[Scalp] Des merdes, des daubes et des fois un truc bien

[Mark Chopper]

J'ai atteint le divin, que dire de plus ? C'est mon côté David dans Covenant.

Sur ce, je vais jouer de la flûte avec moi-même.

[Scalp]

Jouer de la flute tout seul, ça veut dire se la carrer dans le cul ?

[Jed_Trigado]

Non, c'est de l'auto-fellation en fait.

[Scalp]

T'as une drole d'homosexualité si tu suces avec ton cul, je comprend que Alegas se soit barré avec Waylander.

[Jed_Trigado]

Oulà, je crois que t'as pas trop compris le principe de l'auto-fellation. Tu négliges la souplesse de certains êtres humains.

[Mark Chopper]

Ça me rappelle Clerks.

[pabelbaba]

Donc l'idée c'est que Chopper se mette une flûte dans le cul et essaye d'en jouer en soufflant dans sa bite?

Un petit cours d'anatomie ne serait pas du luxe...

[Jed_Trigado]

S'il le fait, j'attends une preuve filmée, il aura droit a mon respect éternel.

[pabelbaba]

Il n'a pas perdu 8kg pour rien.

[Alegas]

3/10

John Wick 2 de J'en sais foutre rien et je m'en fous 2017

Le premier John Wick avait un buzz, on sait pas trop comment d'ailleurs alors que bon c'est kif kif avec Shoot em up avec Clive Owen qui avait été bien moins reçu. Ici on repart avec Keanu Reeves en tueur ultime qui doit faire un dernier contrat et qui va se retrouver avec un contrat sur sa tête. Alors ce qui pourrait durer 1h30 et donc donner une série B épuré et badass dure presque 2h parce que tavu on a créé une mythologie en carton qu'il faut développer. LA BONNE BLAGUE.
Passé une intro où John Wick continu de se venger des méchant du premier épisodes avec Stomare qui passe faire coucou, on part pour 40 minutes de blabla pour aller exécuter un contrat en Italie, arrive donc enfin la première grosse scène d'action et c'est parti pour du copier coller du premier épisode, toujours les mêmes enchainements toujours cet impression de voir un mec qui tue des bots mongoliens, alors chez Woo les assaillants étaient pas bien doué non plus mais des fois ils touchaient Chow Yun Fat, ici Reeves il a une veste anti balle et donc du coup tout le monde lui tire sur sa veste, bein ouais viser la tête c'est ringard. Et c'est pas chipoter que de dire ça, y a aucune difficulté pour lui, encore y aurait une diversité dans les morts mais non c'est toujours la même chose alors c'est marrant la première fois mais au bout du 3ème copier coller avec des mecs courant comme des mongoliens sur Keanu Reeves pour se faire buter ça soule.
Par contre le passage avec Common est classe avec des chouettes plans, bon faut oublier que les 2 supers tueurs sont incapables de se toucher dessus alors qu'avant il rate jamais leur cible et non j'encule pas des mouches. Par contre après le fight contre Common ça devient doucement nul avec notamment Fishburne qui passe faire coucou en Ghost Dog du pauvre avec ses pigeons et son armé de clodo (sur le papier ils se sont ptet dit que l'idée est cool, mais non même à l'écrit c'est une idée de merde !!!), le climax est laborieux avec toujours des handicapés là pour être de la chair à canon et qui font jamais illusion, je préfère oublier le passage avec tout les tueurs qui essayent de tuer Reeves en plein New York parce qu'on se retrouve avec les hitman les plus mauvais du monde.
Alors le fait que ce soit lisible rend plein de monde généreux mais c'est pas glorieux pour autant, Chuck Norris aussi y avait des scènes d'actions lisible dans ses films. Un film long, répétitif et qui fini même par devenir prétentieux tant tout le monde se prend au sérieux.

[Alegas]

7,5/10

Ce qui nous lie de Cédric Klapisch - 2017

Klapisch, à part un air de famille j'ai pas vu grand chose et ce que j'ai vu comme le Péril Jeune ou son polar j'ai trouvé ça mauvais, mais en vieillissant clairement c'est un cinéma qui m'intéresse plus que le dernier blockbuster geek à la mode.
La Bande annonce annonçait un film simple et c'est ce qu'on a, les retrouvailles entre frères et soeur suite à la mort de leur père, des thèmatiques simple : l'acceptation du deuil, le passage à l'âge adulte et les responsabilités qui vont avec, le retour à la terre (même si pas du tout finaud ici, ça fonctionne), le tout avec un peu de légèreté qui fait que jamais le film ne sombre dans une dramaturgie excessive. Ce qui empêche pas le film d'être touchant quand il faut. La partie alcool est très sympa et donne envie de se taper un petit pommard en sortant de la séance.
Pio Marmai est une nouvelle fois parfait dans un rôle qui lui va comme un gant, Civil est un peu en retrait et il s'en sort pas toujours très bien mais sur la longueur du métrage ça va, la fille est très bien.
Sur la forme ça ressemble à du cinéma, c'est déjà pas mal, alors ça a pas la maestria d'un Bezancon (pour comparer avec un mec qui fait le même genre de film) mais on dirait pas un téléfilm France3, les cadres sont soignés et ça cherche de temps en temps la belle image.
Un beau film, si on rentre dedans on passera clairement un bon moment, sinon bein on peut toujours aller voir Wonder Woman.

