[Alegas] Mes Critiques en 2017

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 01 Juin 2017, 07:58

C'est vrai, OSEF. Je vous ai mis un cadavre avec les boobs à l'air sur mon topic et vous dissertez encore sur cet Alien souffreteux. La nécrophilie, ça n'est plus ce que c'était.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Jeu 01 Juin 2017, 07:58

Si seulement John Landis avait pu tourner un film d'horreur en Asie, là il aurait écrasé la concurrence...

Mais non :(

(Je peux remonter le temps et parler de Kwaidan et Jigoku, mais bon, on restait dans l'ère moderne)
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 01 Juin 2017, 08:03

Bon allez pour faire plaisir a angel et lui montrer que j'ai foi envers le cinéma, j'avoue que je trouve la Mort en Ligne de Miike pas dégueulasse.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Jeu 01 Juin 2017, 08:05

Pour faire chier Angel, je dirai que le Miike est à chier.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar angel.heart » Jeu 01 Juin 2017, 08:08

J'ai cru comprendre qu'on parlait de l'horreur asiat au sens large et non pas uniquement de la J-Horror contaminée par les fillettes au cheveux longs dans les années 2000.

En ce sens, je maintiens qu'il y a beaucoup plus de films qui valent le coup d'oeil.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Scalp » Jeu 01 Juin 2017, 08:42

Objectivement même Darkwater c'est naze
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Alegas » Jeu 01 Juin 2017, 13:04

BILAN MAI 2017


Films vus :

Moyenne générale : 5,66

USA : 19
France : 4
Corée du Sud : 2
UK : 1
Italie : 1
Espagne : 1


106 : Mulan, Tony Bancroft & Barry Cook, 1998, Blu-Ray VOST : 8/10
107 : Tarzan, Kevin Lima et Chris Buck, 1999, Truc VO : 7,5/10
108 : Get Out, Jordan Peele, 2017, Ciné VOST : 7/10
109 : Voyage of Time : Life's journey, Terrence Malick, 2016, Ciné VOST : 7,5/10
110 : Dinosaur, Ralph Zondag & Eric Leighton, 2000, Truc VO : 4/10
111 : Shallow Grave, Danny Boyle, 1994, Truc VOSTA : 6,5/10
112 : Atlantis, The Lost Empire, Gary Trousdale & Kirk Wise, 2001, Truc VO : 6/10
113 : Tunnel, Kim Seong-hoon, 2016, Ciné VOST : 5/10
114 : Treasure Planet, John Musker & Ron Clements, 2002, Truc VOSTA : 7/10
115 : The Silence of the lambs, Jonathan Demme, 1991, Truc VOSTA : 8/10
116 : La Passion de Jeanne d'Arc, Carl Theodor Dreyer, 1928, Truc VO : 5,5/10
117 : Brother Bear, Robert Walker et Aaron Blaise, 2003, Blu-Ray VOST : 4/10
118 : Home on the range, Will Finn et John Sanford, 2004, Truc VO : 2/10
119 : Prometheus, Ridley Scott, 2012, Blu-Ray VOST : 7/10
120 : Lo chiamavano Jeeg Robot, Gabriele Mainetti, 2016, Ciné VOST : 4/10
121 : Alien : Covenant, Ridley Scott, 2017, Ciné VOST : 7/10
122 : Chicken Little, Mark Dindal, 2005, Truc VOSTA : 1/10
123 : Yeogo goedam II, Kim Tae-yong & Min Kyu-dong, 1999, DVD VOST : 3/10
124 : Trois couleurs : Bleu, Krzysztof Kieślowski, 1993, DVD VOST : 5/10
125 : Meet the Robinsons, Stephen J. Anderson, 2007, Truc VOSTA : 0/10
126 : Trois couleurs : Blanc, Krzysztof Kieślowski, 1994, Truc VOST : 6/10
127 : Message from the King, Fabrice Du Welz, 2017, Ciné VOST : 5,5/10
128 : Bolt, Chris Williams & Byron Howard, 2008, Truc VO : 4/10
129 : Psiconautas, Pedro Rivero & Alberto Vázquez, 2017, Ciné VOST : 6,5/10
130 : From here to eternity, Fred Zinnemann, 1953, Blu-Ray VOST : 7,5/10
131 : The Princess and the frog, Ron Clements & John Musker, 2009, Truc VOSTA : 6/10
132 : Tangled, Byron Howard & Nathan Greno, 2010, Blu-Ray VOST : 7/10
133 : Trois couleurs : Rouge, Krzysztof Kieślowski, 1994, DVD VF : 5,5/10


Découverte du mois :

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Autres découvertes marquantes :

