T2 Trainspotting de Danny Boyle
(2017)
(2017)
Bien sympathique cette suite qui n'était pas forcément attendue mais dont on entendait parler depuis déjà quelques années. Un retour aux sources plutôt efficace pour Boyle qui signe là à mon sons son meilleur film depuis dix ans. Pourtant, je n'en attendais pas grand chose, j'avais même un peu peur d'une suite jouant à fond la carte de la nostalgie, avec une succession de coups de coude au fan du premier film, mais finalement Boyle livre à la fois un film très différent et quelque chose qui complète parfaitement le film original (et pour avoir vu les deux dans la même journée à la suite ça fonctionne très bien). On suit donc les retrouvailles peu commodes de l'ancienne bande de potes, avec des relations qui changent fondamentalement suite au choix de Renton à la fin de Trainspotting, et si le film donne l'apparence de parler d'amitié c'est finalement plus un film sur le temps qui passe, et le regrets. Un pur film de quadragénaire donc, et sacrément attachant avec ça vu qu'on sent bien que Boyle et le casting sont très liés à ces personnages et à leur destin. C'est bien simple, sans le dernier acte un peu mal amené à base de chasse à l'homme, je pourrais presque dire que c'est un film qui se hisse sans peine au niveau de son prédécesseur.
Pour un spectateur qui apprécie le premier film, c'est du pain béni de voir ces personnages paumés revenir à l'écran, avec des mentalités qui ont évoluées, des problèmes qui ne sont plus les mêmes (le discours du Choose Life) et des êtres humains qui ont conscience que la moitié de leur vie est déjà derrière eux. Et puis ça fait plaisir de voir Boyle continuer ses délires formels à la limite de l'expérimental, jamais il ne cherche à filmer comme il le faisait à l'époque : comme le film lui-même, Boyle assume totalement avoir changé depuis, et le montre bien (et c'est bourré de scènes réussies : la tentative de suicide, la rencontre dans les chiottes, etc...). Comme on pouvait s'en douter, le casting est top (Carlyle en fait peut-être un peu trop par moment, mais c'est le personnage qui veut ça) et surtout la soundtrack déboîte bien comme il faut (c'est bien simple, la chanson de Wolf Alice passe en boucle depuis chez moi). Une suite un peu inespérée qui fait un gros doigt à notre époque et à ceux qui attendaient un simple trip nostalgique, ça fait plaisir.
Pour un spectateur qui apprécie le premier film, c'est du pain béni de voir ces personnages paumés revenir à l'écran, avec des mentalités qui ont évoluées, des problèmes qui ne sont plus les mêmes (le discours du Choose Life) et des êtres humains qui ont conscience que la moitié de leur vie est déjà derrière eux. Et puis ça fait plaisir de voir Boyle continuer ses délires formels à la limite de l'expérimental, jamais il ne cherche à filmer comme il le faisait à l'époque : comme le film lui-même, Boyle assume totalement avoir changé depuis, et le montre bien (et c'est bourré de scènes réussies : la tentative de suicide, la rencontre dans les chiottes, etc...). Comme on pouvait s'en douter, le casting est top (Carlyle en fait peut-être un peu trop par moment, mais c'est le personnage qui veut ça) et surtout la soundtrack déboîte bien comme il faut (c'est bien simple, la chanson de Wolf Alice passe en boucle depuis chez moi). Une suite un peu inespérée qui fait un gros doigt à notre époque et à ceux qui attendaient un simple trip nostalgique, ça fait plaisir.
7/10