[Alegas] Mes Critiques en 2017

Modérateur: Dunandan

Belle au Bois Dormant (La) - 7/10

Messagepar Alegas » Sam 04 Mar 2017, 23:15

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Sleeping Beauty (La Belle au bois dormant) de Clyde Geronimi
(1959)


Étrangement, quand j'étais gosse, j'avais un peu de mal avec ce Disney pour son esthétique très particulière qui en fait un film à part dans les productions du studio. Aujourd'hui, ce même argument est précisément le point qui fait que j'apprécie particulièrement le film, puisqu'il ne cherche pas à se reposer sur ses lauriers. Grosse production de l'époque (6 millions, une somme énorme pour un film d'animation), Sleeping Beauty était pour Disney le film qui devait relancer pour de bon la machine et permettre une rentrée d'argent bienvenue. Malheureusement, le destin en décidera autrement, et sans devenir un échec total, Sleeping Beauty aura provoqué une grosse remise en question du côté du studio, notamment du côté de la prise de risque visuelle (Les 101 Dalmatiens n'en fera pas les frais puisqu'il était déjà en production, mais les suivants oui). C'est bien dommage car effectivement, même encore aujourd'hui, le film reste aisément l'un des plus beaux et atypiques dans sa recherche graphique. Exit la recherche constante de réalisme qui caractérisait jusqu'ici le style Disney, Sleeping Beauty joue à fond sur quelque chose de très vertical, s'inspirant grandement des vitraux et enluminures médiévales, pour un résultat bluffant :shock: .

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Que ce soit dans la conception de paysages (magnifiés par le scope, il faudra attendre ensuite près de trente ans pour retrouver un Disney dans ce format) ou dans la volonté de proposer quelque chose de plus sombre (le château de Maléfique bien sûr, mais aussi et surtout ce duel final contre un dragon), le film envoie du lourd formellement, et même du côté du son c'est un enchantement avec une musique reprenant le ballet de Tchaikovsky :love: . On pourra pester un peu sur la construction du récit, qui offre peut-être un peu trop de scènes aux trois fées qui deviennent du coup quasiment les personnages principaux, mais d'un autre côté ça permet d'avoir un conte avec assez d'humour, ce qui équilibre par rapport au côté très sombre qu'apporte Maléfique (clairement une des meilleures menaces ever en provenance de Disney). Par contre, je suis vraiment pas fan de la storyline du père du prince, qui en fait vraiment trop, et c'est pareil pour le délire des animaux qui suivent Aurore, ça donne l'impression de voir une sacré répétition par rapport à Snow White. Un beau Disney donc, qui s'impose aisément comme une des grandes réussites du studio malgré son échec relatif.


7/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar maltese » Sam 04 Mar 2017, 23:18

Les captures :shock: ça donnerait presque envie ça :super:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Waylander » Dim 05 Mar 2017, 15:13

C'est beau mais le reste c'est ultra naze.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Alegas » Dim 05 Mar 2017, 15:29

Mais encore ?
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Seuls - 2/10

Messagepar Alegas » Dim 05 Mar 2017, 17:50

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Seuls de David Moreau
(2017)


Un film de genre français, surtout s'il se destine à un public assez jeune, a tendance à créer chez moi de la méfiance. Là en l’occurrence, la bande-annonce suscitait un minimum de curiosité, le passif du réalisateur, qui a commencé dans le film d'horreur, allait dans ce sens, et la réputation de la BD d'origine, pour le moins flatteuse, était la cerise sur le gâteau. Manque de bol, c'est très mauvais à l'arrivée, et genre mauvais du style je me demandais par moment si c'était pas un foutage de gueule. Les vingt premières minutes arrivent à faire illusion, que ce soit par le choix du personnage principal (une jeune fille venant qu'un quartier difficile) ou par l'ambiance qui lorgne vers 28 days later (en moins bien forcément, mais ça fait du bien de voir l'urbanisme français un minimum exploité), et dès que les acteurs se mettent à parler entre eux pour savoir de quoi il en retourne, le film se pète la gueule jusqu'à la fin. Déjà, le gros problème qu'on a avec le film de genre en France, c'est que j'ai l'impression qu'on n'arrive pas à écrire et à faire jouer la langue de Molière pour que ça colle aux situations à l'écran. Résultat : absolument tout sonne faux, malgré de jeunes acteurs qu'on devine motivés et pleins de bonnes intentions.

