerte par l’Égypte au Roi, Zarafa suit la tendre histoire d'un jeune africain lié d'amitié avec une jeune girafe qu'il jure de protéger, et la suit donc dans son périple qui va l'amener à Paris.

Si l'histoire se suit sans ennui, magnifiée par un travail visuel remarquable (dans les animés français récents, c'est certainement un des plus beau formellement, on dirait vraiment un BD qui s'animerait sous nos yeux), il manque clairement quelque chose pour rendre le métrage totalement captivant, et autant je ne me fais pas trop de soucis sur le film que le film puisse remporter l'adhésion auprès des plus jeunes, autant ça serait déjà plus compliqué pour les plus vieux, qui risquent de ne pas y trouver leur compte. Dommage donc que le film manque d'une maturité un peu plus prononcée, car Zarafa réussit vraiment le grand-écart entre l'humour (les deux vaches) et les passages nettement plus sombres (l'introduction, où l'on esclavagise un village africain et où l'on tue une girafe à bout portant d'une balle dans la tête :shock: ), le tout avec une mise en scène plus prononcée que la moyenne dans ce genre de film. En bref, on y sent l'apport d'un Bezançon, sans réellement le ressentir à travers la narration, ce qui donne un film honnête et agréable, mais qui aurait pu être un peu plus.


6/10
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Grand méchant renard et autres contes (Le) - 6,5/10

Messagepar Alegas » Sam 29 Juil 2017, 11:20

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Le Grand méchant renard et autres contes de Benjamin Renner & Patrick Imbert
(2017)


N'ayant pas vu le précédent film acclamé du réalisateur, j'allais un peu en terrain inconnu avec cet animé dont la promo me donnait carrément envie, et à l'arrivée j'ai globalement eu un peu tout ce que j'espérais. Alors clairement, vu le bouquin de base, il fallait pas en attendre plus qu'un dessin animé à destination des enfants, et pourtant il y a dans ce film une réelle volonté de faire un divertissement dont l'humour pourra aussi toucher les adultes. Pour peu que l'on adhère à la naïveté de l'ensemble, et que l'on ne regarde pas trop sur le script somme toute assez prévisible pour les trois histoires, on passera clairement un bon moment. A ma grande surprise, ce n'est finalement pas l'histoire principale, celle directement adapté du livre original, qui s'avère être la plus réussie, et les deux nouvelles storylines en début et fin de métrage remportent l'adhésion de mon côté, en grande partie grâce au trio de personnages qui fonctionne totalement, et qui déclenche selon moi les meilleurs gags du film.

Visuellement, difficile de faire la fine bouche, le film donne constamment l'impression de voir les dessins du livre s'animer devant nos yeux, et l'animation est vraiment réussie, malgré une intention de minimalisme assez évidente. Enfin, un mot sur le doublage qui est particulièrement bon, dans les films d'animation français c'est souvent un point sur lequel je tique un peu et là en revanche c'est totalement naturel, comme quoi ce n'est pas forcément en prenant des comédies connus du grand public qu'on réussit un doublage. Un joli film d'animation made in France, qui restera pas spécialement dans les mémoires mais qui s'avère être une belle alternative aux grosses productions 3D beaucoup moins séduisantes.


6,5/10
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Petit monde de don Camillo (Le) - 4,5/10

Messagepar Alegas » Sam 29 Juil 2017, 21:49

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Le petit monde de don Camillo de Julien Duvivier
(1952)


Premier film de Duvivier que j'ai vu, à l'époque où je ne me préoccupais pas du tout de ce réalisateur, et forcé par ma mère qui voulait absolument me faire découvrir les films avec lesquels elle avait grandit. Déjà à la première vision, j'avais trouvé ça carrément pas terrible, et ça se confirme une nouvelle fois : si ce premier volet de la saga don Camillo est le plus grand succès de la carrière de Duvivier d'un point de vue commercial, tout le projet sent le film de commande, où le réalisateur se contente de livrer le minimum. C'est d'ailleurs assez dingue de constater le fossé, ne serait-ce que technique, qu'il y a entre ce film et d'autres œuvres de Duvivier, car là c'est clairement du travail minimaliste, ça permet au film de fonctionner mais c'est bien tout, la totalité des scènes sont filmées sans réelles idées.

Pour une comédie, je trouve pas ça spécialement drôle. On me dira que c'est une comédie qui marche avec son époque, forcément, avec le délire d'opposition entre la religion et le communisme montant, mais bon à deux-trois dialogues près ça ne marche guère, et contrairement à d'autres films d'époque (je pense notamment à La Traversée de Paris, qui sortira cinq ans plus tard) ça ne vieillit pas bien du tout. Après, si on rajoute les acteurs italiens sur lesquels le doublage français est rajouté, et si on rajoute aussi Fernandel qui fait du Fernandel (il le fait bien, mais bon là où un Gabin m'étonne quasiment à chaque fois, là ça ne marche pas sur moi), on se retrouve avec un film carrément mineur pour Duvivier. Hormis complétistes et les fans de Fernandel, je ne vois pas vraiment qui ça peut réellement captiver.


4,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar lvri » Dim 30 Juil 2017, 11:49

Jamais accroché aux Don Camillo... Jamais trouvé ça drôle.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar osorojo » Dim 30 Juil 2017, 11:52

J'ai un vague souvenir des deux films qui remontent à mon adolescence mais je n'ai pas spécialement eu envie de les (re)découvrir dans le cadre de la rétro. J'ai eu le nez fin à priori :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mr Jack » Dim 30 Juil 2017, 12:02

Fernandel c'est vraiment de l'humour à papi. :|
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