Lo chiamavano Jeeg Robot (On l'appelle Jeeg Robot) de Gabriele Mainetti
(2016)
(2016)
Mouais, pas vraiment convaincu par ce film de super-héros en provenance d'Italie. Forcément, sur le papier, ça donne envie de voir cette alternative aux grosses productions américaines, mais au final cette origin-story a quand même bien du mal à étonner, et l'impression de voir l'équivalent d'un fan-film plus friqué que d'habitude domine. Clairement le film ne manque pas de bonnes intentions, bien au contraire, mais encore faudrait-il avoir un minimum de dosage pour que ça fonctionne. Le récit démarre très rapidement avec un héros qui possède ses pouvoir dès le premier quart d'heure, et qui les utilise peu de temps après, mais au final pour avoir une vraie confrontation, un vrai challenge avec de l'action à se mettre sous la dent, il faut attendre les toutes dernières scènes du film, et donc se taper un énorme ventre mou entre les deux. Car c'est bien là le souci du métrage à mon sens : passé le fait de voir un super-héros qui utilise à la base ses pouvoirs pour des envies purement égoïstes (mais bon, même ça c'est pas spécialement original, Sam Raimi le faisait il y a quinze ans), on a un script qui raconte pas grand chose, et qui devient sacrément lassant en attendant le moment où ça va réellement décoller.
Que ce soit l'évolution du personnage principal, la psychologie du bad-guy, ou la love-story, l'implication est au point mort. Côté réal, c'est pas mauvais mais c'est pas bon non plus, c'est très fonctionnel et ça manque quand même pas mal d'idées de mise en scène pour relever le niveau. Un point qui m'a beaucoup gêné aussi : pour une fois qu'on a un super-héros dans une ville européenne, le minimum serait d'exploiter la ville en question, et là que dalle, le film pourrait se passer en Europe de l'est qu'on y verrait pas grande différence, alors qu'on parle quand même de Rome là, pas d'une ville quelconque. Enfin, je suis pas spécialement convaincu par le casting, le seul que je retiens vraiment c'est le bad-guy qui a la tronche de l'emploi, le reste c'est très moyen (surtout la meuf qui est insupportable). Encore une preuve que les bonnes intentions ne font pas un film.
Que ce soit l'évolution du personnage principal, la psychologie du bad-guy, ou la love-story, l'implication est au point mort. Côté réal, c'est pas mauvais mais c'est pas bon non plus, c'est très fonctionnel et ça manque quand même pas mal d'idées de mise en scène pour relever le niveau. Un point qui m'a beaucoup gêné aussi : pour une fois qu'on a un super-héros dans une ville européenne, le minimum serait d'exploiter la ville en question, et là que dalle, le film pourrait se passer en Europe de l'est qu'on y verrait pas grande différence, alors qu'on parle quand même de Rome là, pas d'une ville quelconque. Enfin, je suis pas spécialement convaincu par le casting, le seul que je retiens vraiment c'est le bad-guy qui a la tronche de l'emploi, le reste c'est très moyen (surtout la meuf qui est insupportable). Encore une preuve que les bonnes intentions ne font pas un film.
4/10