[Alegas] Mes Critiques en 2017

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Jeu 02 Fév 2017, 18:29

Tu vas t'éclater avec Mélodie du sud.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar lvri » Jeu 02 Fév 2017, 21:50

Tu me donnes vraiment envie de redécouvrir les Disney (malgré certaines mauvaises notes).
Je garde d'excellents souvenirs de Bambi (qui me fait pleurer à chaque fois... :oops:). Quant à Fantasia, dont tu parles dans ta critique, c'est une merveille :love:
D'ailleurs, que vaut Fantasia 2000 ? Je ne l'ai jamais vu.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Jeu 02 Fév 2017, 23:29

Je garde d'excellents souvenirs de Bambi (qui me fait pleurer à chaque fois... :oops:).


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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Val » Jeu 02 Fév 2017, 23:42

Je le mate régulièrement en ce moment avec mon neveu et c'est vrai que ça fout bien le cafard quand même. :cry:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Alegas » Ven 03 Fév 2017, 06:36

lvri a écrit:D'ailleurs, que vaut Fantasia 2000 ? Je ne l'ai jamais vu.


C'est top, j'ai déjà ma critique de celui-là dans la base. :wink:

Mark Chopper a écrit:Tu vas t'éclater avec Mélodie du sud.


Ah non, je fais pas dans les mixs animation/live, sinon ça me fait beaucoup trop de films. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar lvri » Ven 03 Fév 2017, 06:51

Alegas a écrit:
lvri a écrit:D'ailleurs, que vaut Fantasia 2000 ? Je ne l'ai jamais vu.


C'est top, j'ai déjà ma critique de celui-là dans la base. :wink:


Je vais voir ça de ce pas ! :super:
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Folle journée de Ferris Bueller (La) - 6/10

Messagepar Alegas » Sam 04 Fév 2017, 22:02

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Ferris Bueller's day off (La folle journée de Ferris Bueller) de John Hughes
(1986)


Un peu mitigé sur ce gros titre de la comédie US 80's. A la vision, aucun doute possible sur le fait que le film soit une référence obligatoire pour le genre, tant ses concepts ou lignes directrices ont été copiées et imitées de nombreuses fois par la suite, mais à côté de ça je dois bien avouer que je n'ai pas trouvé l'ensemble très captivant, et au final je ne trouve pas que le film m'ait apporté quoi que ce soit, si ce n'est quelques sourires par ci par là. Pourtant ça démarre plutôt bien avec l'introduction du personnage de Ferris, à grand coup de destruction du quatrième mur et de placements musicaux bien sympas, mais dès que le road-trip commence je n'ai pas l'impression que le film sache vraiment où il aille. Je pense que ça tient beaucoup dans l'évolution des personnages. Car bon un film sur l'adolescence se doit à mon sens de poser un constat et/ou de faire évoluer un minimum les personnages en bien ou en mal, et ici du début jusqu'à la fin, hormis le personnage de Cameron (de loin le plus intéressant) personne n'avance d'un iota, et au contraire le récit se plaît même à rester codifié jusqu'au bout.

A la limite, cette dernière remarque ne me gênerait pas outre mesure si ça se tenait durant le film, mais bon au bout de la énième séquence cartoon avec le proviseur qui tente de faire tomber Bueller, ça commence à sérieusement sentir la répétition pas drôle. Il y a bien quelques séquences qui remontent le niveau, que ce soit cette séquence musicale en plein Chicago ou encore quelques gags comme celui du chauffeur de parking, mais rien de réellement transcendant à mes yeux, et même côté comédie je suis bien resté sur ma faim. En revanche, reste que le casting s'en sort franchement bien, notamment Broderick qui trouve là le rôle de sa vie (faut voir aussi la suite pas très glorieuse de sa carrière), et que côté mise en scène, sans être spécialement génial, ça marche plutôt bien dans la façon d'amener les gags. J'ai clairement pas passé un mauvais moment, loin de là, mais c'est pas un film que j'aurais spécialement envie de revoir dans un futur proche.


