Electric Boogaloo de Mark Hartley - 2015
Voilà donc le pendant de
The Go-Go Boys, l'autre documentaire sur la Cannon sorti en 2015.
Ici Globus et Golan ne sont pas intervenus et le documentaire a donc un point de vue différent, à savoir qu'il se focalise plus sur les films que sur nos deux larrons et leur société. Tant mieux, ça évite les redites, même si certains passages sont un peu obligés et repris dans les deux docus.
Cependant, sans la tutelle de nos israéliens favoris, le ton est dix fois plus cash. Ca taille dans tous les coins et tout le monde s'en prend plein la tête (Michael Winner, Sylvia Kristel, Sharon Stone...
). On a même droit à un paquet d'imitations de Golan vraiment fendardes. Je pense d'ailleurs que c'était un peu le but du docu, de faire marrer avec un max d'anecdotes rigolotes : Barbet Schroeder et sa Black et Decker, le recrutement de Franco Nero, la séance test d'
Allan Quatermain, les séances photos à Cannes en jogging trop petit...
Et ça marche, notamment avec les images des nanards qui défilent, c'est difficile de ne pas rire. Mébon, on vient aussi pour se documenter et voir confronter des points de vues sur le thème abordé. Malheureusement, on ne trouve pas tellement son compte dans ce genre d'exercice et plus particulièrement avec ce parti-pris de ne jamais faire durer une séquence plus de 5 secondes. C'est vraiment dommage, ils ont rencontré un max d'intervenants, mais chacune de leurs interventions est limitée à une punchline ou une phrase élaborée sans plus.
Dans ces conditions, on peut difficilement se faire une idée objective des faits et de leur analyse, on reste toujours très en surface.
Malgré tout, ça reste un agréable moment de suivre ce documentaire, mais sincèrement, je pense qu'on peut faire bien mieux.
6,5/10