[Dunandan] Mes Critiques en 2017

Modérateur: Dunandan

5cm per second - 6,5/10

Messagepar Dunandan » Jeu 27 Avr 2017, 05:44

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5cm per second, Makoto Shinkai (2007)

Le sujet qu'aborde Shinkai, à savoir le tourment amoureux de trois jeunes adolescents, témoins de leurs premiers émois, ne m'intéresse guère. Mais au risque d'ennuyer, il a une manière de faire obsédante et minutieuse qui fascine. Il dit lui-même dans une interview qu'il voulait nous faire partager l'expérience des variations de vitesse, du train, des sentiments, et des coeurs qui s'éloignent puis se rejoignent sur tous les plans. Et il va tellement à fond dans son délire que lorsque ses narrateurs disent (on les entend penser à voix haute) que le temps est comme suspendu, il l'exprime à l'écran.

Du coup, au niveau de la forme, c'est vraiment réussi et ça flatte la rétine. La neige qui tombe semble aussi légère que du coton, et certaines séquences sont d'un onirisme et d'une mélancolie superbes. En tous cas mon attention était captive tout le long du premier segment. Mais vu que les deux autres étaient de la même trempe, ils perdaient tout autant en intensité et en intérêt, malgré une palette graphique légèrement différente avec les éléments célestes et aquatiques cette fois-ci évoqués. Et que dire du thème musical final censé réunir ces trois segments, tout simplement magnifique.

Bref, on ne peut pas dire que j'étais conquis sur toute la ligne, c'était parfois magnifique mais aussi emmerdifiant en d'autres endroits (ça fait quand même très manga pour filles dans l'esprit, du haut du panier je précise), mais on ne pourra pas enlever à Shinkai au fait qu'il tient un truc pour évoquer ces sentiments fugaces et éphémères, comme si ses protagonistes étaient téléportés dans une dimension parallèle où tout est ressenti plus intensément. Certes, le fond peut paraître parfois un peu redondant, mais à l'aide d'une forme qui va plus loin que le beau pour le beau, il révèle aussi des traits très puissants sur ce fil invisible qui lie ces âmes solitaires, tantôt proches, tantôt éloignées, sur les plans physiques et psychologiques.

Note : 6.5/10
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Ni vu, ni connu - 8,5/10

Messagepar Dunandan » Mar 02 Mai 2017, 04:31

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Ni vu, ni connu, Yves Robert (1958)

Ni vu, ni connu fait parti de ce genre de comédie qui, sous ses airs innocents et joviaux, étonne par sa capacité à développer un tel esprit de rébellion contre l'ordre établi, mais sans jamais se départir de son ambiance bon enfant. C'est donc ce mélange bien senti qui fait le sel de ce film un peu tombé dans l'oubli alors qu'il s'agit sûrement de l'une des plus belles réussites du genre qu'il m'ait été donné de voir, un fabuleux poil à gratter qui fait du bien par où ça passe et qui nous rappelle quelle sacrée époque c'était pour le cinéma français.

On retrouve donc Blaireau (ce nom de vainqueur, rien que ce petit détail m'a mis de bonne humeur, et en plus il est incarné par un énorme Louis de Funès, roublard comme jamais, avec une finesse que je ne lui connaissais pas), braconnier de son état, foutre une joyeuse zizanie (aidé de son chien, aussi malin que lui) au milieu d'une bourgade titrée comme le village le plus calme de France, opposé au brigadier du coin, une sorte de Sergent Garcia qui devient la risée de la bande après tous les échecs qu'il essuie, ne réussissant pas à l'attraper à la loyale.

Une séquence qui aurait pu très bien se retrouver dans un film muet incarne particulièrement le ton de ce film en termes de dynamique. En ce sens, Ni vu, ni connu est certes une comédie populaire, mais se démarque aussi par son identité visuelle forte, son sens de l'espace, et sa capacité à livrer des séquences à la composition tout simplement magnifique de tendresse et de drôlerie envers ses personnages. Mais il aurait été dommage de les priver de la parole tant les dialogues paraissent truculents, et tant le moindre son est équipé du plus bel effet comique (je pense surtout à la séquence de cache-cache dans la cabane de Blaireau, mais elle n'est pas la seule).