Ensuite, le script est tout simplement écrit n'importe comment. Au début, je pensais que ça venait du matériau original, mais après quelques recherches je me suis rendu compte que cela vient d'un problème d'adaptation. C'est bien simple, toutes les bonnes idées de la BD sont ici transformés en élément ridicules, amenés n'importe comment, en témoigne le twist final qui arrive comme un cheveu sur la soupe, de façon bien gratuite, alors qu'il semblerait que dans la BD ce soit amené au fur et à mesure (et c'est pareil pour la menace qui se révèle être un déficient mental, impossible de prendre ça au sérieux dans le film :eheh: ). Je parle même pas de la conclusion en mode "la suite au prochain épisode", faut vraiment être crédule ou stupide pour croire que le film allait marcher au point de lancer la production d'un second film, autant donc jouer la sécurité et faire un métrage qui se suffit à lui-même :roll: . C'est con car sur la mise en scène, on sent aussi une envie de bien faire. Forcément un devine un manque de budget, que ce soit dans certains effets visuels ou dans le manque de grands panoramas sur la ville déserte, mais il y a une vraie application sur le travail de l'image quand la caméra est posée. Par contre, dès que ça tombe dans l'action, c'est de la shaky incompréhensible et cache-misère. C'est toujours pas aujourd'hui que le film de genre français va revivre, et j'ai envie de dire que c'est pas en validant des scripts pareils qu'on va y arriver un jour :evil: .


2/10
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Auteur: Scalp

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar pabelbaba » Dim 05 Mar 2017, 18:02

Le projet était quand même super casse-gueule dans la mesure où la BD n'est même pas terminée et loin de l'être. Du coup, sauf à s'éloigner à mort du matériau d'origine, c'était chaud de sortir un scénario en forme de one-shot qui se tienne tout seul. Enfin je dis ça, j'ai pas lu la BD, sentant le traquenard relou façon Lost ou autre. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Alegas » Dim 05 Mar 2017, 18:06

Ouais c'est ce qu'il m'avait semblé comprendre. Mais du coup ça rend le projet encore plus con. :eheh:

Tu avais raison pour le traquenard Lost. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Dim 05 Mar 2017, 18:29

C'est toujours pas aujourd'hui que le film de genre français va revivre


Il paraît que si, avec Grave qui sort incessamment sous peu.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Danette » Dim 05 Mar 2017, 22:54

pabelbaba a écrit:Le projet était quand même super casse-gueule dans la mesure où la BD n'est même pas terminée et loin de l'être. Du coup, sauf à s'éloigner à mort du matériau d'origine, c'était chaud de sortir un scénario en forme de one-shot qui se tienne tout seul. Enfin je dis ça, j'ai pas lu la BD, sentant le traquenard relou façon Lost ou autre. :mrgreen:



C'était aussi le cas pour Akira, quand le film est sorti, ceci dit !
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar pabelbaba » Dim 05 Mar 2017, 23:30

Je ne savais pas.

Mais c'est un peu différent de Seuls qui joue à fond la carte du mystère et des révélations.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Danette » Lun 06 Mar 2017, 10:44

Après, Akira a impliqué l'écrivain qui s'est proposé d'écrire une version différente, justement.

N'ayant pas vu seul, le parallèle ça s'arrête là, c'était juste par esprit de contradiction. :mrgreen:
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101 Dalmatiens (Les) - 7/10

Messagepar Alegas » Lun 06 Mar 2017, 23:40

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One Hundred and One Dalmatians (Les 101 Dalmatiens) de Clyde Geronimi, Wolfgang Reitherman & Hamilton Luske
(1961)


Nouvelle expérimentation visuelle de la part de Disney avec ce film qui, une troisième fois consécutive, rompt clairement avec ce que le studio pouvait offrir jusqu'ici. Dès le générique, le ton est posé avec une ambiance très jazzy, et surtout un dessin particulier composé de successions d'aplats pour composer les décors. Un style qui donne au métrage une apparence minimaliste bienvenue, loin de la recherche de réalisme et de tape à l’œil que l'on pouvait avoir autrefois. Nul doute que le projet a bénéficié du succès de Lady and the Tramp, puisqu'on y reprend ici pas mal d'éléments, et notamment cet intérêt pour les chiens en personnages principaux, avec leurs catégories sociales et même leur hiérarchie (c'est vraiment cool d'avoir cette ambiance de Londres d'après-guerre, où les chiens auraient participé au conflit à leur façon). Si le début du film laisse aussi penser à une histoire d'amour en guise de fil rouge, il n'en est rien, le récit se concentrant rapidement sur la recherche et l'évasion d'un groupe de chiots kidnappés.