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Trois couleurs : Bleu - 5/10

Messagepar Alegas » Sam 03 Juin 2017, 14:24

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Trois couleurs : Bleu de Krzysztof Kieślowski
(1993)


Première incursion personnelle dans le cinéma du polonais Kieślowski. Il y a encore quelques mois, je me fichais royalement du bonhomme mais j'ai été dernièrement été assez frappé par la réputation que peut avoir sa dernière partie de carrière à l'internationale, et dont la trilogie Trois couleurs fait évidemment partie. Projet assez étrange au premier abord, puisqu'il est question de traiter avec trois films trois thématiques différentes, basées sur le slogan Liberté-Égalité-Fraternité, il apparaît néanmoins assez rapidement que c'est finalement un simple prétexte pour proposer trois drames à hauteur d'homme, et que c'est davantage les personnages qui intéressent Kieślowski, plus que les sujets abordés. Avec ce premier film donc, il est question d'aborder le deuil, et la retrouvaille de la liberté en s’affranchissant de ce dernier, le tout à travers le destin d'une femme qui a toujours vécue dans l'ombre de son célèbre mari, compositeur, et qui va faire tout son possible pour changer de vie. Pour le coup, je suis quand même bien mitigé sur ce film, qui m'interpelle et me repousse à la fois. Clairement il y a un côté film d'auteur à la française qui me rebute au plus haut point, avec cette impression de voir les cases du genre cochées une par une au fur et à mesure que le récit avance, mais d'un autre côté il y a une absence totale d'ambition qui s'avère assez fascinante (c'est simple, le film ne cherche jamais à faire plus que suivre son personnage et chercher à le comprendre, pour le coup c'est un film dénué de superflu) et surtout il y a un vrai travail de mise en scène derrière, qui contredit du coup énormément le feeling de voir au premier abord un drame français quelconque.

Alors clairement pour moi, c'est loin d'être de la grande réalisation, mais s'il y a bien une chose qu'on peut concéder à Kieślowski, c'est bien sa façon d'aborder des plans ou scènes de façon assez inédites, à la limite de l'expérimental. Ça donne quelque chose d'assez inégal, avec du bon (toute l'intro du film et la séquence de l'accident vue par un auto-stoppeur) comme du beaucoup moins bon (le gimmick de la musique qui résonne d'un coup suivie d'un fondu au noir, pour souligner une parole du personnage, c'est ridicule au point de m'avoir provoqué à plusieurs reprises un rire nerveux :mrgreen: ) mais ça a le mérite de tenter des choses. En revanche, là où le film est carrément une imposture, c'est du côté de l'interprétation, car bon la prestation de Binoche est quand même généralement louée un peu partout, alors que personnellement je l'ai trouvée bien mauvaise et toujours fausse dans ce rôle difficile. C'est bien simple, à part pleurer, réciter son texte d'une voix monocorde et faire toujours la même tronche de déprimée, elle ne fait strictement rien d'autre. Et à voir comment se débrouillent les seconds rôles, j'aurais envie de dire qu'il y a là le fameux syndrome du réalisateur qui va tourner un film dans une langue étrangère, et qui ne peut donc pas déceler si ses acteurs jouent justes ou faux. Un film à rajouter dans ma longue liste des métrages dont je ne comprend décidément pas la haute réputation.


5/10
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Bienvenue chez les Robinson - 0/10

Messagepar Alegas » Sam 03 Juin 2017, 19:07

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Meet the Robinsons (Bienvenue chez les Robinson) de Stephen J. Anderson
(2007)


Et ça y est, on le tient : le sommet de la médiocrité made in Disney. Après un Chicken Little qui a eu son succès d'estime, le studio tente un nouveau film en animation 3D tout en se cherchant une nouvelle identité. Si Chicken Little posait déjà un certain niveau dans le genre film qui essaye de singer la concurrence sans jamais y arriver, Meet the Robinsons explose tous les compteurs et est certainement, de toute l'histoire de Disney, le film qui reflète le moins son identité. Alors déjà, la première chose qui choque, c'est que c'est moche, autant que Chicken Little, et encore une fois on a l'impression de voir un film qui date des prémices de l'animation 3D en long-métrage. Un film qui, techniquement, a dix ans de retard donc, mais qui en plus s'avère être d'une pauvreté totale en terme de direction artistique, où on a l'impression de se retrouver devant un film low-cost prévu pour passer sur Disney Channel.

