Commando de Mark Lester - 1985
Rétrospective Bill Paxton
C'est marrant, j'étais persuadé de l'avoir déjà critiqué...
Mébon, comme il passait à la suite du Snipes qui ne durait pas longtemps, j'ai enchaîné.
Pas facile d'appréhender ce truc. Cependant, la meilleure façon c'est bien de laisser faire et de garder le smile. La limite entre nanard et film d'action bas du front est largement franchie à plusieurs reprises. Déjà le script est digne d'un épisode de
l'Agence Tous Risques avec ces persos caricaturaux à l'extrême (putain les scènes d'intro de meurtres puis la présentation de Schwarzy en papa gâteau qui file à bouffer à Bambi c'est une barre de rire
). Sans parler de Bennett, le gros méchant le plus WTF de l'Histoire du ciné avec sa moustache "Fucking Blue Boy" approuved et sa cote de maille sortie de nulle part.
Côté action, on a beaucoup de nimp à la sauce tir au pigeon. Le résultat est assez fun, avec notre autrichien préféré qui renverse 10 flics d'un coup, tue 50 soldats à découvert alors qu'ils le canardent copieusement et son sidekick complètement improbable qui se sert du lance-roquette comme d'un grille-pain.
Mais le sel de
Commando c'est surtout une brouette pleine de punchlines et de dialogues décomplexés et burnés comme on n'en fait plus. Depuis lors, Sully qui mourra le dernier est entré dans les annales des répliques les plus cultes de tous les temps.
D'ailleurs pour ajouter à l'aspect WTF du film, voir apparaître au générique le nom de Jeph Loeb (oui, oui, l’acolyte de Tim Sale sur Batman
Long Halloween et
Dark Victory!!) dans l'équipe de scénaristes, achève de nous convaincre que ce film, où la connerie et le fun ne se dissocient pas tellement, est hautement recommandable.
7,5/10