Cela permet au film d'avoir un rythme plutôt bien foutu (il y a bien quelques retombées, mais c'est négligeable), une ambiance particulière dès qu'il s'agit de fuir la menace, et surtout un bad-guy réussi en la personne de Cruella Devil, qui compense son peu de temps à l'écran par une personnalité marquante et un character-design bien flippant pour les plus jeunes (par contre je suis moins convaincu par les deux sbires qui sont plus une caution humoristique à mon sens). Si le ton du film est particulièrement léger, ça ne l'empêche pas de prendre des tournants parfois étonnants, à l'image de cette traversée de blizzard en famille, ou encore une séquence que j'avais totalement oubliée : le refus de laisser tomber un chiot mort-né :shock: (scène particulièrement réussie qui plus est, où le silence fait absolument tout). Si on ajoute à cela le fait que c'est l'un des rares Disney sans chanson (je ne compte pas celle sur Cruella, qui est intégrée au récit pour le coup), on obtient un divertissement de qualité qui confirme la bonne passe que le studio connaissait alors. Malheureusement, c'est justement à partir de là (enfin plutôt après The Jungle Book et la mort de Walt Disney) que les choses vont changer :? .


7/10
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Loving - 6/10

Messagepar Alegas » Mer 08 Mar 2017, 10:00

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Loving de Jeff Nichols
(2016)


Première déception en ce qui me concerne de la part de Jeff Nichols. Non pas que Loving soit un mauvais film, loin de là, mais voir ça de la part d'un des réalisateurs américains les plus prometteurs de ces dernières années, c'est un peu triste. Ce qui me choque surtout avec ce projet, c'est de constater à quel point le sujet est hyper limité. Traiter de la question du couple pour déboucher sur la stupidité des lois raciales, pourquoi pas, mais là on a l'impression que Nichols ne sait pas quoi faire de son sujet, s'il doit absolument rester dans l'intimiste ou si son récit doit prendre de l'ampleur. Alors clairement Loving a beaucoup de qualités, notamment son refus de tomber dans le film-type sur les inégalités raciales, on est plus ici dans quelque chose de l'ordre du drame très intime sur un couple qui ne cherche jamais les problèmes, mais à côté de ça on a un peu l'impression de voir la même chose du début jusqu'à la fin, à savoir des personnages passifs (en particulier celui campé par Edgerton) qui évoluent vers une résolution prévisible as fuck.

Loving a beau être formellement joli (sans être aussi bon que les précédents Nichols ceci dit) et ponctué de quelques jolies scènes, c'est l'ennui qui prédomine dans ce film trop lisse et attendu. J'ignore si le film est une commande ou si c'est un projet souhaité par Nichols à la base, mais dans les deux cas on se retrouve avec quelque chose de très impersonnel à mon sens. Quand à Ruth Negga, qu'on nous vendait comme une révélation ces derniers mois, j'ai beau l'avoir trouvé très juste dans son rôle, j'ai une nouvelle fois l'impression qu'on nous a survendu une performance juste en raison d'une couleur de peau après le bashing des Oscars 2016, et vu le sujet du film ça serait quand même sacrément ironique :mrgreen: . Encore une fois, c'est pas un mauvais film, c'est juste très anecdotique et oubliable, surtout vu le réalisateur derrière.


6/10
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Cure for life (A) - 5/10

Messagepar Alegas » Mer 08 Mar 2017, 20:53

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A Cure for wellness (A Cure for life) de Gore Verbinski
(2017)


Je ne cache pas que ce film était une très grosse attente pour ma part. Avec le premier trailer dévoilé sur le net, j'osais espérer un bon gros trip sous inspiration Bioshock par Verbinski, espérance qui allait crescendo une fois que l'on a appris la durée du film et son classement R. Car bon, si Verbinski a beau ne pas avoir une filmographie parfaite, loin s'en faut, c'est quand même l'un des rares yes-man à Hollywood qui livre des films à tendance borderline, le tout enrobé dans une forme généralement travaillée avec soin. Manque de bol : A Cure for wellness est au final une déception à la hauteur de ce que j'espérais de lui, le genre de film qui me laisse une impression mitigée, à mi-chemin entre la fascination et l'impression d'avoir été pris pour un con :? .

