[Pabelbaba] Mes critiques en 2017

[Jed_Trigado]

La relation Mud/Juniper, c'est pas la méga-joie

Je tuerais pour avoir la chance de réaliser la scène où Mud aperçoit au loin son amoureuse, sans avoir l'audace de l'approcher ou d'avoir un simple mot a lui dire. Ça en dit long sur la psychologie du personnage en plus de sonner comme un écho je pense a pas mal de gens dans leur vécu.

[pabelbaba]

Cet écho rebondit sur moi sans résonner. Désolé.

[pabelbaba]

Papa ou Maman de Martin Bourboulon - 2015

Un casting pas beau, un thème casse-gueule, un réalisateur inconnu... Sur le papier, elle a tout pour plaire cette comédie.

Cependant, on aperçoit dans l'équipe des scénaristes les deux gusses du Prénom. Et ça, on le ressent très vite. En effet, on assiste à un jeu de massacre familial assez jouissif et qui monte crescendo non stop. De ce côté, on peut dire que l'écriture frôle la perfection. En nous présentant d'abord ce couple un peu décalé, avec leurs trois gosses têtes à claque qui donnent envie d'investir dans de la corde et des parpaings ou dans un congélo de compétition, on se met du côté des parents et on peut sans peine encaisser toutes les crasses qui vont arriver.

Et si dans la première moitié, les gags font plus sourire que rire, en revanche quand les adultes se lâchent, ça devient vraiment déglingo jusqu'à cet enchaînement avec la maison entre la ligne de chemin de fer et la nationale + la mémé Alzheimer où j'étais plié en deux.

Finalement le casting s'avère plutôt bien vu, avec notamment Marina Fois qui reste assez sobre jusqu'au pétage de plomb où elle ressort sa partition Robin des Bois, qui va très bien au perso. De son côté Lafitte rempli bien le job et les gosses sont parfaits.

A la réalisation on n'a bien sûr pas grand chose de sensationnel, si ce n'est cette intro assez dynamique, mais ça ne fait pas trop télévisuel.

7,5/10

[osorojo]

On t'a perdu

[Mark Chopper]

J'ai bien aimé aussi, sans monter si haut. Laffite est vraiment bon dans ce registre.

Par contre la suite est vraiment mollassonne, à part une scène j'ai tout oublié

[pabelbaba]

Ben je me suis franchement marré. Quand Lafitte assigne les lits dans sa nouvelle baraque de merde, j'en pouvais plus.

Le concept de suite à ce film, me paraît évidemment ingérable.

[pabelbaba]

Electric Boogaloo de Mark Hartley - 2015

Voilà donc le pendant de The Go-Go Boys, l'autre documentaire sur la Cannon sorti en 2015.

Ici Globus et Golan ne sont pas intervenus et le documentaire a donc un point de vue différent, à savoir qu'il se focalise plus sur les films que sur nos deux larrons et leur société. Tant mieux, ça évite les redites, même si certains passages sont un peu obligés et repris dans les deux docus.

Cependant, sans la tutelle de nos israéliens favoris, le ton est dix fois plus cash. Ca taille dans tous les coins et tout le monde s'en prend plein la tête (Michael Winner, Sylvia Kristel, Sharon Stone... ). On a même droit à un paquet d'imitations de Golan vraiment fendardes. Je pense d'ailleurs que c'était un peu le but du docu, de faire marrer avec un max d'anecdotes rigolotes : Barbet Schroeder et sa Black et Decker, le recrutement de Franco Nero, la séance test d'Allan Quatermain, les séances photos à Cannes en jogging trop petit...

Et ça marche, notamment avec les images des nanards qui défilent, c'est difficile de ne pas rire. Mébon, on vient aussi pour se documenter et voir confronter des points de vues sur le thème abordé. Malheureusement, on ne trouve pas tellement son compte dans ce genre d'exercice et plus particulièrement avec ce parti-pris de ne jamais faire durer une séquence plus de 5 secondes. C'est vraiment dommage, ils ont rencontré un max d'intervenants, mais chacune de leurs interventions est limitée à une punchline ou une phrase élaborée sans plus.

Dans ces conditions, on peut difficilement se faire une idée objective des faits et de leur analyse, on reste toujours très en surface.

Malgré tout, ça reste un agréable moment de suivre ce documentaire, mais sincèrement, je pense qu'on peut faire bien mieux.

6,5/10

[angel.heart]

Mébon, on vient aussi pour se documenter et voir confronter des points de vues sur le thème abordé. Malheureusement, on ne trouve pas tellement son compte dans ce genre d'exercice et plus particulièrement avec ce parti-pris de ne jamais faire durer une séquence plus de 5 secondes. C'est vraiment dommage, ils ont rencontré un max d'intervenants, mais chacune de leurs interventions est limitée à une punchline ou une phrase élaborée sans plus.

Dans ces conditions, on peut difficilement se faire une idée objective des faits et de leur analyse, on reste toujours très en surface.