Et le brigadier est loin d'être le seul à être ridiculisé de la sorte. De l'avocat opportuniste au Maire tenant à ce que son village demeure le plus calme possible, en passant par le directeur de prison qui exploite gentiment ses prisonniers mais en leur octroyant en contre-partie la plus douce des existences, tout le monde en prend pour son grade, tournés en bourrique par l'inénarrable Blaireau qui n'en fait qu'à sa tête, toujours prêt à tous les défis pour mettre un peu de vie dans le purin. Même la petite histoire d'amour de rigueur dans le genre est utilisée de la sorte, prétexte à enfoncer le clou dans cette vaste mascarade de la justice qui applique la loi de façon erratique au possible.

Bref, doté d'un génie comique salvateur, au ton toujours juste en termes de rythme et de fond (léger mais puissant), certes animé par une verve de sale gosse, mais sans jamais tomber dans une quelconque méchanceté de bas-étage (à la fin, il y a même un curieux sentiment d'égalité qui fait du bien), le tout dans un cadre rustique très plaisant, Ni vu, ni connu incarne un genre de cinéma populaire que j'apprécie particulièrement.

Note : 8.5/10
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Traversée de Paris (La) - 7/10

Messagepar Dunandan » Mar 02 Mai 2017, 19:46

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La traversée de Paris, Claude Autant-Lara (1956)

La Traversée de Paris n'est pas un film qui se laisse facilement aimer. De prime abord, les personnages semblent tout simplement odieux (le colporteur et le boucher, respectivement interprétés par Bourvil et Louis de Funès, jouent en ce sens des rôles à contre-courant de leur partitions habituelles) et l'ambiance est lourde et sèche, à de rares occasions interrompue par de petites notes de légèreté qui là aussi vont de pair avec le suspens ambiant, je pense bien sûr à cette séquence des chiens suivant la marchandise à queue-leu-leu et des dialogues qui peuvent être jubilatoires derrière leur aspect corrosif). Bref, le parti-pris du réalisme est prégnant et n'appelle pas la sympathie immédiate.

Mais une fois les intentions dévoilées, ce film sur l'occupation allemande à Paris perçue selon l'angle du marché noir devient tout de suite plus intéressant, avec cet individu (incarné par Jean Gabin, une fois de plus impeccable) faisant équipe avec Bourvil, qui avait caché sournoisement ses motivations, pour ensuite explorer les limites de la médiocrité humaine en de telles circonstances. Comment? En observant les réactions des autres, en les poussant dans leurs retranchements, jusqu'à faire sauter les verrous de la morale en les mettant à nu par ses paroles cinglantes mais terriblement vraies. Un jet de bile projeté sans ménagement à leur figure, atténué seulement lorsque, par la force des choses, une amitié se dessine entre eux, et surtout lorsque le personnage de Gabin assume en quelque sorte les conséquences de ses actes, nécessaires mais quelque peu extrêmes, à travers une scène finale compromettante, assez impressionnante en termes de tension et d'émotion. Je regretterais simplement la présence de ce happy-end qui en atténue l'impact et la subversion, même s'il est loin d'être éclatant de joie, montrant que ce sont toujours les mêmes qui s'en sortent le mieux.

En continuant avec les bémols, je n'étais pas toujours convaincu avec l'interprétation globale (hormis celle de Jean Gabin, égal à lui-même) qui manquait parfois un peu d'authenticité, pas aidée par des dialogues un peu trop écrits. Mais je prendrais plaisir à revoir ce film maintenant que j'en comprends mieux les enjeux. Sinon la réalisation est souvent impressionnante, évidemment durant la traversée nocturne de Paris, magnifiée par une photo et un sens du cadre maîtrisés, mais je retiendrais surtout les gros moments de tension en intérieur, que ce soit avec le cochon, les bars de fortune, ou l'attente au poste de police, où ce qui est suggéré est tout simplement suffocant. Bref, malgré ses petits défauts, c'est clairement recommandable pour sa lecture subversive de l'occupation allemande qui est pour le coup assez originale en offrant un regard peu glorieux sur les occupés français.