Le pire dans tout ça, c'est que ça essaye vaguement de copier le cinéma de Tim Burton, d'une part avec la participation de Danny Elfman en mode automatique pour le score, mais aussi de par la multitude de personnages hauts en couleur, qui s'avèrent être jamais travaillés et surtout aussi insupportables les uns que les autres. Puis bon, côté écriture c'est la pauvreté absolue avec tout qui se voit venir à l'avance (que ce soit le twist sur la famille ou sur celui du bad-guy) et autant le personnage principal en quête d'une famille aurait pu donner quelque chose d'un minimum bon, autant là c'est traité n'importe comment, à tel point qu'on finit par avoir un désintérêt total pour la quête du bonhomme. Enfin, sur la réal, rien à dire puisqu'il n'y a rien à voir. Aucune idée, rien du tout, j’exagérerais à peine en parlant d'une mise en scène de téléfilm. La bonne nouvelle, c'est que ce film est tellement naze qu'on peut vraiment relativiser sur les films qui sont sortis avant ou après. Passage obligé pour Disney afin de se rendre compte de la mauvaise direction que le studio prenait à l'époque, le film n'en reste pas moins un truc à oublier de toute urgence.


0/10
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Trois couleurs : Blanc - 6/10

Messagepar Alegas » Dim 04 Juin 2017, 21:57

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Trois couleurs : Blanc de Krzysztof Kieślowski
(1994)


Second film de la trilogie et c'est clairement celui que je préfère (ce qui en dit long quand même vu ma note :mrgreen: ), certainement parce que c'est le seul qui, de son postulat de drame, part vers totalement autre chose. Globalement, Blanc se distingue sur pas mal de points vis à vis des deux autres, c'est le seul qui possède un personnage principal masculin, qui n'est pas français de surcroît, avec un récit qui a la particularité de majoritairement se dérouler en Pologne, et enfin et surtout on est dans quelque chose d'assez décalé, puisqu'on est face à une sorte de film de vengeance, à la limite entre la comédie et le drame bien sadique. Du coup, ce film qui est souvent le plus mal-aimé des trois est celui qui, au final, trouve le plus d'affection à mon égard. Pourtant ça démarre pas spécialement dans la joie avec un pitch un peu WTF : un homme à la libido difficile se retrouve à la rue, largué par sa femme qui obtient le divorce pour mariage non consommé (à l'heure où on fustige un juge qui parle de devoir conjugal, ça fait rigoler :mrgreen: ), et du coup il va devoir retourner dans sa Pologne d'origine dans le but de reprendre pied, et de concocter sa vengeance envers une femme qu'il aime encore. Pour le coup, la thématique de l'égalité est clairement en retrait, on a vite fait quelque chose sur l'égalité homme/femme, riche/pauvre, français/étranger, mais c'est clairement pas le cœur du script.

Néanmoins, ce récit des plus étranges s'avère être bien sympa à suivre, avec quelques idées bien rigolotes (la valise) qui débouchent au final sur un truc assez noir. C'est globalement ce qui me plaît bien dans Blanc : sa capacité à gérer des ruptures de ton, où l'on passe de scènes rocambolesques à des storylines bien plus sérieuses (le compatriote polonais qui cherche à mourir). Et puis la fin dans le genre je vais au bout de mon délire, c'est quand même quelque chose, j'aime beaucoup d'ailleurs les derniers plans très mélancoliques. Bon après c'est un film pas bien mémorable, il y a notamment quelques inégalités en terme de rythme, mais comme Bleu ça s'avère pas trop mal côté mise en scène. Et puis, avec un acteur polonais en lead, il y a clairement un palier de franchi en terme de direction d'acteur par rapport à Bleu, ce qui me confirme que le réal a un peu du mal dès qu'il s'agit de diriger des français. Ceci dit, Delpy s'en sort pas trop mal (elle est même très sexy par moment :bluespit: ), mais le rôle demande pas énormément pour le coup. Une comédie dramatique sympathique, à défaut de mieux.


6/10
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Message from the King - 5,5/10

Messagepar Alegas » Mar 06 Juin 2017, 12:06

Image


Message from the King de Fabrice Du Welz
(2017)


Vite vu, vite oublié, c'est comme ça que ce nouveau film de Du Welz pourrait être aisément qualifié, ce qui est dommage car d'une les intentions du film avait de quoi laisser penser à un revival du polar urbain 70's, et de deux Message from the King arrive après Colt 45, que le réalisateur n'a jamais pu terminer comme il le souhaitait, du coup on pouvait espérer un nouveau film plein de rage à tout les niveaux. Malheureusement, il n'en est rien. Non pas que Message from the King soit un mauvais film à proprement parler, loin de là, mais clairement le film se laisse regarder avec une certaine platitude, de par l'aspect prévisible de son script (ça à la limite, dans un film de ce genre, c'est pas ce qu'il y a de plus gênant) et de par sa volonté de livrer au final quelque chose d'assez consensuel (ça en revanche, c'est difficilement pardonnable). A quelques inserts près, jamais la violence du film n'explose à l'écran, alors que c'est tout le sujet du métrage. Dès qu'on combat arrive, la mise en scène jusqu'ici travaillée de Du Welz se transforme en une accumulation de plans shaky où absolument aucune action n'est compréhensible.

