[Danette] 2017 - Avis

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[Danette] 2017 - Avis

Messagepar Danette » Jeu 26 Jan 2017, 23:03

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Nocturnal animals - 4/10

Messagepar Danette » Jeu 26 Jan 2017, 23:05

Nocturnal Animals


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On va le dire d'emblée : j'ai profondément détesté ce film. J'y allais sans a priori, voire même plutôt enthousiasmé par la bande-annonce que je trouvais intrigante. Moralité, j'ai eu envie de sortir au bout d'une petite demi-heure et cette sensation dégueulasse ne m'a pas lâché jusqu'à la fin. La dernière fois que j'avais ressenti c'était ça, c'était devant Melancholia - té, 'me souviens encore du cinéma, c'est dire si ça m'a marqué.
Ok, mais maintenant que ça fait deux bonnes semaines, j'ai un peu eu le temps de ressasser et d'essayer de déterminer pourquoi j'ai trouvé ce film si mauvais. Et le cœur du problème, c'est que je trouve que le film ne raconte vraiment pas grand chose, et qu'il prend un temps fou pour le faire, comme s'il avait des choses importantes à cacher. Alors que non.

D'abord, il y a l'intégration de ce récit ridicule et cliché sous la forme du roman de l'ex-mari. Honnêtement, à la fin du premier passage par Amy Adams, je pensais sincèrement qu'elle allait le fermer pour se payer sa tête tant c'est d'un cliché immonde. Je veux dire, le coup de l'absence de réseau, suivi de la voiture de flic qui passe l'air de rien devant les gens arrêtés sur le bas-côté d'une route déserte, en pleine nuit, et qui appellent de manière complètement obvious ? Même dans un épisode de 24, ils n'oseraient pas.
J'entends bien que le récit est une métaphore... Mais c'est une métaphore pour nous, mais un vrai roman pour le personnage. Reste que le personnage d'Amy Adams le trouve incroyable et bouleversant. Elle en a des sursauts, le laisse tomber à des moments complètement ridicules, et en enlève et remet ses lunettes au moins trois ou quatre fois, c'est dire. Et pour cela, il faut quand même que le récit, au-delà de ce qu'il évoque pour elle, soit bon. Et clairement, il ne l'est pas. D'ailleurs le passage qu'on a le temps de lire rapidement quand un plan s'attarde sur l'objet-livre lui-même est affreusement mal écrit (bon ok, ce n'est qu'une page, mais quand même).
Pour la métaphore elle-même... Ce que j'en comprends, c'est qu'elle y comprend quelque chose, et que l'ex-mari y a mis autre chose. Il représente cette rupture violente, et je vois dans le personnage des trois violeurs/meurtriers le personnage d'Amy lui-même.
Amy, elle, comprend l'inverse. D'ailleurs le film superpose régulièrement Amy au personnage principal du livre. Elle appelle sa propre fille angoissée après avoir lu la mort de la fille du personnage principal. Bon, déjà, c'est idiot, mais elle est insomniaque, donc soit. Ensuite ça amène un personnage qui ne sert à rien d'autre, qui me semble très limite en terme de timeline (elle avorte 19 ans avant, et sa fille a clairement l'air d'avoir plus de 19 ans...). Et ça rajoute une dimension "est-ce qu'elle hallucine ?" au film ; et c'est un peu la dimension de trop, je trouve. Entre ça, le passage "clinique médicale" lors de la réunion de gestion de la galerie d'art, j'ai l'impression que le film veut poser la question de la santé mentale d'Amy alors que... Ben, je n'en vois pas la raison. Ou alors je suis passé d'un élément-clé.


Bref, c'est (je crois) l'histoire d'une rupture et d'un renversement des positions de pouvoir entre une femme et son ex-mari. Là-dessus, la dernière scène fonctionne (c'est peut-être la seule scène qui fonctionne réellement du film, pour moi) ; mais elle conserve un air de "tout ça pour ça". J'apprécie le fait de faire un récit un peu obscur, laisser le spectateur comprendre et interpréter ce qu'il voit, mais en l'occurrence je trouve que cela revient à rajouter une complexité artificielle et franchement pas nécessaire.