Note : 7/10
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Tontons flingueurs (Les) - 7,5/10

Messagepar Dunandan » Mer 03 Mai 2017, 16:50

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Les tontons flingueurs, Gérard Lautner (1963)

Je ne serais pas aussi dithyrambique que certains avec ce film. Faut dire que malgré sa réputation, je l'ai découvert sur le tard, et l'ayant déjà tenté il y a quelques années, il ne me laissait pas un souvenir impérissable. Plus équipé, j'ai décidé de m'y attaquer de nouveau. Première évidence, c'est la qualité des dialogues, certes sur-écrits, mais avec un tel casting de cadors, conduit par un Lino Ventura dégageant un humour à froid percutant dans tous les sens du terme, ils pourraient me réciter l'annuaire que je serais encore captivé. En tous cas ça se tire dans les pattes dans la bonne humeur, et même si bien souvent les salves verbales ne sont là que pour faire quelques étincelles entre les personnages, certaines font mouche (Ne touche pas au Grisby, salope!).

On a donc droit à une comédie policière bien relevée où les acteurs se donnent à coeur joie, de vraies têtes dures, le tout doté d'une réalisation carrée qui leur laisse plein champ, et de séquences burlesques qui vont au-delà de la force des textes, tels que le duel de flingues aux sonorités décalées et surtout le partage fraternel de bidoche et de vitriol en plein milieu d'une boom de jeunes où se déroule un clash jouissif intergénérationnel. Une incursion qui aurait pu détonner avec le reste, mais tant l'acteur incarnant le bobo que celle qui joue la jeune effrontée apportent du beurre sur les épinards par leur prestation et leur répartie, et participent au joyeux bordel de l'ensemble. Bref, clairement un classique du genre qui, malgré quelques petites pertes de rythme ici et là, est tellement bourré de petits détails savoureux qu'il me fera grand plaisir de le redécouvrir encore et encore.

Note : 7.5/10
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Peking Opera Blues - 7/10

Messagepar Dunandan » Sam 06 Mai 2017, 18:00

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Peking Opera Blues, Tsui Hark (1986)

Un poil déçu par cette réalisation de Tsui Hark, pourtant réputée comme l'une de ses meilleures des années 80. Il faut dire déjà que le scénario se résume à vraiment peu de choses (à base de papiers secrets à récupérer), et on en fait rapidement le tour, même si effectivement ça brasse plus large en termes de thématiques. Heureusement que les situations sont assez variées pour retenir l'attention, alternant avec une certaine fluidité des genres aussi divers que le caper movie, la comédie, la romance (cependant moins soulignée que dans Shanghaï Blues), les arts-martiaux (un chouaïa), le drame, le tout enrobé dans un contexte politique troublé (ça se déroule juste après la révolution Chinoise de 1911) comme aime si bien le mettre en avant ce réalisateur polyvalent.

L'intérêt du film, hormis le cadre de l'opéra chinois vraiment sympa à suivre qui offre pour ma part la plupart des meilleures séquences (je pense surtout à celle où les deux meufs se retrouvent au devant de la scène et doivent se coordonner en improvisant, rappelant une autre scène dans Shanghaï Blues), repose essentiellement sur le melting pot créé par les personnages issus d'origines et de styles différents (on y retrouve l'espion héroïque, la chanteuse vénale et maladroite, l'androgyne qui tient ici un rôle particulièrement significatif...) et se retrouvant par hasard à partager la même mission. Le casting et les situations font en sorte qu'on y croit, et du coup on passe aussi facilement de séquences assez légères (dont une partie de cache-cache dans un lit vraiment fun à regarder) à d'autres plus féroces et parfois étonnants de violence.

Malgré un certain bordel sur le papier, la mise en scène de Tsui Hark est beaucoup plus calme et propre que d'habitude et donc on suit tout ça avec facilité, mais je regrette du coup qu'il n'y ait pas un peu plus de folie à l'écran (l'une des raisons pour lesquelles je préfère largement Shanghai Blues qui est tout aussi clair dans les enjeux et la forme, mais m'a plus accroché dans ses délires, et même en termes d'émotion il me paraît autrement plus puissant). Je rajoute au passage que le sous-texte du film vaut le coup d'oeil (comme souvent avec Tsui Hark) en nourrissant le background des personnages, car outre l'accent mis sur le combat pour la démocratie, Peking Opera Blues interroge aussi la place des femmes dans la société chinoise via le théâtre et la scène politique, tous deux dominés par des figures masculines plus ou moins tyranniques.