Pour un film de vengeance dont le plaisir sadique du spectateur ressort via les punitions données par le personnage principal, ça la fout carrément mal, et ce n'est pas l'intention visuelle du film, avec un grain omniprésent et une jolie photographie, qui va sauver les meubles. Car bon, même du côté du script c'est un gros bordel pour pas grand chose. En soi, l'enquête est très simple mais dès que Du Welz s'intéresse au point de vue de Luke Evans, ça se complique pour rien et ça n'aboutit en plus sur pas grand chose. Je ne parle même pas du twist final qui ne sert strictement à rien. En revanche, là où Du Welz assure, c'est du côté de la direction d'acteurs, puisque quasiment tout le monde est bon. Boseman s'en sort très bien, Palmer aussi malgré un rôle pas glorieux, et Luke Evans en impose carrément au point qu'on regrette que son personnage ne soit pas plus présent à l'écran. Une série tout de ce qu'il y a de plus classique et oubliable, et c'est bien dommage car les intentions laissaient présager tout autre chose.


5,5/10
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Volt, star malgré lui - 4/10

Messagepar Alegas » Mer 07 Juin 2017, 15:44

Image


Bolt (Volt, star malgré lui) de Chris Williams & Byron Howard
(2008)


Après l'horrible Meet the Robinsons, Disney ne pouvait que s'améliorer avec les films suivants, et quand bien même ce Bolt reste clairement peu recommandable, on est devant une nette amélioration de story-telling et de direction artistique, et il est fort probable que l'arrivée de John Lasseter à la direction du département animation alors que le projet se trouvait en pré-production soit l'une des raisons de ce changement. Pour la troisième fois consécutive, on se retrouve devant un film où l'on sent le studio qui se cherche dans son parcours en trois dimensions. A revoir le film aujourd'hui, difficile d'y voir de façon évidente un film Disney, notamment du côté de l'histoire avec un récit de chien-star qui va découvrir un monde qu'on lui a caché, le tout sous la forme d'un road-movie teinté d'action.

En soi, le film n'est pas spécialement désagréable à regarder, à quelques passages près (cette introduction qui n'en finit pas, avec sa mise en scène m'a-tu-vu et peu inspirée), mais l'ensemble ne dégage absolument rien, aucun charme, aucun moment où l'on se dit qu'il y a une vraie tentative de faire du cinéma. Alors certes, quelques séquences font mouche du côté de l'humour, notamment à travers une relation chat/chien où le premier fait découvrir au second sa réelle nature animale, mais au final c'est dans ces moments intimistes que le film arrive à convaincre le plus, parce dès qu'il s'agit d'offrir des péripéties, c'est d'un fade assez incroyable. Et je ne parle même pas de tout ce qui touche à la gamine et son agent, des scènes qui se ressemblent toutes pour finalement ne rien apporter de constructif au récit. Par charité, je ne parlerais pas des quelques chansons du film, ça vaut mieux. Un film insipide et oubliable, après il paraît que certains pensent que ce truc est aussi bien réalisé que Happy Feet, chacun son délire je suppose.


4/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Jed_Trigado » Mer 07 Juin 2017, 15:55

J'hallucine des notes de fou qu'il se claque ici. J'ai beau ne pas trop porter le cinéma d'animation dans mon cœur, ça reste un des trucs les plus nazes que j'ai vu ces dernières années avec Gang de Requins : en plus d'être laid, c'est infantile au possible. :shock:

En fait, il faut juste que ce soit des images animées pour que vous soyez contents ma parole. :eheh:

(Et Scalp est prié de changer sa critique, vu ce qu'il pense du film aujourd'hui. :chut:)
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Psiconautas - 6,5/10

Messagepar Alegas » Ven 09 Juin 2017, 10:39

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Psiconautas, los niños olvidados (Psiconautas) de Pedro Rivero & Alberto Vázquez
(2017)


Un film d'animation bien original que voilà, et clairement on a de la chance de l'avoir en sortie cinéma chez nous car s'il n'avait pas eu son Goya, je ne suis pas certain qu'on en aurait entendu parler un jour. Il faut clairement pas s'attendre à quelque chose de classique, car même le pitch est assez nébuleux puisque l'on suit plusieurs enfants prisonniers d'une île à l'ambiance post-apocalyptique qui vont chercher à prendre le large, le tout pendant qu'un mystérieux enfant-oiseau cherche à survivre, lui qui est possédé par une entité démoniaque qui le ronge. Avec son apparence de film pour les petits (animaux parlants, dessins aux traits souvent grossiers), Psiconautas s'avère être le film d'animation le plus noir vu depuis bien longtemps. Entre des morts régulières de personnages, des propos adultes (au bout de dix minutes on converse au sujet d'un chien en chaleur) et une direction artistique qui pourrait choquer plus d'un bambin, c'est clairement le genre de film à ne pas mettre entre toutes les mains.