Et on pourrait se dire que c'est une note un peu sévère pour un film qui m'a quand même fait cogiter un minimum. Légitimement. Sauf qu'en prime, là où il m'arrive volontiers de reconnaître qu'un film qui me déplaît est objectivement réussi, je trouve les performances d'acteur pour la plupart quelconques (notamment Amy Adams, que j'ai pourtant adoré dans Arrival) et la réalisation + la photographie franchement laides. J'ai plus l'impression de regarder une pub de parfum qu'un film ; et même le récit dans le récit ne relève pas réellement le niveau : autant la photographie y est plus agréable, autant la mise en scène n'est jamais intéressante (j'ai notamment trouvé la "poursuite" en voiture franchement ratée).
Bref, ça me donne presque envie de revoir Melancholia pour voir lequel des deux j'aime le moins.
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Re: [Danette] 2017 - Avis

Messagepar Val » Jeu 26 Jan 2017, 23:15

:super: Et c'est moi qui ait provoqué son inscription :love:

Vite, lançons un sujet sur Klaus Barbie pour provoquer d'autres inscriptions !!
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Re: [Danette] 2017 - Avis

Messagepar Alegas » Jeu 26 Jan 2017, 23:18

:eheh:

Bon sinon pour la critique je te trouve un poil dur quand même, mais bon globalement d'accord avec toi sur le principal défaut du film : ça dure longtemps pour pas dire grand chose au final.
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We Need To Talk About Kevin - 9/10

Messagepar Danette » Jeu 16 Fév 2017, 16:32

We Need To Talk About Kevin de Lynne Ramsay


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C'est le premier film de Lynne Ramsay que je vois, aussi ne savais-je pas vraiment à quoi m'attendre. J'en ai pris connaissance via la chaîne Every Frame a Painting, de Tony Zhou (que je conseille vivement à ceux qui ne la connaîtraient pas).

J'ai trouvé le film absolument renversant : on va et vient dans l'enfer que vit cette mère, à deux moments différents.
Le premier enfer est subi, c'est cet enfant qui l'éloigne de tout ce qu'elle aime, l'empêche de voyager, la fait quitter sa ville, le tout en la privant physiquement de toute énergie et en la traitant avec une hostilité permanente et dérangeante. Le second semble accepté... Et c'est la question qui m'a tenu en alerte pendant le film : on comprend assez vite que Kevin a commis un acte atroce, même si le détail de cet acte est flou. Mais pourquoi diable semble-t-elle en porter la responsabilité ?

Et c'est ainsi que j'ai commencé à examiner tous ces instants entre mère et fils sous un oeil un peu étrange. L'enfant semble cruel, insupportable... Mais en même temps, le film montre aussi à quel point mère et fils se ressemblent ! A quel point ces flashbacks sont-ils subjectifs, et à quel point le propre comportement de cette mère qui subit et souffre de son enfant ont affecté le comportement de celui-ci ? Est-ce qu'il est né monstre, ou est-ce qu'elle a contribué à le créer ? C'est, je pense, ce qui la ronge. Jusqu'à ce dialogue final, et la question qu'elle semble vouloir poser à chaque fois qu'elle vient le voir, et qu'elle finit par oser poser.
Pourquoi ?
Et cette réponse qui la libère.