Bref, ce film reste tout de même dans le haut du panier du mec, mais je m'attendais à quelque chose d'un peu plus dingue pour être vraiment emporté, malgré ses jolis moments de grâce vécus par les personnages qui dégagent une certaine alchimie, surtout le trio féminin, attachant et partageant aussi des dilemmes intéressants par rapport aux hommes et la tradition.

Note : 7/10
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Porco Rosso - 8/10

Messagepar Dunandan » Dim 07 Mai 2017, 04:29

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Porco Rosso, Hayao Miyazaki (1993)

Après le très rafraîchissant Kiki la petite sorcière, Miyazaki signe son second hommage envers le vieux continent en implantant ses petites guéguerres entre pirates de l'air dans le cadre de l'Italie des années 30-40. Je ne vais pas vous faire un dessin, c'est toujours aussi bien foutu avec des paysages de toute beauté, nous baladant entre ciel et mer, avec une maestria de tous les instants sans que ça paraisse trop chargé. Par contre l'imaginaire est en retrait avec quelque chose de plus simple en mettant au centre les hydravions (et les querelles puériles de chasseurs de prime), bien qu'on nous réserve quelques images fortes en ce sens, tels que ce mystérieux cimetière céleste et bien sûr l'apparence de Porco qui est en soi un lien discret mais constant avec le surnaturel, incarnant son indépendance et son intégrité face à ce qu'est devenu l'homme avec le temps des guerres et la montée des extrémismes (présents seulement en arrière-plan). Et les amateurs de machinerie volante dont Miyazaki est friand en auront pour leur compte avec des appareils superbement mis en valeur, dotés d'un fabuleux sens de réalisme.

Au menu, pas vraiment d'initiation comme on a coutume d'en avoir avec la plupart des Miyazaki. On est directement plongés dans l'action avec un duel d'avions qui connaît plusieurs suites, dynamiques et épiques... On y retrouve une gamme de personnages à l'inspiration hybride, aussi bien tirés du cinéma de l'époque (comme la femme secrètement amoureuse de Porco ou l'adversaire de ce dernier) que de l'univers du réalisateur japonais, tels ces pirates tout droit sortis du Château dans le ciel, des braves à grandes gueules mais qui n'en mènent pas larges devant la gente féminine (géniale d'ailleurs cette scène d'introduction où ils sont à demi martyrisées par elles lors de leur prise d'otages), elles aussi typiques, révélant une indépendance, une force de caractère, et une grandeur d'âme tout à fait tonifiantes.

Bref, Porco Rosso constitue un divertissement solide, au rythme bien dosé avec une touche de mélancolie et d'évasion bien sentie caractéristique des Miyazaki, et celui que je conseillerais peut-être plus facilement aux novices du maître du cinéma d'animation de par la simplicité de ses intentions, mais qui n'en demeure pas moins magique et passionnant à suivre, surtout que le héros a la classe avec ses airs de Humphrey Bogard dans l'esprit, et ce malgré/grâce à sa belle tête de cochon.

Note : 8/10
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Pedicab Driver - 8,5/10

Messagepar Dunandan » Dim 07 Mai 2017, 07:29

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Pedicab Driver, Sammo Hung (1989)

Encore novice des films de Sammo Hung bien que connaissant son goût pour les ruptures de ton, je me suis pris une méchante claque. Dès le début ça donne le ton, assistant à un règlement de comptes entre conducteurs de pousse-pousse qui dégénère en un rien de temps à coups de lattes en joignant dans un même mouvement intensité dans les impacts et franches bouffées de rigolade, pour ensuite se calmer vers un intermède gentiment romantique, qui ne dure pas... On enquille tout d'abord l'un des plus gros enculés que j'ai pu voir dans ce genre de comédie (il faut le voir reprendre ses biens sans aucune pitié à un couple qui vient juste d'avoir un bébé), puis une seconde partie qui verse plus dans le drame, qui m'a personnellement bien retourné (avec pas moins de deux pics émotionnels), en plus de bien surprendre par la tournure des choses.