Pourtant, le film ne commence pas trop mal. Dès le début, on sent que c'est Verbinski aux commandes : le choix de format et de photographie allant à l'encontre de ce qui se fait généralement sur un budget de cette ampleur. Bref, on sent que le bonhomme a quand même pas mal de libertés sur ce métrage, le problème étant qu'il réalise un film basé sur un script dont on se demande comment ça a pu être greenlighté par un producteur tellement c'est écrit n'importe comment. Pendant la première heure grosso-modo, ça passe à peu près, la fascination pour le lieu de cure opère, des pistes intéressantes sont lancées (je pense notamment à ce propos sous-jacent sur les classes sociales prenant le pas sur les autres), et puis alors que le personnage principal commence à découvrir ce qui va l'aider à résoudre le mystère, la totalité du film se casse la gueule de façon assez incroyable. C'est bien simple : le script est cousu de fil blanc, à tel point qu'il peut en devenir involontairement drôle, vu que tout arrive alors qu'on l'avait prédit au moins une bonne dizaine de minutes avant. Du coup, sur le final, on se dit que le scénariste ne va pas oser écrire un truc aussi idiot...et finalement si :eheh: . Le pire, c'est qu'à côté de ça les facilités scénaristiques s'accumulent, entre les éléments fantastiques jamais expliqués (les anguilles) et les raccourcis foireux (le héros est prisonnier d'un dentiste maniaque et hop, au plan suivant il est libre et arrive à prendre une voiture... :shock: ), le film donne l'impression d'être sacrément bâclé, et encore une fois c'est juste incroyable de constater qu'un truc pareil a pu être lancé en production alors que ça avait clairement besoin d'améliorations.

Pour le coup, c'est vraiment la déception qui parle, car à côté de ça le film est plein de promesses, dont malheureusement la moitié ne sont pas tenues. L'ambiance poisseuse est particulièrement étonnante pour une production US d'aujourd'hui, de même que la violence graphique (viol, séance de dentiste à la perceuse et j'en passe), et surtout visuellement il y a une vraie patte, et hormis quelques effets visuels ratés ça donne jamais l'impression de n'avoir coûté que 40 millions (car bon faut voir le nombre de films avec le double de budget qui arrivent à être moches). Malgré ces points positifs qui font plaisir à voir dans une production de ce genre, ça reste quand même une sacrée déception. J'espère juste que Verbisnki se relèvera de ses deux gros flops successifs, car malgré les défauts qu'on peut trouver au bonhomme, ça reste quand même l'un des faiseurs US les plus intéressants actuellement.


5/10
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John Wick 2 - 7/10

Messagepar Alegas » Jeu 09 Mar 2017, 19:01

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John Wick : Chapter 2 (John Wick 2) de Chad Stahelski
(2017)


Vu que John Wick premier du nom était clairement un film pensé comme quelque chose d'indépendant, qui se suffisait à lui-même, l'annonce d'une suite avait de quoi laisser songeur. Heureusement, le résultat surprend, et pour cause puisque John Wick 2 joue à fond la carte du bigger & louder (en restant, bien entendu, dans les limites du personnage, pas de gros délire à la F&F donc) tout en développant un point particulier du film original : sa mythologie concernant l'univers underground de tueurs à gages. Sur ce point, le film fait fort puisqu'on ne se limite plus à l'hôtel Continental du premier opus, et on va carrément expliquer le fonctionnement de cette société secrète, à base de marchands dissimulés (le passage chez le Sommelier :mrgreen: ), d'hôtels équivalents dans le reste du monde, mais aussi de confréries adjacentes (ce qui permet de découvrir qu'il faut aussi se méfier des sans-abris :eheh: ). Aucune raison de prendre le John Wick 2 au premier degré : comme le premier film on est à fond dans quelque chose de fortement influencé par le comic-book (faut pas attendre plus qu'une histoire de vengeance), tout en le revendiquant et en l'assumant via un traitement mythologique. Cet équilibre entre l'actioner bas du front et quelque chose de plus travaillé en terme de background, c'est précisément la force de cette suite qui, en plus, se permet de passer la barre un peu plus haute en terme d'action.

Si on n'évite malheureusement pas le syndrome que l'on avait pu avoir avec la suite de The Raid, à savoir de l'action répétitive sur la durée (toujours du gun-fu ou du CQC, j'avoue que je n'aurais pas craché sur de la course-poursuite automobile), ça fait tout de même plaisir de voir un divertissement aussi généreux à l'heure actuelle. Surtout que formellement, le film a beau ne pas être exempt de tout défaut (on ressent par moment le passage de Reeves à la doublure), ça reste toujours lisible et agréable à regarder, et côté décors il y a une vraie variété qui doit sans doute beaucoup à un budget plus confortable que le premier film (le passage dans l'exposition à base de miroirs ça donne lieu à des idées bien sympathiques). Si on ajoute à cela des idées décalées bienvenues (la reprise de Vivaldi en version rock sur le climax final :love: ) et un casting qui permet, entre autres, d'avoir Franco Nero et surtout Laurence Fishburne une nouvelle fois face à Keanu Reeves (d'ailleurs j'ai cru déceler deux-trois références sous-jacentes dans les dialogues :mrgreen: ), c'est clairement la cerise sur le gâteau. Pas un grand film d'action (en même temps ça ne cherche jamais à l'être) mais un actioner des plus sympathiques, et qui laisse présager un troisième volet au bodycount encore plus élevé, je signe direct 8) .


7/10
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