[pabelbaba]

Ca fait envie.

Tu devrais mater Chacun Cherche son Chat, y'a une scène bien chaude sous la douche, une mémé qui se fait insulter par graffiti, ça va te plaire à coup sûr.

[Scalp]

Les insultes envers les vieux je valide à 200%

[Scalp]

6/10

La cité rose de Julien Abraham - 2012

Du hood movie français ça court pas les rues, encore plus un pas nul. Alors rien de bien original, grosse inspiration de La Cité des Dieux avec des enfants au coeur de l'histoire. Le film a un côté moralisateur, on est pas devant Menace 2 Society mais ça se laisse suivre grâce a des persos rapidement attachants et même la voix off éculé fonctionne.
Après ça raconte rien de ouf, du deal, des problèmes de gosses à l'école et avec les filles, des descentes de flics, du vrai hood quoi, l'approche est plus comédie que drame sans que ce soit pénalisant, le film étant emmené par le bagou de son personnage principal surnommé mitraillette. Et le film évite de jouer la carte Spike Lee Aka le racisme pour les nuls et il essaie de contourner les clichés.
Alors tout ne fonctionne pas, le casting est aléatoire si les 2 gamins sont bons on peut pas dire ça de tout le monde.
Et visuellement les producteurs annoncent la couleur avec le logo France 3 région, ça une gueule d'un épisode de n'importe quelle série française passant sur les chaînes publiques et c'est bien dommage sans ça le film aurait vraiment été plus marquant. La c'est juste je petite histoire sympa à suivre, ce qui est déjà pas mal.

[Alegas]

6/10

Johnny Guitar de Nicholas Ray - 1953

Encore du film à la réputation pas abusée, genre c'est du jamais vu. Alors l'originalité du film c'est d'avoir 2 femmes en persos principaux et rivaux mais c'est tout et ça change pas grand chose, ça reste très manichéen dans son déroulement, les méchants sont pas beaux et fourbe (Borgnine fait pas dans la finesse).
Perçu comme une parabole sur le Maccarthysme, l'interrogatoire et le chantage exercé envers le jeune Turkey afin qu'il dénonce ses complices, font qu'on y pense mais ça suffit pas non plus à transformer ce film correct en chef d'oeuvre pour autant.
Je vois ce que Ray essayer de raconter, la peur de l'inconnu qui se transforme en une haine incontrolable, mais tout ça est fait de manière un peu grossière. Le film est une succession de grosses scènes : l'intro de 30 min, l'attaque de la banque, La capture et donc le climax finale, tout ça dans un laps de temps très court, en gros l'action se déroule sur 24h, développer des personnages dans ces conditions là est pas évident et Ray n'est clairement pas un génie. Après c'est bien dialogué quand même notamment les joutes verbales entre les 2 femmes mais c'est pas suffisant.
Au début on pense que le film va être équilibré dans la rivalité, que chacun aura ses torts mais rapidement on se rend compte que c'est unilatéral et que seul la bêtise de Mercedes McCambridge fait que ça va aussi loin, une bêtise qui se transformera petit à petit en soif de sang, pour la subtilité on repassera.
La réal est loin d'être grandiose, alors c'est filmé en Truecolor, une des nombreuses inventions de l'époque, donc y a des couleurs chatoyantes mais à part ça pour un western, un genre toujours visuel dans c'est pas grandiose, loin de là, on est pas chez Ford, Mann ou Hawks.
Sterling Hayden c'est surement mon acteur préféré de film noir mais là en cowboy qui joue de la guitare, j'y crois pas une seconde et son personnage aide pas aussi, il est là sans être là (bon après ça c'est un choix narratif), le reste du casting y a pas grand chose à dire, Crawford est parfaite mais si son jeu est un peu rigide, Carradine et Borgnine sont comme d'hab, bon donc, Ward Bond joue le propriétaire terrien pragmatique, qui se sert de sa puissance pour justement la garder.
Scorsese disait sur le film que c'est un exemple de film mineur qui s'est élevé au rang de film culte, ouais bein ça reste bien mineur, surtout par rapport à la richesse du genre, on est loin, très loin, des vrais chef d'oeuvre du genre