Le film est superbe, j'ai dû mal à redire quoi que ce soit à la mise en scène ou la réalisation, et le jeu d'acteur de Tilda Swinton porte le film. Bref, un franc succès de mon humble point de vue !
J'ai normalement un peu de mal avec les films qui jouent tant sur le malaise et le mal-être. Une grande découverte pour moi, j'ai hâte de regarder les autres films de Lynne Ramsay (j'ai vu d'ailleurs que son prochain devait sortir cette année).
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Re: [Danette] 2017 - Avis

Messagepar Alegas » Jeu 16 Fév 2017, 18:19

Faut vraiment que je me penche sur ce film, ça fait belle lurette qu'il me fait de l’œil.
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Tu ne tueras point - 5/10

Messagepar Danette » Mer 08 Mar 2017, 12:08

Hacksaw Ridge (Tu ne tueras point)

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TL;DR
Hacksaw Ridge est un film techniquement soigné, qui aurait pu être bon si le réalisateur avait été capable de prendre du recul sur ses convictions religieuses.

Avant de commencer
Je ne suis pas très fan de Mel Gibson, commençons par là. Bon, je n’y fais pas non plus de grosses allergies.
On va évacuer tout de suite quelques petites choses : je trouve le film très beau, et plutôt bien réalisé ; les acteurs sont convaincants (notamment Hugo Weaving), et le film ne vole pas son Oscar du Meilleur Montage, à mon humble avis. Rien que tout ça, c’est une base de bons ingrédients.

Un parti pris dérangeant
Mon souci vient de l’histoire, et de l’intention derrière l’histoire. On a une histoire vraie, qui parle d’un type, Desmond Doss, qui veut aller faire la guerre pour son pays, mais refuse de tuer au nom de ses convictions religieuses. C’est un paradoxe apparent, et c’est super intéressant, je trouve. Le problème vient du fait que le film a à mon sens un parti pris total en faveur du protagoniste qui le rend complètement mono-dimensionnel. Ce n’est pas un hasard si le film commence par la citation biblique en rapport. Rien ne vient jamais réellement mettre en jeu ses valeurs : l’opposition est toujours faible, ou rendue ridicule de quelque manière. On présente ceux qui le tournent en dérision comme des gens qui n’ont pas réfléchi, qui sont de mauvais croyants, etc.. A côté de ça, le protagoniste n’est jamais présenté comme ayant de défaut. Jamais. On a une figure quasi-christique déroulée tout au long du film, jusqu’au moment, à la fin, où ses camarades l’évacuent du champ de bataille, les bras en croix sur sa civière (et vont rechercher sa putain de bible en plein milieu du champ de bataille, parce que c’est une bonne raison d’aller risquer sa vie, je suppose ; mais comme le film est ce qu’il est, il n’arrive rien à celui qui y va, donc bon).

Tout semble trop facile
Je pense que je pourrais pardonner le parti pris évident du film s’il mettait réellement à mal les convictions de son personnage, qu’il le plaçait dans des situations où je peux croire qu’il va réellement renoncer à ses convictions d’une manière ou une autre. Mais ce n’est jamais le cas. On a une séquence pseudo-Full Metal Jacket qui est complètement édulcorée ; une opposition de principe de ses camarades, quasi-immédiatement remplacée par de l’admiration pour sa ténacité, un passage à tabac ultra-bref pour la forme… Et le tout ne fonctionne absolument pas à mon sens. Le seul vague moment où un doute se forme sur ses convictions, c’est avant le passage en jugement (une des scènes que j’ai trouvé touchantes, mais complètement portée par Weaving).
Tout va dans ce sens dans le film : l’amourette ultra-simple du début, tous les personnages subjugués par le charisme (?) ou les convictions de Desmond Doss…

