Starship troopers |
![](https://lh3.googleusercontent.com/4j1NuUsT6gVjqsMNNi4neyhVlAKQ8rrwihkp7-aesOIZgP4Q0ioMelUr8W_P-G4F89EtPm4yUkX0KIEkViSOef_lkmi9bL5Tj42D8zLk96x8hqUIBnmGzWewLg2zDKRRB1kPtr-SLm36ANoq7Z2S-u76QcGOsM7yDHz4MNy6Q9r_yxTObpBY4TigHkguyfVU9XJ-XV7A4E8I1My84EIGMJdfJJ3U4PEvXXdyAwlrAxaqHcxXEkHV4XIqc5QcYAHahbOIgQhQ6HS6ACof7dyn_3zX5mgaF0DFcaM6qI4kGOcawzfmna5agmuS57dhTyjDssl57aDp35Db1GoaWjUawrHLNgz6qOsfrmfdIvxBIjtqVqeUDtOqCLIwDmzkSuD4x9AI14lodkxULSaAAsYwdlp2MOoJ4Xf0etUO3JE3yH-U3MU9VNj63Vo64KEDithYW7aRqp2tlVeuTR0U3Jqd6yVDOveQSDR5vr-8ywATM7UwUBXgeSIJ9qmU4jBpkRc8wO3241ZEKTIkpXXbXVPuKwO-x_CnetRRN1E_1zLqNVQP8AT1oCLmDFKEvVlcLKw_tBxPn8vojsPIonTJSzKnB7HBE7uBjMG33OR--MQy07iFZqxUDp7oucp-lj8MbV6Ul87wWTCn8MP43yjJ4YNtk8OTNKU44y8d=w468-h810-no) Réalisé par Paul Verhoeven Avec Casper Van Dien, Dina Meyer, Denise Richards
Long-métrage : US Genre : SF Durée : 02h15min Année de production : 1998 |
7.5/10 |
![Image](https://lh3.googleusercontent.com/qVf2JN_VsSwmoGr03gbPWZH1xVmEKf1zwgwqxyAcm8Tj2A4SjoWZOSg1veBCtOKZlcVZN_zHvKn6gchdtprVHOWipffb7omwcw4dZ2TO-QnI_YLW4wT7iL9HWUsABtd-VSjuRe-hf-K9nUHQVcW2JUmh3C9MGCrvlrK18U2-8X7fBvfuM6lxKFvuWUZbG6LR9xz1KdjzidPIRTJ56L9Jt9A-CmALFV9kmtBEd6x3hvUw6DjQyfTIrFYo96vHoNoJwlH9tezLMXpKw__TavO0Xj8IaVmKlOQJe5X35cDTRb2QuFBWdaRCG4nQPTX72RULztGGCtEP6XsQ7AtTlVu1mGRFMtxgjFMWq6FtWQYsFDCbGVR9tCHvHMa6v9rAbV5-epOaoMX2IT4hW7HLw37NpkRTrGbhx88k-suKoGgqCoL7Kv9ZAk1pqUCQbjhqj5M3RheufsnYKBfrzp4Mt7c6gMRdQTZMmu6f0elG3vTRQBeI8XgMJnzOvJCZIdpTejOoAiYkWz2SrLhTZatbMsJZfT0b3VR738FYHe66Wy-E5vsM053RqyYF4e5x4kXwVZq_N_L7I7Nfm251ToT4X9zR_eLh1yzdBHyyNjskyQJWr-vV4UDQT6hcHk-Y8rTxzCw6r49_a19_o9uVpV-Yx77it0UbCbD0mqca=w320-h176-no)
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SynopsisAu XXIVe siècle, une fédération musclée fait régner sur la Terre l'ordre et la vertu, exhortant sans relâche la jeunesse à la lutte, au devoir, à l'abnégation et au sacrifice de soi. Mais aux confins de la galaxie, une armée d'arachnides se dresse contre l'espèce humaine et ces insectes géants rasent en quelques secondes la ville de Buenos-Aires. CritiquePaul Verhoeven offre un film qui sort de l'ordinaire qui peut déstabiliser le spectateur au premier abord avec un film de science fiction qui pourrait être l'équivalent de ce qu'est Hot Shots pour le film de guerre (en beaucoup mieux bien sur), un programme de pure finesse et délicatesse en perspective. Là où un public non averti pourrait le voir comme un navet, Starship troopers recèle pas mal de surprises et d’originalité, tout en restant fidèle à l'univers de Verhoeven.
La production est à peu près contemporaine à Men In Black et on peut y retrouver pas mal de points communs (les "bugs", le coté trash viscéral, le coté SF humoristique décalé, les décors métalliques) pourtant les ambiances ne sont pas similaires, Verhoeven misant sur les années 80 - ambiance Robocop garantie. J'ai toujours un peu mal avec les effets spéciaux vieillissants, je me demande toujours s'ils étaient approximatifs exprès pour coller à l'univers vintage ou non.
Les références à la série V sont aussi présentes avec le parallèle avec l'invasion nazi, l'omni-présence militaire et Michael Ironside.
De nombreux plans de vaisseaux évoluant sur un fond noir spatial pourraient se fondre dans l'univers starwars. Polo s'offre meme une séance largement inspirée de Rollerball.
Starship Troopers détonne incessamment avec les images de papier glacés (les héros aux physiques de mannequins, un peu dans la même veine que la race aryenne ou des clones de persos de street fighter; les uniformes stricts, la modernité des décors) et le gore ou le sexe qui sont des éléments phares de la filmo du cinéaste.
Ainsi, Sam Raimi a revisité le baiser de Spiderman (cf capture d'images), Polo n'hésite pas à désaper ses héros pour servir la narration ou par pur plaisir esthétique ou de provocation.
L'ultra-violence est aussi au rendez-vous avec un body count important et des démembrements innombrables. Amateurs de corps mutilés vous serez servis.
Starship Troopers est aussi un satyre de la société US, Verhoeven nous martèle de slogans de propagandes (dans la même lignée des fausses pubs de Tarantino), racoleuses à souhait et d'une délicatesse rare. D'ailleurs les films Grindhouse surfe sur le même ton décalé et gore avec des explosions organiques appétissantes.
Un pamphlet anti-militaire corrosif qui souligne la bêtise et l'inutilité de la guerre où le simple troufion n'est qu'une marionnette dont le destin est lié à la volonté de ses supérieurs.
La formation façon "parcours du combattant" qui forge les corps adolescents en valeureux soldats n'est pas sans rappeler "le maitre de guerre", "full metal jacket"...Les jeunes recrues se battent toutes au portillon pour s'engager. Des méthodes d'embrigadement grossières pour un saut vers la mort ou la souffrance certain qui de nos jours pourrait s'appliquer à Daesh.
L'affrontement auquel on assiste c'est un peu la bataille entre des personnages de sitcom propres sur eux contre les monstres hideux surpuissants: au niveau du terrain les forces sont à peu près équivalentes tout comme les neurones, c'est donc au niveau de la stratégie dans leurs confortables vaisseaux que les boss décident de vie et de mort sur leurs compatriotes.
Un film monstrueux efficace au ton détonant, un peu trop long et redondant selon moi où la lourdeur est le maître-mot. Verhoeven rend hommage et égratigne les films de science fiction et de guerre brillamment. Parfois incompris ou sous-estimé à cause de son coté excessif et délirant.
Les suites en revanche ont loupé le coche et sont de vrais navets.