6/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Waylander » Sam 04 Fév 2017, 22:05

Val a écrit:Je le mate régulièrement en ce moment avec mon neveu et c'est vrai que ça fout bien le cafard quand même. :cry:



Faut bien bouffer.
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Saludos Amigos - 2/10

Messagepar Alegas » Dim 05 Fév 2017, 22:07

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Saludos Amigos de Norman Ferguson
(1942)


Après plusieurs échecs financiers successifs (Pinocchio, Fantasia, Bambi), Disney se voit dans l'obligation d'arrêter un temps sa production de longs-métrages classiques. Ainsi, entre Bambi et Cinderella, il se passe sept années entières où le studio d'animation décide de se concentrer sur des compilations, à savoir des courts-métrages regroupés en un seul film, et liés par des images en prises de vues réelles. Dans le cas présent, on est face à un simili-documentaire sur l'Amérique latine, dans la pure tradition des vieux films des frères Lumière où l'on présentait des parties exotiques du monde à un public qui n'avait jamais passé les frontières de son pays. A la limite, le contexte historique du film fait que Saludos Amigos est un objet un minimum intéressant à regarder, ne serait-ce que par curiosité. Pour le reste, il faut bien avouer que ça n'a pas beaucoup d'intérêt pour un spectateur d'aujourd'hui.

D'un côté, les prises de vues réelles, présentant l'Argentine ou le Chili, montrent le minimum syndical avec une voix-off qui s'adresse uniquement aux plus jeunes, et de l'autre côté les courts-métrages d'animation sont tout ce qu'il y a de plus simplistes. Donald qui fait du bateau, un petit avion qui traverse les Andes, Dingo en cow-boy de la pampa, une chanson finale, c'est tout ce qu'il y a à se mettre sous la dent dans ce film minimaliste au possible, même pas spécialement joli visuellement, et surtout ça ne raconte absolument rien d'intéressant, ce qui donne un film plutôt ennuyeux malgré sa courte durée. Premier film d'une période que Disney préfère oublier aujourd'hui (les films ne bénéficient pas de la même politique d'édition vidéo que les autres longs considérés comme des classiques), Saludos Amigos est au mieux une petite curiosité historique, mais globalement c'est un film que je ne conseillerais même pas à un enfant. Pour le reste des compilations, je crois que je vais faire l'impasse, ou alors les découvrirais plus tard quand j'aurais un minimum de motivation.


2/10
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Birth of a Nation (The) - 6/10

Messagepar Alegas » Lun 06 Fév 2017, 23:45

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The Birth of a Nation de Nate Parker
(2016)


Drôle de parcours pour ce film qui a fait carton plein à Sundance en plein bad buzz sur la non-présence de minorités aux Oscars, et qui un an plus tard sort chez nous dans l'indifférence générale, et de celle des différentes académies remettant les prestigieuses statuettes. Comme quoi, encore aujourd'hui, à l'heure où un mec comme Mel Gibson rentre tout juste de sa traversée du désert, il suffit d'écrire sur la vie privée des réalisateurs/acteurs pour ne plus entendre parler de leur film. Qu'on ne cautionne pas les faits qui se sont déroulés auparavant soit, mais c'est quand même dommage que le film en pâtisse, car même si The Birth of a Nation n'avait pas à mon sens les épaules pour être un sérieux concurrent aux Oscars, il avait néanmoins de beaux atouts dans sa poche. Sur un projet qu'Hollywood a longtemps voulu adapter (heureuse coïncidence : j'ai appris il y a quelques jours via son livre que Sidney Lumet avait souhaité porter l'histoire de Nate Turner à l'écran), c'est finalement un acteur méconnu qui va le porter à bout de bras.

La première chose qui vient à l'esprit en voyant le film, c'est que Nate Parker a souhaité faire son Braveheart (même double casquette de réalisateur/acteur, même récit d'un homme se soulevant contre l'oppression dans une lutte qui va mener à un massacre, même final à base d'exécution publique), et forcément la comparaison fait un peu mal. Clairement, Parker se débrouille pas mal du tout pour un premier long-métrage, mais il est évident que le projet mérite quelqu'un avec un peu plus d'expérience, notamment quand il s'agit d'écriture, car là le film c'est quand même des gros sabots tout le long (sérieux cette apparition angélique à la fin c'est le truc à ne pas faire :roll: ), et c'est même bien manichéen à l'exception d'un personnage féminin nuancé. A côté de ça, il faut avouer que le film surprend, déjà d'un point de vue formel, Parker se donnant à fond pour livrer de très jolis plans, mais aussi du côté de la représentation de la violence de l'époque. On pourra peut-être reprocher à Parker de charger la mule de ce côté là, mais ça fait du bien de voir un film sur ce sujet qui n'évite pas les traitements bien cash (le coup du mec qu'on punit en lui enlevant les dents à coups de burin, je suis pas sûr de voir quelque chose d'aussi insoutenable cette année).