On pourrait s'arrêter là, mais Sammo Hung a cette capacité effrontée de redonner du souffle à son film en passant d'une légèreté à fleur de peau, voire très naïve, pour nous surprendre tout de suite après avec une noirceur radicale alliée​ à un féroce humour noir, tout ça parfois sur le même plan, je pense notamment à la séquence de réconciliation amoureuse, mais aussi au fight final où ça se bourre pif comme jamais (on retrouve avec bonheur le badguy déjà impitoyable de Fist of Legend), mais tout en insérant quelques effets comiques sortis de nulle part où j'étais juste crampé de rire (alors que vu le contexte, on n'est pas loin de culpabiliser).

Bref, si j'avais deux mots à retenir de ce film, ce seraient générosité et jusqu'au-boutisme. C'est bien simple, lorsque Sammo Hung fait une chose, il ne le fait jamais à moitié, que ce soit dans les combats, dotés d'un montage percutant avec derrière une hargne perceptible d'en découdre, un savoir-faire maîtrisé et une nouvelle idée tous les deux plans, la comédie (au delà d'une certaine légèreté ça va souvent loin dans les relations interpersonnelles, genre le faux trio amoureux limite incestueux dans l'esprit), et le drame qui, loin de tomber dans le pathos, est révoltant et surtout touchant, révélant une réalité sociale dont le traitement subtil par rapport aux responsables m'a étonné pour le coup. Ainsi, après Tsui Hark et Stephen Chow, je peux désormais ajouter Sammo Hung à la short list des kings des ruptures de ton propres au cinoche HK, mais il en est peut-être le plus intéressant dans la manière de les superposer, limite schizo.

Note : 8.5/10
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2017

Messagepar pabelbaba » Dim 07 Mai 2017, 10:38

Ce Pedicab Driver faudrait que je me bouge le fion pour le voir, il est pas prêt de passer sur RTL9. :chut:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2017

Messagepar angel.heart » Dim 07 Mai 2017, 10:44

Moi j'ai le zone 1, mais mon putain de lecteur multi-zone galère carrément à lire les DVD. Il m'arrive de devoir changer de choix de film après une bonne trentaine de tentatives...

Le truc à peine frustrant... :roll:
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Messagepar pabelbaba » Dim 07 Mai 2017, 10:52

Mais le Z1 c'est pas justement des DVD-R gravés à la demande?
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2017

Messagepar Jed_Trigado » Dim 07 Mai 2017, 10:55

En effet, je capte pas trop la remarque d'Angel pour le coup.
"Je mets les pieds où je veux Littlejohn et c'est souvent dans la gueule." Chuck Norris

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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2017

Messagepar angel.heart » Dim 07 Mai 2017, 11:00

Ah ah, effectivement. :fume: Je l'ai reçu il y a quelques jours et, parti perdant d'avance, je l'ai directement rangé sans même le déballé. L'habitude... :eheh:

Du coup je vais pouvoir le lire sur mon lecteur normal et me le faire dans la semaine. :D
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Dim 07 Mai 2017, 11:49

Sinon il y a un fichier mkv de dispo, qualité tip top :chut:

Faut que je le mate d'ailleurs.
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2017

Messagepar Dunandan » Dim 07 Mai 2017, 13:23

Il ne faut pas avoir peur de la jaquette hein (qui représente mal le film), il ne faut pas hésiter ^^. Je l'ai en plus vu dans des conditions où je suis souvent crevé (seconde séance, 00h00) et je n'ai pas cligné de l'œil...

Sinon, dans le même genre que celui-la, il a fait quoi d'autre Sammo ?

Et en parlant de lecteur BR, mon lecteur français déconne apparemment au niveau du port HDMI et j'ai demandé un devis : 70$ :shock:.
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Dim 07 Mai 2017, 14:59

Sinon, dans le même genre que celui-la, il a fait quoi d'autre Sammo ?


Je ne te rangeais pourtant pas dans la catégorie des noobs en ciné HK.
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