Pour le reste, si on a un peu de curiosité envers le projet, ça se tente sans problème, car le film a beau être assez flou au niveau de ses intentions (à la fin du film, je n'étais pas spécialement sûr de quoi parlait réellement le métrage, c'est vraiment un trip dans lequel il faut arriver à entrer) il arrive néanmoins à dégager une poésie macabre qui fait plaisir à voir, et séduit par son visuel travaillé ainsi que par ses tentatives originales de sound-design. Sur une année où, pour le moment, le cinéma d'animation n'a pas grand chose à proposer, Psiconautas s'avère être une très bonne surprise.


6,5/10
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Tant qu'il y aura des hommes - 8/10

Messagepar Alegas » Sam 10 Juin 2017, 09:35

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From here to eternity (Tant qu'il y aura des hommes) de Fred Zinnemann
(1953)


Un classique à la réputation pour le moins élogieuse, typiquement le genre de film dont n'importe quel cinéphile a entendu parler un jour sans forcément le voir, ne serait-ce que pour sa séquence de baiser sur la plage qui a, depuis, posé son empreinte sur la pop-culture. Un film dont je savais pertinemment que j'allais le voir un jour, mais dont je repoussais la vision, et finalement il aura fallu que le film soit cité directement par mes réalisatrices favorites pour que je passe le cap, et pour le coup je suis bien loin d'être déçu. C'est pas spécialement étonnant que le film possède la réputation qu'il a aujourd'hui, tant il y a un peu tout ce qui peut faire un classique américain : des bons sentiments, des valeurs à prôner, une justice à remettre en place, des histoires d'amour qui s'entrecroisent et des personnages torturés qui n'auront pas forcément la fin qu'ils méritent. Bref, à partir du moment où l'on accepte quelques ficelles un peu grosses, c'est vraiment un plaisir que de découvrir ce métrage qui méritait amplement son succès.

Forcément, il faut remettre le film dans son contexte de sortie, quelques années après la fin de la guerre, où l'heure était encore à honorer de façon plus ou moins pompeuse les institutions militaires, et là en l’occurrence, contrairement à pas mal de films du même genre, on est loin de la glorification de l'armée, et l'intérêt va se trouver bien plus dans les portraits d'hommes à travers quelques soldats. Des figures pourtant franchement pas héroïques au premier abord : un ancien boxeur en manque d'amour qui refuse de combattre pour sa compagnie, un sous-officier qui séduit la femme de son supérieur, un bon-vivant qui aime bien s'attirer des ennuis, bref, on est loin d'être devant des personnages classiques de ce genre de film, mais c'est clairement ce qui va faire la force de From here to eternity. Surtout qu'à côté de ça, la vision des militaires est pas toujours glorieuse, entre les officiers qui font n'importe quoi pour arriver à leurs fins et les gardiens du camp de redressement qui s'avèrent être des tortionnaires inhumains. Alors certes, les bonnes valeurs reprennent le dessus à la fin, mais l'institution en prend pas mal pour son grade, et c'est justement, comme pour les personnages, ce regard qui refuse l'idéalisation qui rend le métrage aussi intéressant à regarder.

Le récit a en plus le mérite d'être carrément surprenant par moment, surtout dans son dernier acte avec ce qui s'apparente un peu à un twist (en ce qui me concerne, je l'avais pas vu venir, même si au final c'est carrément logique) même si, de côté formel, c'est somme toute assez convenu. En revanche, gros bonus concernant le casting quatre étoiles où quasiment tout le monde est utilisé à contre-emploi, et où tout le monde s'avère bon, Burt Lancaster en tête, et il y a même Ernest Borgnine dans un de ses premiers rôles (et il est bien plus convaincant que dans tous les autres films où j'ai pu le voir auparavant). Un classique indéniable dont l'influence se ressent encore dans des productions contemporaines (pour moi, c'est évident que c'est la principale influence de Bay sur Pearl Harbor), un excellent film que je conseille vivement.


8/10
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