Par contre, il faut avouer que Parker livre aussi bien du bon que du beaucoup moins bon, par exemple le final on passe d'une scène totalement ratée (le climax, on sent qu'il est pas à l'aise dans l'action et on ressent trop le manque de budget) à la meilleure scène du film (sur du Nina Simone :love: ), bref c'est assez inégal. Côté interprétations, c'est là où le film s'en sort le mieux, Parker étant de toute évidence à l'aise dans la direction d'acteurs, et sa propre interprétation de Turner est assez incroyable, le mec passe d'une émotion à l'autre en quelques secondes et du coup c'est franchement dommage qu'il risque de ne plus tourner beaucoup car le bonhomme mérite des bons rôles. Au final, un film bourré de qualités mais qui donne la constante impression de pouvoir être meilleur entre des mains plus expertes.


6/10
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E.T. l'extra-terrestre - 9/10

Messagepar Alegas » Mer 08 Fév 2017, 21:51

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E.T. the extra-terrestrial (E.T. l'extra-terrestre) de Steven Spielberg
(1982)


Je n'avais pas revu le film depuis sa ressortie cinéma en 2002 (et sa fameuse édition spéciale qu'on préférera oublier), autant dire que c'était une vraie redécouverte de la part de ce Spielberg que je ne pensais pas aimer autant. Quand Spielberg parle de ce film, on sent une émotion poindre, surtout quand il n'hésite pas à dire que de tous ses films, E.T. reste son plus personnel. De la représentation du mode de vie américain par la banlieue résidentielle (qui n'a jamais été aussi bien mise en valeur que dans ce film) jusqu'aux quelques dialogues évoquant l'absence du père, et la douloureuse étape du divorce vécu par un enfant, il est évident que sur bien des aspects, Spielberg parle de lui à travers ce film, ce qui le rend évidemment d'autant plus sincère et émouvant.

Ce qui m'impressionne avec E.T., c'est sa capacité à réussir là où tant d'autres films pour enfants échouent lamentablement. Pourtant, cela tient principalement à un choix crucial : celui de laisser parler l'enfant en chacun de nous, et de le considérer d'égal à égal. Tout en conservant leur innocence, les enfants chez Spielberg ne sont jamais traités comme des idiots, et sont même souvent plus réceptifs et compréhensibles que les adultes qui les entourent. Avec ce point de vue (qui m'a littéralement fait retomber en enfance : je tremblais pour les personnages à l'arrivée des scientifiques dans la maison) et une histoire d'amitié entre un garçon solitaire et un extra-terrestre perdu et traqué, E.T. frappe fort et fait partie des ces films où la gestion de l'émotion est tellement innée qu'elle envahit chaque scène du métrage. J'avais beau connaître les tenants et aboutissants du film, quand bien même ma dernière vision remontait, le film m'a surpris à quasiment chaque scène, avec son efficacité qui m'explosait au visage. Il y a la gestion de l'émotion certes, qui doit beaucoup au script très réussi de Melissa Mathison, mais elle vient aussi de la mise en scène de Spielberg, qui signe là une des pierres angulaires de sa filmographie, avec une maîtrise technique de chaque instant où les plans magnifiques se succèdent les uns après les autres (et je parle même pas du climax final à la rythmique très bien gérée).

Entre ça et la direction d'acteurs aux petits oignons (rares sont les films où les enfants sont aussi convaincants), Spielberg n'avait plus rien à prouver à personne. Visuellement, et là aussi le film m'étonne beaucoup, ça ne vieillit guère. Certes, l'époque 80's laisse sa trace indélébile, mais au final l'histoire est tellement intemporelle que ça passe sans aucun problème, puis bon la photographie est très réussie et c'est pas loin d'être un des Spielberg les plus inspirés visuellement, grandement aidé par les effets visuels qui font toujours leur effet (E.T. est criant de réalisme dans ses interactions avec les enfants). Enfin, comment parler du film sans évoquer la brillante composition de John Williams, qui reste toujours un de ses plus beaux travaux. Toute la compo qui accompagne le climax c'est un très grand moment de la musique de film. Sans conteste l'un des plus beaux films de Spielberg, et certainement encore aujourd'hui son plus emblématique.


