[Padri18] Mes Critiques en 2017

[padri18]

Sait-on jamais...

[padri18]

Anchorman 2 (Légendes vivantes) de Adam McKay (2013)

Bon on va pas s'étendre sur ce titre français, on est bien habitués à ce genre de "traduction" mais il faut reconnaître que là ils ont fait fort. Mais bon...
En tout cas c'est du bon film débile comme je les aime, avec un Will Ferell toujours à l'aise dans ce genre de rôles et une belle brochette de seconds rôles pour l'accompagner. Alors certes ça vole pas haut, certes toutes les vannes ne fonctionnent pas forcement (les interactions entre les persos de Carell et Wiig ont tendance à trop virer dans le n'importe quoi trop longtemps), mais alors celles qui font mouche font bien plaisir (Carell et ses acolytes y sont pour beaucoup même si le perso de Koechner est clairement en retrait par rapport aux autres). Quant au fight final avec tous les guests, c'est relativement jouissif si on rentre à fond dans le trip (à aucun moment on peut prendre au sérieux qu'un combat se déroule entre des journalistes, un fantôme, le minotaure, et une hyène-garou ).
Le vrai souci du film, c'est clairement sa durée : 2h, c'est clairement trop et ça fatigue à la longue. Dommage mais le plaisir reste intact, ce n'est pas tous les jours qu'on voit des comédies aussi farfelues.

[padri18]

Eternal sunshine of the spotless mind de Michel Gondry (2004)

Un film dont je ne me lasse pas malgré les nombreux visionnages. Eternal Sunshine of the Spotless Mind, c'est le film qui m'a fait découvrir le style de Gondry qui pour le coup s'associe avec Kaufman (dont le Dans la peau de John Malkovich me marque toujours par le côté WTF de son concept même) et dont l'idée de cette association est donc clairement logique. Qui mieux que Gondry, avec ces idées visuelles, pour mettre en scène les idées totalement décalées de Kaufman ? Le produit fini se révèle à la hauteur des espérances. Là où n'importe quel yes man aurait abusé de CGI, Gondry, en bon artisan, les limite au minimum et joue sur les perspectives, jeux de lumières, et autres trucages en tout genre.
Côté acteurs, c'est également du tout bon avec une association Winslet/Carrey où se dernier confirme son talent dramatique, et une galerie de seconds rôles qui font toujours plaisirs à voir (dont une Kirsten Dunst qui a rarement été aussi bonne/supportable).
Enfin, là où le film fait réellement mouche, c'est en utilisant son concept SF pour nous donner de façon pertinente toutes les facettes d'une relation amoureuse avec les bons moments comme les mauvais. Avec une histoire d'amour aussi belle que triste, difficile de ne pas accrocher.

9/10

[elpingos]

(pfff cette note de dagokhiouma)

[padri18]

The Belko Experiment de Greg McLean (2016)

Des employés d'une entreprise se retrouvent coincés dans leur building avec une consigne peu banale : chaque personne doit tuer ses collègues sans quoi un explosif localisé dans leur crâne les tuera. Clairement, avec un postulat pompant autant Battle Royal, on ne va pas lancer le film pour son originalité. Alors à quoi bon ? Et bien le trailer affichait néanmoins de quoi se taper une soirée détente sans prise de tête, avec au cast une galerie de têtes connues (dont John C. McGinley qui est bien à l'aise pour jouer les psychos de service). Alors ça fait le job, on s’ennuie pas spécialement, mais c'est terriblement quelconque. Le lead se tape une bonne tête à claque et joue donc le héros de base, le mec gentillet, moral et amoureux. Bref, carrément trop lisse pour le sujet du film. Du coup, schéma classique, ça reste un peu trop sage (façon de parler hein, c'est généreux en hémoglobine mais vu le sujet y'avait bien moyen de faire quelque chose de plus osé et sale) et ça se paye même le culot de finir sur un faux cliffhanger/twist qu'on voit sans surprise et qui laisse même bien indifférent.

4/10

[padri18]

Rememory de Mark Palansky (2017)

Avec un pitch techno-futuriste et Peter Dinklage en lead, ma curiosité était piquée. Malheureusement, le soufflet retombe très vite. Car si le concept est intéressant, l'exécution, elle, laisse à désirer avec un perso principal un poil trop détaché dont les motivations sont floues un bon moment, mais surtout, via cette enquête fil rouge du métrage qui malheureusement ne mène à rien.
C'est d'autant plus dommage quand on voit que Dinklage a clairement les épaules pour ce genre de rôle (quand on voit comment il peut briller à l'occasion dans Game of Thrones, c'est d'autant plus rageant de ne pas le voir dans de bons rôles au ciné), mais clairement c'est ici le scénario qui fait défaut au métrage.
Alors tout n'est pas négatif car le concept reste intéressant, et surtout, Palansky instaure une bonne ambiance. Néanmoins, du haut de ses (presque) 2 heures, le film s'étale et joue malheureusement les prolongations inutiles alors que 30 minutes de moins lui auraient probablement été bénéfiques.

4/10