[Mark Chopper] Mes 12 (dernières) critiques sur BKR

[logan]

Quelle drama queen celui la

[Mark Chopper]

?

[logan]

On dirait que t'as le cancer et que tu vas crever

[Mark Chopper]

Tu réagis à mon premier post avec deux mois de retard, ce n'était pas facile à comprendre.

J'annonce simplement la couleur. Certains ici sont partis en bousillant tout derrière eux, d'autres comme des voleurs... Perso, j'ai simplement envie de passer à autre chose et je le dis, c'est tout.

[Mark Chopper]

Lowlife Love, d'Eiji Uchida (2016)

L'histoire : Auteur d'un film indépendant remarqué, Tetsuo vivote, à l'approche de la quarantaine, en réalisant des films pornographiques et en donnant des cours de comédie. La flamme qui l'animait semble avoir disparu, mais sa rencontre avec une jeune actrice et un aspirant scénariste va la raviver...

Après s'être essayé à la co-production avec The Land of Hope et Fuku-chan of FukuFuku Flats, Third Window Films passe à la vitesse supérieure et produit un long-métrage en totale indépendance... Lowlife Love, film dont il est question ici, bénéficie ainsi du carnet d'adresses qu'Adam Torel s'est constitué au fil des ans. On ne s'étonnera donc pas de retrouver Eiji Uchida (Greatful Dead) à la mise en scène et, devant la caméra, Kiyohiko Shibukawa (un habitué du cinéma de Toshiaki Toyoda), Denden (le tueur en série de Cold Fish) ou encore les actrices porno de Makeup Room... Tous se sont réunis pour livrer un portrait corrosif de la scène cinématographique indépendante japonaise : les metteurs en scène ne pensent qu'à mettre toutes les actrices dans leur lit, les comédiennes choisissent leurs partenaires sexuels uniquement en fonction de l'influence qu'ils peuvent exercer sur leur carrière, les producteurs et les gangsters fréquentent le même milieu... Et l'aigreur finit souvent par l'emporter. Malgré tout, un aspirant scénariste et une jeune actrice vont donner au personnage principal l'envie de renouer avec ses idéaux, d'en finir avec la pornographie de bas étage et les coups d'un soir et de tourner un film digne de ce nom. Et si le parcours de l'actrice ne laisse planer aucun doute sur la corruption qui règne également dans les hautes sphères de l'industrie, un espoir, même infime, subsiste... Porté par ses interprètes, la bluffante Maya Okano en tête, Lowlife Love aurait gagné à être amputé de quelques longueurs et souffre d'un manque d'ampleur visuelle (la faiblesse du budget n'excuse pas tout...). En l'état, il s'agit d'une déclaration d'amour au septième art qui, certes, évite le piège du cynisme, mais peine à marquer les esprits.

Note : 5,5/10

[Val]

Tu réagis à mon premier post avec deux mois de retard, ce n'était pas facile à comprendre.

J'annonce simplement la couleur. Certains ici sont partis en bousillant tout derrière eux, d'autres comme des voleurs... Perso, j'ai simplement envie de passer à autre chose et je le dis, c'est tout.

Je réagis aussi en retard... Parceque tu envisages même de quitter le forum ? Je croyais que tu arrêtais juste les critiques ?

[Mark Chopper]

Je ne dis pas que je vais poster une critique le 31 décembre et partir le 1er janvier.

Mais bon... Au bout d'un moment, je pense que je ne trouverai plus d'intérêt à fréquenter ce forum. Mon instinct me suffit pour choisir mes séances.

(Et je préfère lire plutôt que mater des films depuis un bout de temps.)

[Val]

[Mark Chopper]

C'est le cinéma qui est en train de mourir, pas moi.

[pabelbaba]

Si si, on est tous en train de mourir...

[Mark Chopper]

The World of Kanako, de Tetsuya Nakashima (2014)

L'histoire : Un ancien policier part à la recherche de sa fille, une lycéenne disparue depuis plusieurs jours. Au fur et à mesure de son enquête, il découvre sa double vie et ses dangereuses fréquentations...

The World of Kanako n'est pas un film qui ouvre facilement son cœur... Mais comme pour Confessions, le précédent long-métrage de Tetsuya Nakashima, le spectateur ne doit pas hésiter à sonder sa noirceur. Il pourra ainsi découvrir ce qui se trame au-delà des apparences, de son montage cocaïné, de sa stylisation qui tend parfois vers le maniérisme, de son intrigue inutilement complexe, de son accumulation d'horreurs (torture, viol, pédophilie...) et de ses personnages souvent caricaturaux. Il remarquera alors d'autres personnages, plus humains, qui se débattent pour sauver ou venger ceux qu'ils aiment, quittes à se laisser contaminer à leur tour par la noirceur environnante, à l'image du personnage-titre... Qu'est-ce que le monde de Kanako, Alice postmoderne passée à son tour de l'autre côté du miroir, sinon celui d'une lycéenne qui a en apparence tout pour plaire et être heureuse, mais qui préfère semer le chaos ? Un bourreau, plutôt qu'une victime, qui finit toujours, comme son père, par détruire ceux qu'elle aime. Kanako, si elle demeure insaisissable, cherche à figer une certaine image du bonheur, plutôt que de le voir, lentement et inéluctablement, se désagréger... Formellement bluffant, porté par un casting d'exception et non dénué d'humour malgré sa radicalité (Satoshi Tsumabuki, en flic ripou et hilare accro à la sucette, y est pour beaucoup), The World of Kanako, véritable descente aux enfers, provoque la fascination ou le rejet, sans possibilité de compromis. Malgré ces nombreux défauts, auxquels il convient d'ajouter une fin qui n'en finit pas de finir, l'auteur de ces lignes a choisi son camp, quitte à s'y sentir seul.

Note : 7,5/10

[Olrik]

On en a déjà parlé mais grosse douleur que ce film en ce qui me concerne. Dès le premier quart d'heure j'ai senti que ça allait être chaud à suivre, alors que j'avais plutôt apprécié Confessions. Trop nerveux, trop rapide, trop hystérique, trop tout. Pour un peu, Tokyo Tribe à côté c'est le Guépard de Visconti.
On n'en entend plus parler d'ailleurs de Nakashima. Je le soupçonne d'avoir définitivement succombé à la drogue...

[Mark Chopper]

Je le soupçonne d'avoir définitivement succombé à la drogue.

S'il en a pris, je pense que c'était pendant Paco and the Magical Picture Book (seul film de lui que je ne verrai jamais).

Sinon, je suis conscient du côté "trop c'est trop" de Kanako, mais la fascination reste intacte après 3 visions en 3 ans.

[Waylander]

Je ne sais plus si j'ai déjà demandé mais une critique d'Alien 3 un jour c'est possible ? On est dans le ton là.

[Dunandan]

Il en avait déjà fait une critique express...