9/10
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La La Land - 9/10

Messagepar Alegas » Ven 10 Fév 2017, 17:20

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La La Land de Damien Chazelle
(2016)


Seconde plus grosse attente de ce début d'année en ce qui me concerne, qui devait confirmer ou non la venue d'un excellent réalisateur qui signait avec Whiplash une œuvre à la maîtrise étonnante de la part de quelqu'un qui livrait son second long-métrage. Si le projet La La Land ne me tentait pas plus que ça à la base (on parlait quand même d'un film avec Emma Watson, à l'inspiration revendiquée de Jacques Demy, réalisateur dont je ne suis pas spécialement friand, et à cela s'ajoute la qualité discutable du premier film de Chazelle qui annonçait en partie La La Land), il a su titiller ma curiosité au fur et à mesure des images dévoilées. La vision du film confirme à peu près tout ce que je pouvais attendre, et plus encore, car bien plus qu'une comédie musicale basique, La La Land est surtout le moyen pour Chazelle de citer ses influences, d'adresser une lettre d'amour à celles-ci, mais aussi et surtout de rappeler ce qui faisait leur force, à l'heure où les seules comédies musicales qui sortent massivement en salles sont des copiés/collés peu inspirées de succès de Broadway.

Mais encore plus inespéré, c'est finalement l'histoire de l'âge d'or de la comédie musicale hollywoodienne que raconte Chazelle à travers son histoire d'amour. Ainsi, chaque personnage représente un art (Emma Stone le cinéma, à travers son ambition de devenir actrice, Ryan Golsing la musique, via son espoir d'ouvrir un jour son propre club de jazz) qui vont vivre une histoire d'amour passionnelle à Los Angeles, avant de devoir se séparer malgré leur amour toujours vivace. Dit comme ça, cela peut paraître des plus simplistes, mais à travers le cheminement de ce couple et grâce aux inspirations disséminées par petites touches (ça cite autant Donen que Minnelli, en passant par Demy et le duo Astaire/Rogers), le film gagne clairement en épaisseur, et sera sûrement encore plus intéressant à revoir une seconde fois. Surtout qu'à côté de ça, La La Land est un film extrêmement plaisant, déjà de part son duo d'acteurs à l'alchimie évidente (et autant j'ai jamais été super fan de Stone jusqu'ici, autant là elle livre une prestation de premier ordre, en plus d'être excessivement mignonne :love: ) mais aussi par ses morceaux musicaux qui ne cherchent jamais à prendre le pas sur le récit, au point d'être quasiment absents lors de la seconde moitié de métrage, avant un climax musical (et émotionnel) où la maîtrise formelle de Chazelle explose.

Chorégraphie inspirées, travail phénoménal sur l'usage de la couleur (forcément aidé par une très belle photographie), mise en scène dingue (qui est à l'opposé de Whiplash d'ailleurs, là où ce dernier était très cut, ici c'est clairement l'apologie du plan-séquence) : le film frappe fort à tout les niveaux, et après plus d'une décennie d'absence de grandes comédies musicales, c'est un peu l'équivalent d'un miracle. Reste à voir comment Chazelle va gérer la suite de sa carrière, avec des films n'ayant pas pour sujet la musique, mais je ne me fais pas trop de soucis, car dans le pire des cas ce sera réalisé avec panache et talent.


9/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Ven 10 Fév 2017, 17:25

(et autant j'ai jamais été super fan de Stone jusqu'ici, autant là elle livre une prestation de premier ordre, en plus d'être excessivement mignonne :love: )


Elle surjoue comme c'est pas permis, une succession de moues parfois insupportables.

Sans parler du fait qu'elle ressemble parfois à Gizmo.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Alegas » Ven 10 Fév 2017, 17:26

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Ven 10 Fév 2017, 17:29

Elle a le même regard :

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