Totalement d'accord avec ça, c'est vraiment la grosse limite du truc. C'est pourtant très agréable à mater mais, comme tu dis, on reste en surface. C'est également valable pour les 2 autres docu du réal, Not Quite Hollywood et Hollywood se déchaîne à Manille.

[pabelbaba]

Encore dans Not Quite Hollywood, le rythme se pose un peu au bout de quelques temps. Pas vu le second, mais je ne suis pas super pressé.

[angel.heart]

Pourtant ça pourrait bien être ta came. Perso c'est celui que j'ai préféré.

[pabelbaba]

Ca a l'air fun, mais j'y connais rien du tout.

[pabelbaba]

Cook Up a Storm de Raymond Yip - 2017

Le film avait l'air de jouer dans la cour des gastro-comedy, genre assez restreint, mais qui fonctionne pas trop mal, voire très bien dans le cas du Festin Chinois, et peut se révéler distrayant comme dans Cuisine Américaine. Du coup je l'ai tenté.

Mais hélas, le film n'a rien d'une comédie. Pourtant on sentait une note d'intention à peu près claire avec les affiches du film et la présence des compagnons de Nicholas Tsé qui avaient du potentiel dans le genre sidekick débilos. Cependant il n'en est rien. Il n'y a aucun moment marrant dans ce film, ni même la plus infime tentative ratée de nous faire sourire. Nous voilà donc devant un drame HK avec des chopsticks...

Autant dire, devant un truc pas terrible. Parce qu'à HK, les drames, c'est pas leur truc. L'écriture est nullissime, autant concernant les persos que les rebondissements. Pourtant le cast avait de la gueule, Nick Tsé en jeune chef borné, fils du God of Cookery qui le renie incarné par Anthony Wong, ça devrait ressembler à quelque chose. Ce d'autant plus que l'adversaire de Nick Tsé a vraiment la gueule de l'emploi en métisse sino-coréen amateur des cuisine occidentale. Mais leurs histoires sentent vraiment le pâté. La relation Tsé/Wong n'a rien à voir avec le genre humain. Même M6 ferait la fine bouche pour diffuser une histoire pareille un mardi après-midi. Du côté du métisse, ce n'est pas mieux, sa femme, ses patrons, son handicap, ça ne ressemble à rien.

Néanmoins, malgré ce scénario d'un indigence totale, les scènes de cuisine sont vraiment réussies. Je ne connaissais pas du tout Raymond Yip (qui a pourtant plus de 20 ans de carrière derrière lui!) et c'est une sacrée surprise. Il y a juste ce qu'il faut d'esbroufe dans la mise en scène pour que les recettes soient spectaculaires, mais sans partir en live, on reste presque toujours dans le domaine du crédible. Et de surcroît, on a vraiment envie d'y goûter! Et comme le film n'a pas grand chose à raconter, on a pas mal de scènes du genre. Ca permet de rester éveiller, de se mettre en appétit, mais ça ne suffit malheureusement pas pour faire un film correct.

4,5/10

[Dunandan]

Prodigal Son de Sammo Hung - 1981

Sans doute un des plus fameux Sammo old school, ce Prodigal Son est toujours un plaisir à remater.

Pourtant il ne dépareille pas vraiment de la kyrielle de Kung-fu comedy sorties dans le sillage du Maître Chinois. A un détail près en fait, à savoir les délires ultra-violents du père Sammo, qui ne fait pas dans la dentelle quand il faut que ça charcle. Ici cela se matérialise par un massacre en forme d'égorgement à la pelle d'une petite troupe de théâtre. Mais au milieu des pitreries de certains acteurs, ça tranche tant au sens propre qu'au figuré.

Et derrière, ça assure un max : le casting est trois étoiles, avec des artistes martiaux de première bourre. En tête Yuen Biao, Sammo et Lam Ching Ying, c'est déjà du bonheur. Mais c'est sans compter la présence de seconds couteaux éminemment sympathiques comme Chung Fat, Dick Wei et le trop rare Frankie Chan. Forcément, tout ce petit monde est parfaitement à l'aise avec les chorégraphies de notre dodu préféré, qui sont, compte tenu du millésime, encore très oldschool. Cependant, on voit poindre ça et là les prémices des délires de projections et de coups bigger than life, qui feront la joie des amateurs de tatane de la décennie à venir.

Par conséquent, avec un rythme soutenu et des blagues en mousse, on n'a pas le temps de s'emmerder et on prend même plutôt du plaisir à voir toute cette bande se foutre gaiement sur la gueule en plein renouveau du film de kung fu.

8/10

[osorojo]

Tu prends de l'avance ?

Sinon, tout pareil, je l'adore celui-là

[pabelbaba]

J'ai passé le week-end avec mon frangin qui avait des envies de tatane. Avec les résumés, il s'était davantage porté sur Miracle Fighters, mais je ne le sentais pas prêt.