La bataille : réussite formelle, échec d’écriture ?
Parlons un peu de la bataille : c’est à la fois indéniablement réussi et maîtrisé, mais c’est aussi tout un passage que je trouve confus au niveau du message. Jusque-là, le film m’apparaît clairement porter le message pacifiste. Et soudain, dans la bataille, j’ai trouvé une forme de fascination pour la guerre et la violence qui me semble complètement antithétique. Je suis un peu mitigé sur celle-ci à cause de ça ; de manière purement formelle, ça envoie des briques, aucun souci. Mais dans ce film ? Je ne sais pas si c’est ce que j’aurais envisagé. Bon, après c’est peut-être moi qui l’ai vu comme ça. L’objectif de cette partie me semble être de confronter les convictions du personnage à la violence et la sauvagerie de la guerre réelle, les mettre littéralement à l’épreuve du feu. Je n’ai rien contre ça, je trouve que c’est certainement la bonne manière d’aborder le sujet.
Mon souci est double :
D’une part, je n’ai pas vraiment ressenti le doute de Desmond Doss, à part à quelques instants précis (et somme toute de manière assez ténue)
D’autre part, j’ai senti une forme d’aisance et de fascination dans la réalisation, pour cette guerre, que je n’ai pas ressenti sur la première partie du film ; peut-être est-ce lié aux habitudes du réalisateur, à ce qu’il a effectivement plus de facilité à filmer ça, mais j’ai trouvé que ça nuisait au récit. On est passé d’un message pacifiste à un message ambigüe.

Un message brouillé
Somme toute, je pense que le film ne répond pas à ce que j’attends, et ce que j’estime qu’on pourrait attendre de ce film. C’est un film intéressant, tiré d’une histoire vraie pour le moins singulière, et qui pose des questions sur les convictions de cette homme. C’était l’occasion à mon sens de questionner ces convictions, questionner le paradoxe inhérent ; je ne parle pas de noircir le personnage, entendons-nous, simplement de ne pas le glorifier mais le discuter.
Hors pour moi, le film ne fait que cela : glorifier un personnage, tiré d’une personne. Sans défaut, sans contraste, un vrai modèle, un Jésus 2.
Et les extraits montrant le vrai Desmond et les témoignages n’ôtent rien au malaise ; en les ajoutant, on apporte quelque chose à l’histoire, on explique qu’elle est vraie. Alors qu’elle ne l’est pas, elle est “inspirée de faits réels” ; elle ôte des choses qui auraient pu paraître encore plus ridicules de badasserie, mais ajoute aussi des choses (au niveau du drama familial, notamment). C’est encore un problème ; ça ajoute un sous-texte “Tout ce que vous venez de voir est vrai” et ça rajoute au côté prosélytisme du film.
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Re: [Danette] 2017 - Avis

Messagepar lvri » Mer 08 Mar 2017, 13:46

Je te trouve très dur avec ce film, mais bon, ça reste ton avis évidement.
Concernant les scènes de guerre, je n'y vois pas une fascination, mais une réalité : la guerre c'est ça ! Croyant ou pas, Gibson ne fait pas dans la dentelle. La guerre détruit et tue. Et oui, elle est aux antipodes de la vie de tous les jours.
Quant au traitement du personnage, c'est vrai qu'il n'apparait jamais sous un mauvais jour. Néanmoins, j'aime l'idée de dire que dans une Amérique ultra catholique, prônant les "god bless you" et autres phrases christique, Desmond Doss est un des rares à respecter ce en quoi il croit. Et personnellement, je prends ça comme un doigt pointé sur tous ces faux-cul qui prône la paix de Dieu et passé leur temps à déclarer la guerre dans les 4 coins du monde (les USA n'ont jamais cessé de faire la guerre depuis 14/18 quasiment).
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Re: [Danette] 2017 - Avis

Messagepar Mark Chopper » Mer 08 Mar 2017, 13:56

C'est Jésus sur un champ de bataille quoi.

Avec des clichés en pagaille dans la première heure.
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Re: [Danette] 2017 - Avis

Messagepar osorojo » Mer 08 Mar 2017, 14:42

Pas mieux, heureusement qu'ils se dégomment la gueule après, parce que putain, il faut la mériter la guerre sainte ! :x 1 heure de parlotte avec miss perfect qui tombe sous le charme de mister perfect, j'ai cru défaillir :eheh:

Et la phase d'entraînement en parodie de FMJ comme le dit Danette, est super mal branlée, comme l'amitié express avec le bully des premières corvées.
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Re: [Danette] 2017 - Avis

Messagepar Mark Chopper » Mer 08 Mar 2017, 14:44

Heureusement que Weaving et Vaughn assurent, parce que c'est vrai que les p'tits amoureux et leur charisme de moules, faut les supporter :eheh:
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Re: [Danette] 2017 - Avis

Messagepar Danette » Mer 08 Mar 2017, 17:30

Quant au traitement du personnage, c'est vrai qu'il n'apparait jamais sous un mauvais jour. Néanmoins, j'aime l'idée de dire que dans une Amérique ultra catholique, prônant les "god bless you" et autres phrases christique, Desmond Doss est un des rares à respecter ce en quoi il croit. Et personnellement, je prends ça comme un doigt pointé sur tous ces faux-cul qui prône la paix de Dieu et passé leur temps à déclarer la guerre dans les 4 coins du monde (les USA n'ont jamais cessé de faire la guerre depuis 14/18 quasiment).


Mais dans ce cas, ça n'adresse pas la contradiction essentielle : il refuse de tuer, mais il a quand même ce patriotisme, cette volonté de défendre son pays.
Donc il soutient la guerre, il ne veut juste pas tuer lui-même.

A noter : je ne dis pas que la position est idiote, je dis qu'elle n'est pas sans contradiction, et j'aurais trouvé bien plus intéressant d'explorer ces contradictions. Cela aurait évité d'avoir ce côté "prêche" d'un film qui montre un personnage vertueux face à des personnages non-vertueux ; bref, ça en aurait fait un film intelligent/intéressant, plutôt qu'une profession de foi.


Concernant les scènes de guerre, je n'y vois pas une fascination, mais une réalité : la guerre c'est ça ! Croyant ou pas, Gibson ne fait pas dans la dentelle. La guerre détruit et tue. Et oui, elle est aux antipodes de la vie de tous les jours.


Ce n'est pas ce que je veux dire ; oui, la guerre détruit, elle tue, elle est sale et violente. Je ne le nie pas et je ne dis pas qu'il ne fallait pas le montrer. Je trouve que ce côté ne sert pas assez le film (au sens : ébranler les convictions de Desmond Doss), d'une part, et d'autre part je trouve qu'il y a une forme de fascination de la caméra pour la guerre. Mais c'est quelque chose que je serais bien incapable de montrer par des éléments objectifs, c'est plus une impression que j'ai eu, surtout par opposition à la partie précédente qui, si elle est maîtrisée, me semble très sage. Comme si le film montrait le début parce que c'est nécessaire à la construction, mais n'attendait que de montrer ce passage.
Pas sûr d'être beaucoup plus explicite, mais bon. ><
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Re: [Danette] 2017 - Avis

Messagepar osorojo » Mer 08 Mar 2017, 17:43

Ben si, et c'est clairement ça. Comme dans Apocalypto, qui est bien supérieur parce que la violence est tapie dans l'ombre du début à la fin du film, c'est au moment au Gibson lui laisse réellement les rennes que ses images trouvent leur puissance. Dans Trilali point point, l'histoire ne se tisse que pour laisser la pleine expression au dernier tiers. Le schéma initiation, apprentissage, transformation est de toute façon une structure qui n'a en ligne de mire que l'aboutissement. En gros ici, une heure de vie pour 1h20 d'accessoire.
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Re: [Danette] 2017 - Avis

Messagepar lvri » Mer 08 Mar 2017, 18:09

Danette a écrit:il refuse de tuer, mais il a quand même ce patriotisme, cette volonté de défendre son pays.
Donc il soutient la guerre, il ne veut juste pas tuer lui-même.


Non, justement. La guerre est là, il ne peut pas l'arrêter. Par contre, il veut sauver des vies, les vies de ces compatriotes.
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Re: [Danette] 2017 - Avis

Messagepar Mark Chopper » Mer 08 Mar 2017, 18:13

Note que la vie des jap's en face, il s'en fout.

Bon pour un soldat c'est logique. Mais de son point de vue... Ils ne sont pas chrétiens, ils méritent de crever ?
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